IL Y A 74 ANS LE NAZI FRANÇAIS BRASILLACH ETAIT FUSILLE

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Robert Brasillach né le 31 mars 1909 à Perpignan, fusillé le 6 février 1945 au fort de Montrouge, à Arcueil, est un écrivain, journaliste et critique de cinéma français.
Outre ses activités littéraires, il est surtout connu pour son engagement politique à l’extrême droite : formé à l’Action française, il évolue vers le fascisme dans les années 1930 (tout en continuant d’écrire dans L’Action française). Sous l’Occupation, il devient rédacteur en chef du journal collaborationniste et antisémite Je suis partout. Il est ensuite jugé pour ses écrits politiques1, condamné et fusillé durant l’épuration.

Quand Brasillach savait l’extermination des juifs
Dans « L’Inédit de Clairvaux », Rebatet affirme qu’en 1943 Brasillach évoquait l’extermination des juifs, qu’il dira ignorer durant son procès en 1945.
Par Saïd Mahrane
C’était la défense commune, quasiment la seule possible, martelée et parfois pleurée à la barre du tribunal par les collaborationnistes, écrivains compris, prenant des accents de sincérité ou exprimant une rage faussement authentique pour convaincre les juges, en 1945, de leur innocence. Fascistes, pétainistes, lavalistes, doriotistes, ils ignoraient tout, vraiment tout, disaient-ils, de l’existence des chambres à gaz, de l’extermination des juifs, du sort qui leur était réservé à Dachau, Auschwitz, Treblinka… Il en était même qui affichaient une moue nauséeuse lorsqu’on leur détaillait l’horreur nazie ou qui soudainement mettaient quelque « nuance » dans leur antisémitisme.
Telle fut la défense de l’écrivain antisémite Robert Brasillach, condamné à mort et exécuté le 6 février 1945 au fort de Montrouge. Une défense qui s’effrite sérieusement aujourd’hui, soixante-dix ans après son procès, à la lecture d’un passage de L’Inédit de Clairvaux, texte rédigé par Lucien Rebatet entre Noël 1947 et novembre 1949 durant sa détention – et disponible dans Le Dossier Rebatet (Robert Laffont, collection Bouquins). L’auteur du best-seller de l’Occupation Les Décombres, lui aussi condamné à mort en novembre 1946 avant de voir sa peine commuée en peine de travaux forcés, rapporte dans cet Inédit de Clairvaux, épais de 644 pages, un échange, ô combien, troublant et instructif.
« Nous ne pouvons pas avoir l’air d’approuver ça »
Nous sommes en 1943, Robert Brasillach revient du front de l’Est où il accompagna les services de la propagande nazie et Fernand de Brinon, le délégué du gouvernement français dans les territoires occupés.
Brasillach : « Je pense qu’il ne faut plus parler des juifs, c’est devenu inutile et choquant. »
Rebatet proteste : « Non, tu vas trop loin !
– Je suis allé en Pologne ce printemps, j’ai vu les ghettos, je sais ce qui se passe dans ceux de Lodz, de Lwow, de Varsovie. C’est le massacre ou l’extermination par la faim. Nous ne pouvons pas avoir l’air d’approuver ça.
– Mais Robert, tu parlais tout à l’heure de la doctrine ! Si l’antisémitisme n’en fait plus partie ! Il me semble qu’il est plutôt fondamental…
– Je ne dis pas, bien sûr, que nous devons cesser d’être antisémites. Mais il y a un ton que nous ne pouvons plus employer à propos des juifs. Et nous avons des sujets beaucoup plus urgents à traiter ! »
Brasillach semble douter. Une note en bas de page de l’historienne, grande spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, Bénédicte Vergez-Chaignon fait état d’un passage « crucial » puisqu’il suggère que « Brasillach avait eu des informations sur la Solution finale ». Dès 1943, le rédacteur en chef de Je suis partout emploie donc les termes de « massacre » et d’« extermination », alors que la propagande antisémite de l’époque faisait croire que les déportations de juifs servaient à peupler des contrées dans l’est de l’Europe…
« Brasillach ne va pas jusqu’au bout de sa logique »
Interrogée par Le Point, Bénédicte Vergez-Chaignon relève que, si Brasillach est « soudain pris par le doute et se replie sur quelque chose de sentimental, il ne va pas jusqu’au bout de sa logique qui aurait dû être la rupture ». En outre, ce passage, selon l’historienne, ne ferait « qu’accroître la culpabilité de Lucien Rebatet qui ne voulait pas entendre ce que lui disait Robert Brasillach ». Le témoignage résonne d’autant plus fort qu’il émane d’une des plus proches fréquentations de Brasillach et qu’il est daté de 1947, soit quatre ans seulement après cet échange.
Condamné à mort au terme de ce qui fut l’un des procès les plus symboliques de la Libération, Brasillach a payé ses articles antisémites et dénonciateurs publiés dans son hebdomadaire du vendredi, ses appels au meurtre de Georges Mandel et sa phrase désormais bien connue : « Il faut se débarrasser des juifs en bloc et ne pas garder les petits. » Ses proches, au premier rang desquels sa mère et son beau-frère Maurice Bardèche, ont vu dans ce propos une forme d’« humanisme » de la part de l’écrivain vis-à-vis des enfants juifs qu’il ne fallait « pas séparer de leurs mères »…
Plus tard, Bardèche, qui fut lui aussi incarcéré à la Libération, affirmera : « Durant la période de la guerre, personne n’a entendu parler de ce qui se passait dans les camps de concentration. Brasillach ne l’a jamais su. » Par ses écrits, Lucien Rebatet prouve le contraire et permet ainsi de poser un regard nouveau sur l’histoire de la collaboration. Et, plus particulièrement, sur la personne de Robert Brasillach.
SOURCE :

