Des Bulgares jugés à l’automne après les tags antisémites sur le Mémorial de la Shoah

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Trois suspects extradés et un quatrième en fuite seront jugés pour les dégradations du Mémorial de la Shoah en mai 2024, dans une affaire à forte dimension géopolitique.
Le procès de l’affaire des “mains rouges” s’ouvrira à l’automne à Paris. Dans la nuit du 13 au 14 mai 2024, 35 silhouettes de mains ont été peintes sur le Mur des Justes du Mémorial de la Shoah. Ce symbole, interprété comme une référence au lynchage de soldats israéliens à Ramallah en 2000, a suscité une vive émotion dans tout le pays.
L’un des suspects avait été surpris en flagrant délit par un agent de sécurité avant de prendre la fuite. Grâce à l’analyse des vidéos, des communications et des réservations d’hôtel et de vols, les enquêteurs ont pu identifier les suspects. Trois d’entre eux ont été arrêtés et extradés depuis la Croatie et la Bulgarie. Le quatrième, suspecté d’avoir organisé la logistique de l’opération, est toujours en fuite mais sera jugé en son absence.
Les soupçons dépassent la simple dégradation. Le parquet évoque l’hypothèse d’une manœuvre de déstabilisation orchestrée par les services russes. Selon les magistrats, cette action s’inscrirait dans une stratégie d’influence plus large visant à attiser les tensions en France par l’intermédiaire de proxies, personnes rémunérées ponctuellement via des réseaux tiers.
Les avocats des suspects s’emploient à minimiser l’implication de leurs clients. “Mon client n’était qu’un simple suiveur, une pièce rapportée. Il n’avait pas conscience du lieu concerné”, a affirmé Me Camille Di Tella. Le procès s’ouvrira par une audience de procédure le 11 septembre. L’audience au fond, elle, pourrait se tenir fin octobre. Les quatre prévenus encourent jusqu’à sept ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.
Source
https://mesinfos.fr/

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