Le jihadisme pro-migrants, nouvelle forme de violence anti-Occidentale à laquelle les sociétés européennes culpabilisées vont devoir s’habituer

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Par Alexandre del Valle

Le vendredi 24 mai dernier, avec l’attaque perpétrée à Lyon par l’Algérien Mohammed Hicham Medjdoub, en situation irrégulière depuis qu’il s’est vu refuser son visa d’étudiant, la France a connu son premier acte de “ jihadisme immigrationniste ”. Pour Alexandre del Valle, la cause des “ migrants ” clandestins est si forte que les violences commises au nom ces nouveaux héros victimes du Mal premier qu’est l’Occident judéo-chrétien seront de plus en plus fréquentes.
Le jihadisme immigrationniste, à la fois pro-Migrants clandestins et pro-islamiste, est une forme très particulière de terrorisme anti-occidental, fondé sur l’esprit revanchard et un racisme à rebours légitimé par l’islamisme ressentimental. Parce que la figure du « migrant », même illégal, même arrivé par des réseaux de trafiquants afin d’alimenter un immense marché noir et criminel dans toute l’Europe, est devenue pratiquement intouchable, le néo-jihadisme immigrationniste risque de plus en plus d’être pratiqué par des migrants musulmans radicalisés ou même par des pro-Migrants immigrationnistes d’extrême-gauche pro-islamistes, ceci dans le cadre d’une vaste offensive des centrales jihadistes visant à utiliser le vecteur des trafics de Migrants clandestins et à instrumentaliser la mauvaise conscience occidentale au profit d’une adhésion aux thèmes paranoïsants et subversifs de l’islamisme. Le but est créer un climat de justification du jihadisme, présenté comme une « réaction » face à la violence première de l’Occident « islamophobe », « raciste », néo-colonial, ex-« croisé ». Le « jihadisme pro-Migrants » mêle donc le ressentiment anti-occidental, la haine islamiste anti-Mécréants et un esprit de revanche post-colonial qui incite à déculpabiliser le bourreau jihadiste en vertu d’un conditionnement qui consiste à diabolise à tel point le non-musulman européen-judéo-chrétien au point de faire admettre que tout serait permis contre lui. Le thème de la défense des « Migrants » est crucial et très mobilisateur pour les centrales du jihadisme et leurs stratèges en chef, car il permet de lier les agendas islamistes, immigrationnistes, antisionistes et la culture néo-barbare du rap anti-Blancs, anti-Occidental, ceci dans le cadre d’une vaste stratégie de mobilisation des « déshérités » et des nouveaux tiersmondistes radicaux.
Pour revenir au terroriste algérien de Lyon, Mohamed Hicham Medjdoud, rappelons qu’il a habilement déclaré, du moins dans un premier temps, avoir voulu réagir à « l’injustice » de l’administration française « répressive-anti-migrants », avant de finalement avouer avoir agi en plein contexte électoral dans le cadre de la stratégie de déstabilisation des démocraties voulue par Daech. Il aurait d’ailleurs selon ses propres aveux fait allégeance dans son « for intérieur » au Califat islamique, ceci dans la cadre d’une action visant à exciter les communautés autochtones contre les musulmans et vice-versa, en pleine campagne électorale pour les élections européennes. Une stratégie rationnellement conçue depuis des années par les cerveaux d’Al-Qaïda (Al-Souri) et de Daech (Al-Adnani, etc) qui vise à créer un chaos intercommunautaire sur lequel l’islamisme est censé prospérer aux termes d’une spirale de paranoïa/séparatisme/désassimilation. Ceci dit, on ne manquera pas de constater que les premières déclarations du terroriste, fortement reprises par les médias et instrumentalisées par les milieux idéologiques pro-migrants clandestins, ont fait état de motivations liées à la dénonciation de tous les « migrants » qui se voient refuser des papiers. Comme si l’application de la loi et l’idée même de contrôler les flux migratoires constituaient