https://www.lepoint.fr/societe/quand-brasillach-savait-l-extermination-des-juifs-13-10-2015-1973046_23.php
Comme tous les ans quelques dizaines de nostalgiques du régime de Vichy se réuniront au cimetière de Charonne 119 Rue de Bagnolet 75020 Paris Samedi 9 fevrier vers 10h30 en Hommage à Robert Brasillach en prenant soin de cacher son homosexualité (perversion juive d’après eux)

Dans le même cimetière ils n’oublieront pas de se recueillir devant la tombe de la vermine antisémite Edouard Drumont

happywheels

18 Commentaires

  1. Franccomtois dit :

    D´un autre côté:

    Ca commence mal : la tête de liste Les Républicains pour les Européennes fait l’éloge de la rappeuse antijuive Keny Arkana

    Article du « Monde Juif ».

  2. In Memoriam dit :

    Que sa poussière brûle encore longtemps en enfer !

  3. Jacko lévi dit :

    il y a quelques années avec ma soeur nous avons fait une balade dans ce ravissant cimetière de Charonne ( a visiter, ça vaut la découverte)
    son chien, un golden retriever (bormal ,golden, ma soeur est juive ! 😆 ) a eu la riche idée de lever la patte pour uriner sur sa tombe

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Tombe_Robert_Brasillach,_Cimeti%C3%A8re_de_Charonne,_Paris.jpg

    aussitot pissé, je l’ ai alors dirigé vers la tombe de son beau frère ,Maurice Bardèche,qui est a proximité pour qu il continue a se vider la vessie
    Bardèche avait épousé la soeur de Brasillach le dechet fusillé a 35 balais, et aussi homosexuel notoire ( comme chacun sait selon ces crevures , c’est une tare juive…)

    il manque a ce rond point des fumiers français, la présence d’ un Rebattet qui doit etre enterré quelque part dans l’ Ain je crois….ou dans l’ isère

    si vous en avez l’ occasion emmenez chier votre clébard sur ces dalles de la honte

    pauvre General La Fayette, héros Français de l’ indépendance Americaine, enterré dans ce même cimetière….

    PS si vous n’ avez pas de chien, vous pourrez en profiter pour cracher, voire dégueuler, sur les tombes des deux beaux-frères

  4. Jacko lévi dit :

    chers LDJ

    « Dans le même cimetière ils n’oublieront pas de se recueillir devant la tombe de la vermine antisémite Edouard Drumont »

    mais, Drumont, celui de la « libre parole » , le torturé de « la France Juive  » est enterré au Père Lachaise, il me semble ??

    • liguedefensejuive dit :

      Vous avez raison Remarquons que Drumont est enterré juste a coté de Stavisky

      http://img.over-blog-kiwi.com/0/99/13/66/20160119/ob_1c163e_tombe-de-stavisky.jpg

      Juif russe, il fut naturalisé français en 1910. Il ne tarda pas à se faire connaître de la justice par une série d’escroqueries et de chèques sans provision. Inexplicablement, les plaintes déposées contre lui n’aboutirent jamais et les procès furent sans cesse repoussés. Il fut le héros involontaire de l’une des plus grandes crises antiparlementaires de la Troisième république : impliqué dans une affaire d’escroqueries au Crédit Municipal de Bayonne, l’affaire démarre à partir du moment où on le retrouve « suicidé » par la police dans un chalet de Chamonix. La droite de Maurras s’empare des faits et le gouvernement est accusé d’avoir tué Stavisky car il en savait trop sur des parlementaires et des ministres corrompus.

