C’est quoi le Palestine Cola, cette boisson dont Ersilia Soudais fait la promotion ?

L’ANTISÈCHE. Dans le sillage du conflit israélo-palestinien, une boisson, qui se présente comme une alternative au Coca-Cola, fait de plus en plus parler : le Palestine Cola. Mais de quoi s’agit-il ?
« Vous connaissez le Palestine Cola ? Et bien contrairement au Coca-Cola, cette boisson n’a pas le goût du sang », se targue la député LFI Ersilia Soudais dans une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux au cours de l’université d’été du parti mélenchoniste. Ce Palestine Cola, c’est une boisson gazeuse au « goût intense et engagé » (selon ses adeptes), qui connaît un succès florissant auprès des militants de la cause palestinienne.

L’obésité est un fléau pour la jeunesse occidentale. Voir une élue, Ersilia Soudais, influenceuse de placements de produits, faire la promotion d’un soda bourré de sucre et de colorants est consternant.
Le palestinisme est dangereux pour la santé.pic.twitter.com/HW2C0VscuF

— Rachel KHAN®️ (@KhanNRachel) August 24, 2025

L’idée est simple : une canette de soda reprenant les codes de l’entreprise Coca-Cola, à la différence près que, contrairement à celle de la multinationale américaine, celle de Cola Palestine est décorée d’un olivier et d’un keffieh afin de « se distinguer par son engagement social et éthique ». L’entreprise, créée par deux frères suédois d’origine palestinienne, reverserait 10 % de ses recettes à des actions humanitaires en Palestine. « Savourez la différence, soutenez une cause », fait valoir la marque suédoise sur son site internet.
Qui fait la publicité du Palestine Cola ?
Le Palestine Cola est principalement vendu en ligne, sur des sites tels que Jebalia, mais aussi lors d’événements, comme au Salon de l’Algérie, organisé fin mai à Lyon, ou encore aux Amfis de LFI la semaine dernière. La marque fait valoir plusieurs arguments de vente, tels que le fait de soutenir « l’économie locale » et de défendre « l’identité culturelle » palestinienne. Surtout, elle se présente comme une alternative à d’autres marques accusées de soutenir Israël.

Des appels au boycott sont en effet régulièrement lancés et relayés par des élus comme Rima Hassan, mais aussi des artistes. C’est notamment le cas de la chanteuse et actrice Camélia Jordana, connue pour ses prises de position militantes. Celle-ci se vantait, en mai dernier, de son soutien apporté au bénéfice de la cause palestinienne en boycottant plusieurs enseignes référencées comme pro-israéliennes. Parmi elles : McDo, Nike ou encore Coca-Cola, considérées comme des « complices du génocide et de l’occupation » dans la bande de Gaza – selon les termes du mouvement BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions),
Si la célèbre marque américaine de sodas et particulièrement visée, ce serait notamment en raison de l’exploitation « d’un centre de distribution régional et des chambres froides dans la zone industrielle de la colonie [israélienne] d’Atarot », située en Cisjordanie occupée. C’est notamment pour cette raison que Camélia Jordana affichait fièrement ne pas avoir « bu un Coca depuis le 7-Octobre » afin de protester contre l’opération israélienne menée dans la bande de Gaza en réponse à l’attaque terroriste du Hamas le 7 octobre.
SOURCE LE JDD

Rappelons que COCA COLA fait partie des marques boycottées par le BDS