
Vol et recel de vol : le procureur de Marseille anéantit la défense du pro terroriste Delogu et des LFI
Le député Sébastien Delogu fait l’objet d’une enquête préliminaire des chefs de « vol, recel de vol, harcèlement moral et mise en danger par révélation d’informations relatives à la vie privée », a annoncé le parquet de Marseille.
La France insoumise s’est scandalisée d’une « campagne d’intimidation » contre le député marseillais, Sébastien Delogu, après la perquisition de son domicile et de sa permanence. Une défense mise à bas par un communiqué de presse du procureur de Marseille, diffusé vendredi 16 mai. Celui-ci annonce que, contrairement à ce qu’a proclamé le député, celui-ci est poursuivi dans le cadre d’une enquête préliminaire pour « vol, recel de vol, harcèlement moral par utilisation d’un service de communication en ligne, mise en danger par révélation d’informations relatives à la vie privée par voie de communication en ligne, atteinte au secret des correspondances ».
L’enquête a été ouverte suite à la plainte d’Isidore Aragones, avocat et ex-président du CRIF, qui accuse Sébastien Delogu d’avoir diffusé sur Instagram « une grande partie des documents dérobés, en évoquant ses liens avec l’État d’Israël, ainsi que ses projets financiers personnels, et en précisant que des gens bienveillants les leur avaient transmis ». Ces documents ayant trait à la vie privée d’Isidore Aragones ont été volés dans les locaux de la société Laser Proprété qu’il a brièvement dirigée du 12 septembre au 2 octobre 2024, après qu’une centaine de salariés en grève ont envahi les locaux.
Au cours de la perquisition au domicile et à la permanence de Sébastien Delogu, survenue jeudi 15 mai, deux documents volés ont été retrouvés par les enquêteurs, a révélé le Canard enchaîné, dimanche 18 mai.
Ainsi, contrairement à ce qu’a clamé le député insoumis, les perquisitions menées n’avaient aucun lien avec l’article 40 du Code pénal qui ordonne à « tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit est tenu d’en donner avis sans délai au procureur de la République ». Le parquet de Marseille précise qu’une autre enquête sur les documents transmis dans ce cadre est toujours en cours. Elle porte sur des soupçons de « faux et usage de faux, abus de biens sociaux, escroqueries aux organismes sociaux et travail dissimulé » de la part des dirigeants de la société Laser Propreté.
Source
Sébastien Delogu est de nouveau la cible de moqueries. Interrogé ce jeudi sur Sud Radio à propos d’un tweet de son camarade insoumis Antoine Léaument comparant Emmanuel Macron au maréchal Philippe Pétain, le député LFI de Marseille a semblé ne pas trop comprendre de quoi il était question.
« Je ne connais pas tellement l’histoire de ça, j’apprends aussi. Je ne sais pas qui est Pétain », a -t-il assuré