La Défense (92) : Le Pakistanais Ali Hassan Rajput, qui a assassiné de 15 coups de couteau le professeur John Dowling, ne sera pas jugé car son état mental ne le permet pas

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L’homme, qui a poignardé à mort un enseignant du pôle Léonard-de-Vinci, à La Défense, en décembre 2018, ne sera jamais jugé. La chambre de l’instruction a tranché, ce mardi.
Il n’y aura donc pas de procès aux assises. Ce mardi, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Versailles a tranché le sort d’Hassan Rajput, l’homme qui a tué John Dowling devant le pôle Léonard-de-Vinci, à La Défense, le 5 décembre 2018. C’est bien lui le meurtrier, la chambre de l’instruction considère que les « charges sont suffisantes » pour l’affirmer.

Mais en raison de ses troubles psychiques, « une psychose paranoïaque » selon les experts, Hassan Rajput ne peut être jugé. Il est déclaré pénalement irresponsable. Aussi la chambre de l’instruction a ordonné son « hospitalisation complète, sous contrainte ».
Arrivé en France en septembre 2016, Hassan Rajput avait intégré le campus universitaire de La Défense. Mais le comportement de l’homme inadapté notamment envers les femmes le conduit rapidement à son exclusion d’autant que son premier semestre n’est pas validé. Hassan Rajput ne fait pas renouveler son titre de séjour et devient sans domicile. Durant plusieurs mois l’homme développera une profonde rancœur envers l’université et plus particulièrement John Dowling, responsable de « ses échecs » selon lui.

John Dowling d’origine irlandaise était âgé de 66 ans et officiait depuis une vingtaine d’année au pôle universitaire Léonard de Vinci
L’homme va alors régulièrement arpenter les abords du campus Léonard de Vinci jusqu’à cette journée macabre du 5 décembre. Alors que John Dowling, 66 ans sort du Pôle Universitaire pour aller manger, Hassan Rajput va à sa rencontre. Une discussion calme s’engage entre les deux hommes. Mais subitement Hassan Rajput attrape John Dowling par le bras, sort un couteau et frappe à quinze reprises, au cou, au thorax, à la tête.
« L’irresponsabilité pénale de son agresseur occulte le mobile du crime »
Devant les magistrats, le 30 mars dernier, ce Pakistanais de 40 ans avait dit vouloir rentrer dans son pays, pour y être soigné auprès de sa famille. Vœu non exaucé, il est retourné à l’unité pour malades difficiles, où il séjournait déjà dans le cadre de sa détention provisoire. Lors de cette audience publique d’un genre particulier, rendue possible par la loi sur la rétention de sûreté de 2008 pour compenser l’absence de procès, Hassan Rajput avait été interrogé sur ce jour de décembre où il a surgi devant son ancien professeur, John Dowling, pour le frapper de vingt-sept coups de couteau, dont trois mortels.
Apathique, le regard perdu, le Pakistanais avait raconté une histoire de caricatures du prophète que l’enseignant aurait montré en cours. Épisode sorti de l’imagination d’Ali Hassan Rajput, comme ces propos anti-musulmans qu’il prête au professeur. « M. Dowling, homme de paix, n’a jamais prononcé ces mots », avait plaidé Me Roger Ribault, avocat des proches de la victime, qui avait insisté à l’audience sur la dimension terroriste du crime.
« La menace qu’il représentait n’a pas été évaluée »
Il n’a jamais accepté la sanction, revenait régulièrement sur le parvis du campus, s’en faisait chasser par les agents de sécurité. Sans travail, sans domicile, il s’est enfoncé dans les difficultés, tout en nourrissant une profonde rancœur à l’endroit de l’établissement universitaire.
« La menace qu’il représentait n’a pas été évaluée par ceux qui la connaissaient », appuie Me Ribault, dont les clients « regrettent le peu d’attention apportée par la justice aux conditions de la mort de John Dowling sur les lieux où il enseignait. »
« Il a été assassiné et l’irresponsabilité pénale de son agresseur occulte le mobile du crime », commente encore l’avocat de la famille.
Le juge d’instruction chargé de l’affaire survenue dans la matinée du mercredi 5 décembre 2018 a selon le quotidien saisi la chambre de l’instruction pour faire constater l’irresponsabilité pénale du meurtrier suite à un diagnostic de deux collèges d’experts. Ce pakistanais de 39 ans, ancien élève de John Dowling souffre d’une « psychose paranoïaque avec une thématique persécutive », selon le premier collège d’experts.
Après son geste Ali. avait été immédiatement appréhendé par deux étudiants témoins de la scène. Ils seront rejoints par le responsable de la sécurité du campus et d’autres agents qui avaient observé le meurtre via une caméra de surveillance qui immortalisait toute la scène. John Dowling succombe lui presque immédiatement à ses blessures dans les bras de l’un des étudiants venu à son secours.
Devant les enquêteurs Ali avait affirmé avoir voulu venger le prophète Muḥammad, insulté par John Dowling en classe selon ses dires. Ali a affirmé aux enquêteurs et au juge que John Dowling était « contre l’Islam », et il aurait présenté « un dessin insultant » le prophète mais aussi « une photo entre un homme et une femme qui n’est pas naturelle ». Au lendemain de son acte, Ali dira aux enquêteurs n’avoir aucun regret. « Je suis tranquille, apaisé. C’était un poids pour moi ».
Source :
https://envahis.com/la-defense-92-le-pakistanais-ali-hassan-rajput-qui-a-assassine-de-15-coups-de-couteau-le-professeur-john-dowling-ne-sera-pas-juge-car-son-etat-mental-ne-le-permet-pas/

