Ce soir sur France 2 à 22 :35 :La Couleur de la victoire : la destinée hors du commun de Jesse Owens

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Diffusé ce dimanche sur France 2, La Couleur de la victoire revient sur l’incroyable histoire de Jesse Owens, quadruple médaillé d’or aux Jeux Olympiques de Munich en 1936. Un athlète devenu symbole.
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Depuis des décennies, son nom est devenu synonyme de résistance, de rébellion, de défense des droits. D’exploit sportif aussi, et avant tout finalement. Athlète noir originaire de l’Alabama, petit-fils d’esclaves, Jesse Owens a forgé sa légende en 1936, aux Jeux Olympiques de Berlin. Pensez : triompher dans quatre disciplines, ramener quatre médailles d’or différentes, celles du 100 mètres, du 200 mètres, du relais 4X100 mètres et du saut en longueur (le tout du 3 au 9 août 1936), cela tient de l’exploit inimaginable. Une seule personne à d’ailleurs réussi à égaler cet incroyable record depuis : Carl Lewis, le fameux sprinter américain, aux JO de Los Angeles en 1984.
Mais c’est surtout la portée symbolique de ses victoires qui a inscrit Jesse Owens au firmament de l’histoire du sport, et de l’Histoire tout court. En 1936, les Jeux Olympiques, voulus par Adolf Hitler, devaient surtout servir de propagande mondiale au parti nazi, alors en plein essors, et démonter la supériorité supposée de l’homme blanc et « arien ». C’est donc au nez et à la barbe du « Führer » que Jesse Owens a gagné ses médailles, battant en brèche les idées et le discours du national-socialisme. La légende raconte qu’Hitler aurait refusé de lui serrer la main, ce qui reste sujet à caution.
Après un tel exploit, le retour aux Etats-Unis s’annonçait triomphal. S’il est considéré comme un héros national, Jesse Owens n’aura poutant pas l’occasion d’être reçu par Franklin D. Roosevelt. Alors que son pays est encore en pleine ségrégation, le président américain ne souhaitait pas rencontrer un athlète noir, quelques mois seulement avant de nouvelles élections présidentielles… D’autres athlètes ont ensuite pris le « relais » de Jesse Owens, comme Tommie Smith et John Carlos et leurs poings levés pour les droits des afro-américains aux JO de Mexico en 1968. Jesse Owens est mort en mars 1980 à l’âge de 66 ans.
Source :
https://www.programme-tv.net/news/cinema/212221-la-couleur-de-la-victoire-france-2-medailles-olympiques-hitler-roosevelt-la-destine-hors-du-commun-de-jesse-owens/

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4 Commentaires

  1. José Pahat dit :

    La LDJ , prisonnière du mythe jesse Owens? Bien sûr un black chez les nazis…la colère.. noire rentrée du nabot moustachu., etc. Tous les clichés et autres poncifs ..
    L’avez- vous entendu déclarer sa flamme pour l’Allemagne qui l’avait si bien reçu? N’aurait- il pas été déçu de ne pas rencontrer l’adolf?
    Bref, un sportif doué mais un demeuré mignonnet qui n’a rien compris au film.. un footeux avant l’heure… un héros(?), un résistant? … allons donc !!! Et celles et ceux qui sont morts dans les geôles nazies où exécutés parce que opposants, comment les appelez- vous?

    • liguedefensejuive dit :

