Judée Samarie -Projet E1 : silence approbateur américain

Jusqu’ici, les États-Unis avaient constitué le frein le plus efficace à sa mise en oeuvre,.le retour de Donald Trump à la Maison Blanche change la donne.
Le projet E1, qui consiste à étendre les implantations israéliennes entre Jérusalem et Maalé Adumim, n’est pas une nouveauté. Conçu dès les années 1990, il avait été relancé par Benyamin Netanyahu en 2012 et 2020, mais jusqu’ici, la pression internationale, percevant qu’il mettait fin à la perspective d’un État palestinien, avait systématiquement freiné Jérusalem dans sa mise en œuvre.
À l’annonce de sa reprise, les condamnations internationales n’ont pas tardé. Dans une déclaration conjointe une vingtaine de pays -France, Royaume-Uni, Espagne, Canada, Japon et Australie- ont qualifié le projet d’« inacceptable » et de « violation du droit international ». Mais si jusqu’ici, les États-Unis constituaient le frein le plus efficace aux ambitions israéliennes -sous l’administration Biden, la dernière mouture du projet avait été rejetée en 2023- le retour de Donald Trump à la Maison Blanche change la donne en Judée-Samarie. Dès 2025, il annonçait lever les sanctions imposées aux habitants juifs les plus radicaux des implantations. La nomination de l’évangéliste Mike Huckabee comme ambassadeur en Israël, qui considère la région comme la Judée et la Samarie bibliques, a clairement indiqué le ton. Depuis l’annonce de la reprise du projet E1, Washington se contente donc d’un soutien discret, rappelant le 14 août que « la stabilité en Judée-Samarie garantit la sécurité d’Israël ».
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https://israj.media-j.com/