Le complotisme effréné de Ali Hassan Rajput


lire l’article en cliquant sur le lien ci après

https://www.conspiracywatch.info/le-complotisme-effrene-de-ali-hassan-rajput-lassassin-de-lenseignant-tue-a-courbevoie.html

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9 Commentaires

  1. joseparis dit :

    Il a du dire qu’il était sous l’emprise du cannabis, ça excuse tout. Ils doivent partager la même chambre avec Traoré, et doivent bien se marrer de la justice Française. Ils continuent de fumer des pétards en attendant d’être libéré, et de pouvoir recommencer à tuer. Merveilleuse justice Française qui prend fait et cause pour ses bourreaux.

  2. Poissonchat dit :

    Encore? Je crois que je viens de comprendre la loi:a chaque fois qu on coupe une tête au nom d allahakbar,on est irresponsable(même plus besoin de cannabis apparemment).

  3. Franccomtois dit :

    Sans vouloir faire le tire au flanc je remet ici une partie d´un de mes commentaires qui me semble t-il correspond tout á fait au sujet:
    Serait-ce la fin de regne(au moins l´annonce) de cette religion que l´on appelle islam?Tout ces suicidaires,toute cette violence qui se dégage de ses membres,leurs propos completement décousus sur tout les sujets,leurs bouffés délirante,tout cela en général annonce une fin de vie.
    Cela doit être pénible pour les musulmans de nous répéter en permanence que ce n´est pas cela l´islam,mais une religion de paix et d´amour.Moi comme au pere-noel je n´y crois plus!

  4. Carvalho dit :

    Je n’ai pas (plus) de mots pour exprimer une fois de plus ce que je ressens. enfin pas de mots inscrits dans le dico. Quand aux moyens de régler ce genre d’affaire (en y incluant les magistrats et autres experts qui ont permit que cela soit) eux non plus n’entrent pas dans le cadre légal. Dommage pour la peine de mort (même si elle a mené à bien des atrocités, comme aux USA où des innocents attendaient dans le couloir de la mort), mais il est des cas ou elle est clairement la seule solution.

  5. duponduranducon dit :

    des sociopathes et des psychopathes et qu’Allah a rendu fous et assassins
    et alors dans ces cas précis il faudrait impérativement déclarer cette religion
    comme secte dangereuse et criminelle au même titre que les Gourous qui manipulent et instrumentalisent leurs adeptes et leurs fans pouvant aller jusqu’au meurtre ou/et au suicide

  6. roni dit :

    il a tue un blanc croise
    il a fait le travail d un bon islamiste…
    ce n est pas un fou juste une haine de l occident
    c est un bon terroriste islamiste…

  7. capucine dit :

    Enfermez le à vie puisqu’il a problème psychiatrique et qu’il est un danger pour la société !!!!

  8. C un desastre dit :

    Pour accuser Israël pas de problème.. mais pour accuser l’islam non pas question mais plutôt on baisse son froc, c’est la consigne!

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