Tribune de Pierre Lurçat : La folie des Juifs anti-juifs et l’auto-accusation d’Israël

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Une explication psychologique des propos de certains écrivains et artistes qui accusent leur propre pays de  »génocide ».

Pour comprendre les propos délirants de l’écrivain israélien David Grossman, accusant son propre pays de “génocide” contre le peuple génocidaire de Gaza, ou ces artistes et anciens officiers supérieurs qui accusent leur pays de “crimes de guerre” à Gaza, on est obligé de faire un détour par la psychologie des peuples. Aucune propagande – fut-elle aussi efficace et démoniaque que celle du Hamas, dont les grands médias israéliens se font souvent les relais – ne permet en effet de comprendre le vent de folie qui saisit ces Israéliens et ces Juifs, qui se transforment en accusateurs de leur propre peuple devant l’opinion internationale, en joignant leur voix au chœur des ennemis d’Israël (quand bien même le feraient-ils avec “le cœur brisé”, comme le prétend Grossman).
Face à la guerre terrible déclenchée par le Hamas, et face à la barbarie renaissante d’un nazisme (qu’on croyait à tort détruit dans les ruines de Berlin), certains Juifs tentent désespérément de trouver un coupable. Or, le coupable idéal, dans leurs esprits torturés, c’est… Israël ! Comme l’a décrit magistralement Théodore Lessing, le poids de la haine et des souffrances dont est accablé le peuple Juif depuis l’aube de son histoire devient parfois trop lourd à porter… Au lieu de persévérer dans l’être-Juif et de porter le fardeau de l’élection (qui est un surcroît de responsabilité et non un privilège), certains Juifs préfèrent hurler avec les loups, en croyant se fondre ainsi dans la masse de l’humanité et échapper au destin juif.
Lessing a analysé avec finesse, dans son étude sur La haine de soi juive, six cas d’école de Juifs en proie à la haine de soi (Selbsthass) dans l’Allemagne de l’entre-deux-guerres. Ces Juifs assimilés, pour qui le judaïsme ne voulait pas dire grand-chose, sinon un malheur hérité de leurs parents, ont fini par attenter à leurs jours pour échapper à la “malédiction” d’être nés Juifs. Leurs noms ne disent pour la plupart pas grand-chose au lecteur contemporain, mais le phénomène décrit par Lessing est toujours vivant, et il a retrouvé une actualité encore plus brûlante depuis le 7-Octobre.
Le discours pathologique de l’auto-accusation
C’est un phénomène psychologique souvent similaire qui explique comment des écrivains, des artistes et des militaires à la retraite israéliens en viennent à retourner contre leur pays les mots terribles de “génocide” et de “crimes de guerre”… Ces Juifs antijuifs, ces Israéliens contre Israël retournent contre leur peuple et contre eux-mêmes le venin de l’ennemi. Par un processus d’« élargissement de la cible » caractéristique, ils commencent par s’en prendre au gouvernement, puis à l’armée d’Israël, et finissent par accuser Israël tout entier, en s’incluant dans leur propre accusation, dans un discours souvent pathologique.
J’ai trouvé une illustration récente et particulièrement édifiante de ce phénomène chez un Juif français, Jean Christophe Attias, plus connu pour être l’époux d’Esther Benbassa que pour ses propres écrits et travaux. « Nous sommes Amalec! », s’exclame Attias dans un texte délirant publié sur les réseaux sociaux[1] et son cri de délire fait écho au délire antijuif de bien d’autres Juifs antisémites au cours de la longue histoire de notre peuple persécuté, martyrisé et si souvent calomnié… “Nous sommes Amalec. Nous le sommes devenus. Nous lui avons tout cédé. Loin d’en effacer le nom de la surface de la terre, nous le revendiquons pour nous. Seuls les enfants affamés de Palestine pourraient aujourd’hui revendiquer encore le nom de juif. Mais ils ne le feront pas. Le nom juif ne peut leur être qu’odieux.” Je laisse aux spécialistes des pathologies mentales le soin de commenter ces lignes.