      Les événements provoquent la chute du gouvernement Chautemps, mais l’extrême-droite décide de manifester : le 06 février 1934, la manifestation tourne à l’émeute et est réprimée par la police, faisant plusieurs victimes. Cetet journée est généralement considérée comme l’acte de naissance du Front Populaire, la gauche française ayant pris conscience du danger représenté par l’extrême-droite.

      Ironie assez macabre, la tombe de Stavisky ornée d’une croix catholique se trouve dos-à-dos avec celle d’Edouard Drumont, l’un des plus féroces antisémites français.

  5. Jacko lévi dit :

    allez! une petite excursion dans ce cimetière de Charonne et un vrai roman a lire , trés intéressant ( je viens d’ y apprendre que tous les Bauër ne sont pas juifs, au vu d’ une tombe avec un crucifix)

    https://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article288

  6. AZERTY77 dit :

    Qu’il brûle en enfer!!! NI PARDON NI OUBLI!!!

  7. vrcngtrx dit :

    (digression)
    en parlant de pourritures, ces jours-ci je visionnais des reportages sur l’horreur de Oradour. Dans de nombreux autres cas, on découvre que les responsables ont échappé à une sentence exemplaire, voire qu’ils ont écoulé des jours paisibles jusqu’à leur dernier souffle :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Maill%C3%A9#Responsabilit%C3%A9s_et_poursuites_p%C3%A9nales

    Aux négationnistes, aux quenellistes, à celles et ceux qui par haine du Juif honorent le blason des anciens démons, qu’ils sachent que des français n’oublient pas, que ces français veillent encore et pour toujours :
    http://battements-de-loire.com/?tag=massacre-de-maille
    http://kz-beendorf.hebfree.org/traducteurbiographies-de-deportees.html

  8. Ben dit :

    A noter également l’agression de la salope de Vincent Lapierre ds une manif des GJ a Toulouse.
    Même si je ne les aime pas, je dois reconnaître que sur ce coup les antifa ont fait œuvre de salubrité publique 🙂

    • vrcngtrx dit :

      salubrité publique c’est vite dit : ces agressions finissent par créer de l’empathie envers les quenellistes et autres extrème-droitards déguisés en reporters démocrates, ça les victimise et leur donne de la légitimité, donc de la crédibilité surtout qu’ils ne manqueront pas d’exploiter ces agressions en les surexposant aux yeux du public
      On sait comment ça se passe ensuite dans les commentaires : ce sont les antifas et l’extrème-gauche protégés par le pouvoir et commandités par la juiverie le crif bla bla bla etc.

  9. Jacko lévi dit :

    quel aimable spectacle!! 😆

    «  »Ironie assez macabre, la tombe de Stavisky ornée d’une croix catholique se trouve dos-à-dos avec celle d’Edouard Drumont, l’un des plus féroces antisémites français. » »

    Stavisky qui fut « suicidé » de deux balles tirées qu il « se » tira dans la nuque -a bout portant- (bienvenue au Club des Boulouque, Boulin et autres Beregovoy 😆 – était bien un escroc Juif, russe, qui avait réussi a mouiller et corrompre des quantités d’ hommes politiques ( dire qu on a osé comparer le voyou marocain Benallah, a ce génie .. faut pas manquer d’ air !! 😆 )

    en effet sa tombe est adossée a celle de Drumond, celui qui me permet de me réjouir en feuilletant son Grand Oeuvre : La France Juive….en deux tomes! et ou j’ ai découvert il y a bien longtemps que la France NOUS appartenait …:lol:

    et en effet, jamais compris cette croix sur sa tombe en toute sa longueur?
    choix de son épouse qui s’ enfuira aux etats unis ? de son fils qui sera incinéré au cimetière de Bonneuil 94 ??

    qu importe, il aura plus que le préfet Chiappe, marqué toute son époque…ramassant au passage la légende du « beau Serge »….expression qui passera dans le langage populaire…et pourtant ce type était plutot moche, avec ou sans moustache…illustration du dicton qui veut que pourri de fric , le plus laid devient beau aux yeux de se courtisans

  10. vrcngtrx dit :

    « poser un regard nouveau sur l’histoire de la collaboration »
    Attention aux yeux, ces gueules de sales enculés sont insupportables à regarder
    .

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