Des jeunes exclus du parc du Futuroscope pour des saluts nazis dans l’attraction Objectif Mars

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C’est un phénomène identifié depuis environ six mois par les responsables du parc du Futuroscope. Une douzaine de jeunes espagnols et français ont été exclus pour des saluts nazis au sein de l’attraction Objectif Mars. Dernier incident en date : ce mardi 17 juin, comme l’a révélé La Charente Libre.
Un lycéen d’origine espagnole qui se trouvait en sortie scolaire a été exclu mardi 17 juin du parc du Futuroscope puis entendu avec un interprète à la gendarmerie de Jaunay-Marigny. Il lui est reproché d’avoir réalisé un salut nazi, bras tendu, lors de la photo finale qui se déclenche à l’issue de l’attraction Objectif Mars. Les personnels du parc qui ont en visuel sur des écrans ces photos, ont aussitôt alerté les gendarmes.
Il faut dire que ce n’est pas la première fois que l’incident se produit : « Depuis le début de l’année, cela est arrivé une petite douzaine de fois avec des collégiens et des lycéens, français et espagnols » confirme le chargé de communication du Futuroscope, Jérôme Neveux. « S’agit d’un challenge, un défi que se lancent des jeunes sur les réseaux sociaux ? Nous n’en savons rien. Nous avons juste constaté que le phénomène a débuté peu après l’intronisation de Donald Trump aux États-Unis et le geste d’Elon Musk sur scène ». Un bras tendu du patron de Tesla et SpaceX, et qui avait suscité la polémique.
Pourquoi uniquement à l’issue de l’attraction Objectif Mars ? Faut-il y voir un lien avec les ambitions d’Elon Musk d’envoyer des navettes spatiales sur la planète rouge ? Les enquêteurs ont, à chaque fois, obtenu des réponses assez peu probantes, ne permettant pas d’arriver à une conclusion claire.
La loi, elle, ne souffre d’aucune confusion en matière de salut nazi : le geste peut être considéré comme une incitation à la haine raciale et s’apparenter à de l’apologie de crime contre l’humanité. Au Futuroscope, on prend l’affaire au sérieux : « à chaque signalement, la sécurité intervient, la personne est exclue du parc, avec interdiction de revenir, et confiée à la gendarmerie ».
Source

https://www.francebleu.fr/

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