      Nous ne sommes prisonniers d’aucun mythe mais l’Histoire de Jesse Owens est néanmoins intéressantes à découvrir.
      lire ci dessous un article de Causeur de 2015:
      ddeutsche Zeitung/ Rue des archives.
      Organisés du 1er au 16 août 1936, les JO de Berlin ont fait couler des flots d’encre. Avant même leur ouverture, la presse du monde entier s’était interrogée sur la nécessité de participer à une fête confiée à un pays qui, depuis sa désignation en 1931, avait nettement viré à la dictature. On avait malgré tout décidé d’y aller et ce furent presque 4 000 athlètes de 49 pays qui participèrent aux épreuves. Seule l’Espagne républicaine avait formellement boycotté ces XIe Olympiades auxquelles l’URSS n’était pas invitée. Dans la capitale du Reich, Goebbels avait donné de fermes instructions pour que l’accueil des visiteurs étrangers soit parfait et que tout signe d’antisémitisme soit gommé. Les organisateurs teutons avaient veillé à ce qu’il ne manque pas un seul bouton de guêtre, ajoutant même quelques belles trouvailles dont la principale fut l’introduction de la flamme olympique, transportée en relais depuis la Grèce. Pendant les compétitions elles-mêmes, les controverses reprirent cependant, avec en point d’orgue la décision de la délégation américaine de modifier son équipe de relais en remplaçant deux athlètes juifs, Marty Glickman et Sam Stoller, par leurs coéquipiers noirs Jesse Owens et Ralph Metcalfe. Les responsables de ce faux pas ont toujours nié avoir voulu complaire à leurs hôtes, ce qui n’a pas empêché le Comité olympique américain de « réhabiliter » et de présenter ses excuses à Glickmann et Stoller, en 1998. Cela fit une belle jambe au second : il était mort depuis treize ans.

      Quoi qu’il en soit, au soir du 16 août, rares furent ceux qui trouvèrent à redire sur la réussite de l’événement, encore rehaussée aux yeux du gouvernement du Reich par la victoire de ses sportifs qui remportèrent 89 médailles, loin devant les États-Unis (156) et l’Italie (22). C’est bien après la cérémonie de clôture que s’imposa un autre scandale : Hitler aurait quitté le stade et refusé de serrer la main à Jesse Owens après sa victoire au saut en longueur (14 août), venant après celles du 100 mètres (13 août), en attendant celles du 200 m (15 août) et du relais 4 x 100 m (9 août).

      Qu’Hitler ait été raciste ne fait pas le moindre doute. Qu’il n’ait guère goûté qu’un athlète noir domine ses compétiteurs blancs non plus. Mais il semble bien que « l’épisode Owens » soit une légende.

      et un extrait de sa fiche Wikipedia:

      Une des légendes qui entourent la participation d’Owens aux Jeux raconte qu’Hitler, furieux de voir un Noir triompher, aurait refusé de lui serrer la main.

      En fait, le 2 août, Hitler reçoit dans sa loge des athlètes allemands vainqueurs des épreuves du jour pour les féliciter, puis il quitte le stade avant que l’athlète américain noir Cornelius Johnson, qui a remporté le concours du saut en hauteur, ne reçoive sa médaille. Les officiels font alors savoir au chancelier allemand qu’il doit, soit féliciter tous les vainqueurs, soit n’en féliciter aucun22,24. Hitler choisit de ne plus en féliciter aucun et rien n’indique que cette décision ait pu viser Owens en particulier25.

      Owens, pour sa part, affirma dans ses mémoires qu’Hitler ne l’avait pas snobé et lui avait fait un signe de la main lorsqu’il était passé devant sa loge : « Quand je suis passé devant le chancelier, il s’est levé, a agité la main vers moi, et je lui ai fait un signe en retour. Je pense que les journalistes ont fait preuve de mauvais goût en critiquant l’homme du moment en Allemagne » (« When I passed the Chancellor he arose, waved his hand at me, and I waved back at him. I think the writers showed bad taste in criticising the man of the hour in Germany. »)26. Et Jesse Owens ajoute à ce propos : « Hitler ne m’a pas snobé, c’est notre Président qui m’a snobé. Le Président ne m’a même pas envoyé un télégramme. »27, ajoutant également « Après ces histoires d’Hitler qui m’aurait snobé, à mon retour aux États-Unis, je ne pouvais pas m’asseoir à l’avant des autobus, je devais m’asseoir à l’arrière, je ne pouvais pas vivre là où je le voulais »28, pointant du doigt la ségrégation raciale aux États-Unis de l’époque.

      En 2009, le journaliste sportif allemand Siegfried Mischner affirme que Jesse Owens avait en sa possession une photo de lui-même serrant la main à Adolf Hitler, et dit par ailleurs avoir assisté en personne à la poignée de main, mais que la presse avait alors décidé de ne pas publier la photo pour ne pas donner une image positive du dirigeant du Troisième Reich

  2. José Pahat dit :

    Cette mise au point nécessaiire n’a rien à voir avec la présentation initiale très lénifiante.
    Merci.

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