Bry-sur-Marne dévoile une statue en hommage à Arnaud Beltrame, héros de Trèbes tué par un terroriste islamiste

Sept ans après son assassinat lors d’une attaque djihadiste, le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, qui s’était volontairement substitué à une otage, est honoré par une statue à Bry-sur-Marne.
Sept ans après l’attentat de Trèbes, la ville de Bry-sur-Marne, dans le Val-de-Marne, rendra hommage ce mardi 27 mai au lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, tombé sous les coups d’un terroriste islamiste en mars 2018. Une statue en bronze à son effigie sera inaugurée à 18 heures, en présence de plusieurs autorités civiles et militaires, dont le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.
La cérémonie se tiendra au 1 boulevard du Général Gallieni. Seront également présents la famille du gendarme, son avocat Me Thibault de Montbrial, la Garde républicaine et de nombreuses délégations policières. Pour l’entourage du ministre, ce moment symbolique vise à honorer le courage d’un homme « dont le sacrifice force l’admiration de la Nation », tout en appelant les jeunes générations à s’engager au service du pays.

Un acte de bravoure devenu symbole national
Le 23 mars 2018, Arnaud Beltrame intervenait lors de la prise d’otage du Super U de Trèbes, dans l’Aude. Il avait alors volontairement pris la place d’une caissière retenue par Radouane Lakdim, un terroriste se revendiquant de l’islam radical. Après plus de trois heures de face-à-face, l’officier avait été assassiné à l’arme blanche avant que le GIGN n’abatte l’assaillant.
Pour Me Thibault de Montbrial, il ne fait aucun doute qu’« Arnaud Beltrame est un héros français » dont le nom s’inscrit « dans la lignée des grandes figures nationales tombées au combat ». L’avocat rappelle que le gendarme « n’a pas seulement accepté la mort, il s’est battu. Et il a aussi permis, indirectement, l’élimination du terroriste ».
À ce jour, plus de 500 communes ont rendu hommage à Arnaud Beltrame, du jamais-vu depuis la Seconde Guerre mondiale. À Bry-sur-Marne, cette commémoration s’inscrit dans une volonté de « réaffirmer des valeurs que l’on croyait oubliées : le don de soi, le patriotisme, le courage », selon le maire Charles Aslangul.
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