Bonbonnes de gaz près de Notre-Dame : cinq femmes djihadistes renvoyées aux assises

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Le 4 septembre 2016, une voiture piégée, chargée de six bonbonnes de gaz, avait été retrouvée abandonnée non loin de la cathédrale.
Des juges antiterroristes ont ordonné mercredi le renvoi aux assises du commando de cinq femmes djihadistes démantelé en septembre 2016 après un attentat raté à la voiture piégée aux bonbonnes de gaz près de Notre-Dame de Paris.
Le 4 septembre 2016, une voiture piégée, chargée de six bonbonnes de gaz, avait été retrouvée abandonnée rue de la Bûcherie, non loin de la cathédrale.
Quatre jours plus tard, le 8 septembre 2016, trois femmes de 19, 23 et 39 ans, « radicalisées et fanatisées » préparant « vraisemblablement de nouvelles actions violentes et imminentes » selon le ministre de l’Intérieur de l’époque, Bernard Cazeneuve, sont interpellées à Boussy-Saint-Antoine (Essonne). L’une d’entre elles est grièvement blessée après avoir tenté de poignarder un policier de la DGSI au cours de son arrestation.

Parmi les trois interpellées se trouve Inès Madani, l’une des filles du propriétaire de la voiture incriminée. Cette tentative d’attentat aurait été pilotée depuis la Syrie, selon le procureur de la République de Paris, François Molins. Le djihadiste français Rachid Kassim est notamment soupçonné par les enquêteurs d’avoir été en contact avec Madani via l’application de messagerie cryptée Telegram.
«Nous sommes très satisfaits que les juges aient retenu des qualifications criminelles à la hauteur», s’est félicité Me Laurent-Franck Liénard, avocat des deux policiers.
Parmi les proches renvoyés pour non-dénonciation de crime, se trouve aussi un protagoniste bien connu de l’antiterrorisme: Mohamed Lamine Aberouz, mis en examen dans l’enquête sur l’attentat de Magnanville, en tant que complice présumé du tueur Larossi Aballa. Ce dernier avait un temps envisagé de se marier avec Sarah Hervouët, avant de l’abandonner à son ami Aberouz, devenu le guide spirituel de la jeune femme et dont les juges estiment qu’il ne pouvait ignorer ses projets terroristes.
Cette affaire avait mis en lumière le passage en première ligne des femmes dans le djihad armé sur le territoire français. Il s’agit du premier dossier à être renvoyé aux assises parmi la vague d’attentats et de tentatives d’attentats islamistes qui ont fait 246 morts en France depuis 2015.
Source :
http://www.leparisien.fr/faits-divers/bonbonnes-de-gaz-pres-de-notre-dame-cinq-femmes-djihadistes-renvoyees-aux-assises-10-09-2018-7883418.php

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3 Commentaires

  1. roni dit :

    Aberouz a aide Aballa a ceinture le policier pour mieux le tuer.
    si il etait face a un seul tueur au debut de son agression il ne serait pas mort aujourd hui.

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