Appartement d’un rabbin détruit par un incendie : « La piste criminelle pas avérée, pas de revendication antisémite » annonce le parquet de Grenoble

Deux jours après le violent incendie qui a ravagé l’appartement d’un rabbin ce samedi 5 juillet à Grenoble, le procureur de la République annonce que « la piste criminelle n’est pas avérée » et indique qu’il n’y a pas eu de « revendication antisémite ». Le rabbin aurait déposé plainte à la suite de cet incendie, selon la fille de celui-ci. 48 heures après le violent incendie qui a ravagé plusieurs logements d’un immeuble du quartier Hoche à Grenoble, le travail des enquêteurs se poursuit pour déterminer l’origine des flammes et surtout, s’il s’agit ou non d’un incendie criminel.
Le feu est parti de l’appartement d’un rabbin qui officie à la synagogue Lazare Carnot, en centre-ville de Grenoble. « Les enquêteurs ont recueilli beaucoup d’informations contradictoires, a annoncé ce lundi en fin de matinée Etienne Manteaux, le procureur de la République de Grenoble, la piste criminelle n’est pas avérée à cette heure. Pas de revendication antisémite. »
Aux alentours de 12h30 ce samedi 5 juillet, le feu s’est déclaré au rez-de-chaussée d’un immeuble du quartier Hoche, avant de se propager aux appartements du dessus. Très vite, les pompiers ont été alertés et un important dispositif a été déployé. Des bonbonnes de gaz ont provoqué des explosions blessant huit pompiers pendant les opérations de secours.
À l’heure actuelle, les enquêteurs cherchent toujours à déterminer l’origine de l’incendie. L’appartement d’où sont parties les flammes dispose d’un jardin donnant sur la rue. Le feu, a-t-il pris à l’extérieur de l’appartement ou à l’intérieur ? L’intervention d’un tiers est-elle à l’origine de l’incendie ? Autant de questions auxquelles les enquêteurs tentent de trouver des réponses.
Le rabbin, propriétaire de l’appartement d’où est parti l’incendie, aurait déposé plainte ce dimanche, selon sa fille, jointe par France 3 Alpes.
Aucun habitant n’a été blessé lors de cet incendie, le rabbin et sa famille n’était pas présents à leur domicile au moment des faits. Mais de nombreux dégâts matériels sont à déplorer : au total, quatre familles ont dû être relogées.
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