Français rentré de Syrie, Nicolas Moreau est jugé aujourd’hui par le tribunal correctionnel de Paris.

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De paisibles plages de l’île d’Oléron (Charente-Maritime) aux opérations kamikazes menées par Daech en Irak ou en Syrie. C’est le glaçant parcours de Nicolas Moreau, jeune Français de 32 ans, jugé cet après-midi par le tribunal correctionnel de Paris, pour s’être rendu, entre janvier 2014 et juin 2015, en zone de combats irako-syrienne.

La justice et les enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ont découvert son exil en Syrie à l’occasion du procès de son frère cadet, Flavien, en novembre 2014. Premier djihadiste français jugé après son retour, il avait alors indiqué que son aîné était également parti lutter contre les troupes de Bachar al-Assad, avant d’écoper d’une peine de sept ans de prison…

Il servait des dignitaires de daech dans son restaurant

Décrit comme « intelligent » et doté d’un « fort caractère », Nicolas Moreau s’est montré volubile lors de ses premières auditions par la DGSI. Puis le jeune homme, né en Corée du Sud et adopté à l’âge de 4 ans, a réclamé une immunité, prétendant détenir de précieuses informations pour éviter la commission d’attentats en France.

Auparavant, le djihadiste a précisé qu’il avait tenu, entre juillet et octobre 2014, un « petit restaurant » à Raqqa, fief de Daech, et où il avait eu l’occasion de servir plusieurs hauts dignitaires du groupe terroriste. Une « proximité » qui lui aurait notamment permis d’en apprendre plus sur le fonctionnement du groupe EI. Nicolas Moreau a ainsi évoqué l’existence de services secrets, baptisés Emni, chargés de faire la chasse aux espions mais aussi de recruter des volontaires pour « commettre des attentats en Europe ». Dans la foulée, il a aussi confié connaître Abdelhamid Abbaoud et les deux « frères » morts lors de l’assaut donné par les policiers belges du côté de Verviers, en janvier 2015, contre une planque abritant des terroristes.

Réentendu cinq jours après les attentats du 13 Novembre, le même a encore fait une troublante déclaration. « Si vous tombez sur Abaaoud dit Abou Omar al-Belgiki, les écoles de formation là-bas nous apprennent que, s’il est dans l’entrée d’un immeuble, il doit disposer d’assez d’explosifs pour faire sauter une voiture et s’échapper. » Le même jour, le corps du coordinateur des attaques les plus meurtrières jamais commises en France était identifié parmi les décombres de l’appartement de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) dans lequel un de ses complices avait déclenché sa ceinture d’explosifs

Source :
http://www.leparisien.fr/faits-divers/le-djihadiste-voulait-negocier-de-precieuses-informations-14-12-2016-6452586.php

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3 Commentaires

  1. capucine dit :

    pourquoi n’est il pas allé jusqu’au bout de son idéologie au lieu de revenir en France ? Ah parce que la Syrie était devenu un enfer pour cet islamiste français !

  2. roni dit :

    il est revenu car cest un peureu il va profiter du confort de la france.
    tous ces soit disant francais qui rentrent de syrie sont des traitres ils devraient etre incarceres dans des prisons type alcatraz.

  3. Samuel dit :

    Il est pas beau

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