Un musulman qui menace de mort Gérald Darmanin sur Instagram condamné à 14 mois de prison

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Un homme a été condamné à 14 mois de prison ferme, ce mercredi 17 janvier 2024, par le tribunal judiciaire de Rennes. Il avait menacé de mort le ministre de l’Intérieur sur son compte Instagram.
Le 17 octobre 2023, l’homme de 25 ans avait publié sur son compte Instagram une photo de Gérald Darmanin avec un émoji représentant un couteau placé sur son cou. Cette publication faisait suite à la prise de parole du ministre de l’Intérieur qui informait du renforcement des contrôles à la frontière franco-belge. Sa décision intervenait quelques heures après l’attentat qui avait frappé la Belgique la veille, s’inscrivant dans le contexte géopolitique du conflit israélo-palestinien.
Lors de la perquisition, les policiers ont retrouvé de nombreux fichiers relatifs aux organisations terroristes Al Qaïda et Daesh. À l’audience, ce mercredi 17 janvier, l’homme, poursuivi pour menace de mort, refuse de répondre aux questions concernant ces documents. Il réfute l’idée selon laquelle il pourrait être partisan de ces deux organisations terroristes.
Relancé plusieurs fois sur sa pratique de la religion, il insiste : « Je ne suis pas là pour parler de ma religion. Je suis là pour parler de l’infraction. Votre intention est de lier la religion aux faits qui me sont reprochés.

Interrogé sur son état d’esprit au moment de la publication de la photo, le prévenu affirme : Il n’y avait pas de colère, que de la tristesse.
Le procureur fait part de son inquiétude quant à « l’appétence » du prévenu vis-à-vis de l’idéologie islamiste en évoquant notamment son activité sur le réseau social. Quelques jours avant sa publication il avait déjà posté une photo du ministre avec la légende suivante : Qu’Allah le maudisse ainsi que tous les traîtres ayant pris pour alliés tous les judéo-chrétiens. Il tente d’expliquer au prévenu qu’il ne « s’agit pas là du procès de sa religion », mais bien du procès d’une infraction commise dans un contexte de radicalisation : Ce n’est pas une infraction de posséder de tels documents ou de le penser mais c’est une infraction lorsqu’on met ces idées-là en avant pour exprimer une envie de meurtre à l’égard du ministre.
Pour débuter sa plaidoirie, Antoine Hellio, avocat de la défense rappelle : Mon client n’est pas terroriste et n’a jamais été condamné pour cela. Je ne vous ferai pas offense de vous dire que les généralités, les approximations, sont l’ennemi de notre démocratie. Ce n’est pas le sentiment, le ressenti qui guidera votre décision.
L’avocat questionne aussi la pertinence de renvoyer son client en prison, là où il se serait radicalisé selon le tribunal.
Source
https://www.ouest-france.fr/

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2 Commentaires

  1. David dit :

    Si on utilisait les méthodes de ses maîtres il aurait été égorgé depuis longtemps .
    14 mois c’est gratuit .

  2. Vérité et justice dit :

    Perte de nationalités aux terroristes et à leurs soutiens…!!!

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