« Une lettre abominable » : Yaël Braun-Pivet sous le choc après avoir reçu des menaces antisémites

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C’est un phénomène de plus en plus fréquent. Les violences envers les élus sont devenues courantes avec la réforme des retraites.
Ce dimanche 26 mars, c’est la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, qui en a fait les frais. Elle annonce avoir porté plainte après avoir reçu une « lettre de menaces absolument abominable ».
« Ça commence très aimablement par: ‘salut la grosse truie juive. (…) On n’a plus de zyklon hélas mais des barres de fer pour éliminer cette saloperie de Jude' », a lu d’un ton grave Yaël Braun-Pivet sur le plateau du Grand Jury d’RTL.


« Jamais je n’imaginais en m’engageant en politique que j’aurais à subir l’antisémitisme, le sexisme, la violence », a commenté dans la foulée sur Twitter celle qui occupe perchoir de l’Assemblée, assurant avoir une pensée pour « les autres élus ciblés ».
Comme elle, la chef de file des députés Renaissance Aurore Bergé a révélé cette semaine avoir reçu une lettre de menaces de mort la visant elle et son bébé de 4 mois. Selon Yaël Braun-Pivet, le courrier qu’ont reçu les deux élues présente « la même écriture ».
Selon le décompte des services du Palais-Bourbon, depuis le début de la mandature, « 61 parlementaires ont subi des violences, que ce soit au sein de leur permanence ou par courrier ou sur les réseaux sociaux » et notamment « 22 depuis le 19 mars » rapportent nos confrères de BFM.
Un « phénomène massif », marqué par une hausse de 32% des violences à l’égard des élus l’an passé, qui peut s’expliquer par la contestation de la réforme des retraites.
Source :
https://www.ladepeche.fr/2023/03/26/une-lettre-abominable-yael-braun-pivet-sous-le-choc-apres-avoir-recu-des-menaces-antisemites-11090311.php
Yaël Braun naît le 7 décembre 1970 à Nancy dans le département de Meurthe-et-Moselle.
Elle se présente comme une descendante de « l’immigration slave, juive polonaise et juive allemande, avec des grands-parents entrés en France avec des visas touristes » et une valise, dans les années 1930. Libération indique qu’elle n’est « ni pratiquante ni croyante » et qu’elle « célèbre en famille les fêtes juives, comme le faisait son père […] et surtout son grand-père, tailleur juif polonais qui, fuyant l’antisémitisme, s’est réfugié à Nancy dans les années 30 » pour échapper aux Nazis

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