« Nous sommes Amalec » : délire de « persécuteur » ou blessure narcissique ?
Le “Nous sommes Amalec” d’Attias rejoint le “Nous sommes coupables de génocide” de Grossman, ou le “Nous affamons les enfants de Gaza” de Horvilleur. Dans les trois cas, il s’agit de s’auto-accuser pour tenter d’échapper à la condamnation universelle. Etrange « raisonnement », qui fait croire à ces Juifs/Israéliens – aveuglés par leur mauvaise conscience (ou leur bonne conscience, ce qui revient au même en l’occurrence – que joindre leur voix à celles des ennemis d’Israël leur garantira une quelconque immunité, fût-elle purement symbolique ! Bien entendu, on peut arguer que leur prise de position n’est pas sincère et qu’elle est purement intéressée (ils ont une image médiatique à protéger…).
Mais cette remarque (avancée par Charles Rojzman au sujet d’Horvilleur), qui n’est pas fausse, n’épuise nullement le sujet. Elle ne fait que donner une motivation matérielle à une posture qui relève également de mécanismes psychologiques plus profondément enfouis. Le psychanalyste Daniel Sibony parle à ce sujet[2] de « blessure narcissique », concept qui rend également compte d’un aspect omniprésent dans la personnalité de ces Juifs anti-juifs : ils sont dans une permanente revendication de leurs « émois » et de leurs états d’âme, comme s’ils devaient prendre le monde entier à témoin (ce qu’ils font d’ailleurs), au lieu de garder pour eux et leurs proches leurs dilemmes moraux et leurs troubles psychologiques.
Un autre aspect intéressant chez certains de ces « Juifs contre Israël » (dont la prétention à vouloir accuser Israël « pour le bien d’Israël » ne trompe personne) est leur recours fréquent à des concepts ou à des textes de la Tradition pour justifier leur attitude. C’est ainsi que la femme-rabbin Delphine Horvilleur prétend justifier l’ignominieuse accusation de « génocide » lancée par David Grossman contre son propre peuple, en se livrant à un grotesque « pilpoul » dans la revue du judaïsme réformé francophone Tenoua, et en invoquant la figure de Moïse ! Pas moins que cela.
D’autres voix du judaïsme dit « progressiste » invoquent elles aussi des textes de la Tradition pour expliquer qu’il faut « nourrir » les habitants de Gaza, reprenant ainsi le « hoax » de la famine de Gaza utilisé par le Hamas pour délégitimer Israël sur la scène internationale. On pouvait ainsi lire récemment un appel de 1200 rabbins contre « les massacres et la famine » à Gaza… Ces Juifs antijuifs, qui se parent des habits de la « conscience morale » ou de la tradition juive, joignent ainsi leurs voix au chœur des ennemis d’Israël, alors que notre Etat mène la guerre la plus juste au monde pour assurer sa survie et celle du peuple Juif.
Pierre Lurçat
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[1] Sur sa page Facebook
[2] Les « ex » sont excédés. Par Daniel Sibony – Tribune Juive

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1 Comment

  1. joseparis dit :

    Pierre Lurçat a raison. La folie s’est emparée d’une partie de la population juive (israélienne ou non) à propos de la guerre à gaza. Le plus grave je pense, ce sont les juifs israéliens qui parlent de génocide et de famine à gaza alors qu’ils habitent Israël et savent très bien que c’est faux. Les autres qui habitent en galout, c’est différent. Ce sont pour la plupart des gens insignifiants d’un point de vue intellectuel et moral. Ils ne font cela que pour plaire aux woko-nazislamo-gauchistes, et continuer d’exister sur la scène médiatique du pays où ils résident. Horvilleur, Benbassa, Attias, Brauman, etc… ne sont rien et c’est justement cela qui les désespère et qui les pousse cette haine d’eux-même.

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