Abdelkader Merah,Le frère islamiste de Mohamed Merah rejugé au printemps

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Condamné en novembre dernier à 20 ans de réclusion criminelle, Abdelkader Merah sera jugé en appel aux assises de Paris du 25 mars au 18 avril 2019.
Le ministère public avait fait appel du verdict. Alors qu’Abdelkader Merah était condamné en novembre dernier à 20 ans de prison pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle », la cour l’acquittait de l’accusation de complicité des sept assassinats commis par Mohamed Merah à Toulouse et Montauban en mars 2012.
Pour le ministère public, la cour d’assises spéciale de Paris, composée de cinq magistrats, n’avait « pas tiré toutes les conséquences juridiques des faits » examinés au cours des débats, cinq semaines d’un face-à-face tendu entre familles des victimes et des accusés.
C’est pourquoi Abdelkader Merah sera rejugé aux assises de Paris du 25 mars au 18 avril 2019. Idem pour Fettah Malki, condamné à 14 ans de prison pour avoir vendu à Mohamed Merah l’arme et le gilet pare-balles ayant servi à tuer des militaires, des enfants et un enseignant juifs, en connaissant sa radicalisation djihadiste.
L’avocate générale, Naïma Rudloff, avait requis la réclusion criminelle à perpétuité avec une peine de sûreté de 22 ans contre Abdelkader Merah, et 20 ans de réclusion contre Fettah Malki avec une peine de sûreté des deux tiers.
Après le verdict, l’avocat d’Abdelkader Merah, Éric Dupond-Moretti, avait salué une décision respectant les « règles de droit » et des juges ayant su « résister à la pression de l’opinion publique ». Dans son arrêt, la cour soulignait que Mohamed Merah avait « toujours été seul » au moment où il avait commis les sept assassinats, les 11, 15 et 19 mars 2012 à Toulouse et Montauban, avant d’être tué par les forces d’élite de la police le 22 mars.
« S’il partageait bien les motivations » du djihadiste, « aucun élément de la procédure ne montre » qu’Abdelkader Merah « connaissait les objectifs visés et les crimes commis par son frère », avait-elle jugé. Une analyse inaudible pour certaines familles de victimes, à l’instar de Latifa Ibn Ziaten, la mère du premier militaire assassiné, qui avait appelé à « se réveiller pour protéger notre pays ».
Source :
http://www.leparisien.fr/faits-divers/le-frere-de-mohamed-merah-rejuge-au-printemps-23-09-2018-7899534.php

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2 Commentaires

  1. roni dit :

    ce n est pas parce qu il a agi seul qu il n y a pas de complices…

  2. Jacko lévi dit :

    le « bavard » Dupouretti va encore faire ses effets de manches

    il commence a agacer les juges et pas qu un peu, en s’ auto-médiatisant

    allez, encore une fois je dois exprimer mon profond regret de l’ abolition de la peine capitale
    un coup de « bascule a Charlot » et c’était fini; on n’ en parlait plus

    pour « rigoler » il faut savoir que « Le dernier guillotiné de France était un Tunisien. Né en 1949 en Tunisie, Hamida Djandoubi a été exécuté à la prison des Baumettes de Marseille le 10 septembre 1977 pour « assassinat après torture et barbarie »,………………

    édifiant, non ?? 😆

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