en soi des forme de « violences étatiques » qui « expliqueraient », voire même qui « justifieraient une réaction » violente comme celle de Mohamed Hicham Medjdoud. Comme d’habitude, les médias mainstream ont fait largement écho à la situation administrative de Mohamed Hicham, « privé de visa », « bon étudiant », et présenté par son entourage comme un « gentil garçon », comme si son acte terroriste ne pouvait en fin de compte s’expliquer que comme une « réaction » désespérée face à une « injustice » première subie par les immigrés, comparés par certains aux « nouveaux juifs errants des temps modernes » persécutés, voire « déportés » (en Méditerranée) vers des « camps de la Mort » libyens ou autres… On rappellera en passant qu’à l’instar de la quasi-totalité des terroristes qui ont frappé ces dernières années la France, l’Espagne, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, la Belgique ou la Suède, Hichem était connu pour ses idées islamistes radicales, qu’il était en situation d’infraction, et qu’il n’a pu commettre son action terroriste que parce que le viol de la loi n’est jamais sanctionné en matière d’expulsion de migrants irréguliers ou délinquants, que moult avocats spécialisés, juges laxistes, partis, ONG et jurisprudences dépénalisantes permettent de protéger et de maintenir sur place en violation des textes de lois en vigueur.
Double discours/taqiya, et justification victimaire du nouveau jihadisme pro-« Migrants »
Si l’on essaie de se mettre dans la peau des terroristes ou dans le cerveau des penseurs jihadistes, cette nouvelle forme de « jihad pro-Migrants » (c’est-à-dire qui instrumentalise le thème progressiste par excellence de l’immigrationnisme pour justifier une violence barbare anti-Mécréants) est susceptible de rencontrer dans le futur proche les faveurs de plus en plus de militants d’extrême-gauche rouges-verts, eux aussi adeptes de la violence politique et tout aussi hostiles à l’Etat-Nation et à l’Occident que les Islamistes radicaux, certes pour des raisons différentes. Une sorte de convergence naturelle, objective des « luttes » contre l’ennemi principal occidental-judéo-chrétien. A propos de la possible « convergence des luttes » rouges-vertes, on rappellera notamment l’assassinat, en 2003, par un écologiste radical d’extrême-gauche pro-islamiste, du leader populiste anti-islamiste hollandais Pim Fortuym, et le fait que le terroriste rouge-vert avoua lui-même avec fierté avoir ainsi voulu empêcher d’« exploiter les Migrants musulmans comme boucs émissaires ». L’ensemble de la Gauche immigrationniste européenne rouge-verte trouva d’ailleurs des circonstances atténuantes au terroriste pro-migrants, et ce dernier n’a jamais été diabolisé par la bien-pensance comsopolitiquement comme le sont les leaders « populistes », pourtant quant à eux élus démocratiquement et non violents… En Italie, ce type de « jihadisme immigrationniste » plus ou moins soutenu par les mouvements tiers-mondistes de la gauche radicale violente a déjà sévit il y a quelques mois lorsqu’un immigré franco-sénégalais naturalisé italien en 2004, Ousseynou Sy, chauffeur de bus de son état et apparemment bien intégré, a été neutralisé de justesse par les services antiterroristes italiens alors qu’il s’apprêtait, le 20 mars dernier, à brûler vif 51 enfants italiens pris en otage dans son véhicule. Incroyablement certain de son bon droit, Ousseynou Sy, qui n’a pas été tué par les forces spéciales venues libérer les enfants otages alors que le bus était déjà en flamme, a justifié sa violence criminelle ressentimentale en affirmant avoir ainsi répondu au crime premier des Européens qui laisseraient « mourir les enfants migrants africains en méditerranée », qui seraient « hostiles aux musulmans et aux Africains » : étonnamment écouté par tous les médias et forces de la bien-pensance d’outres-Alpes – qui n’ont cessé de faire de la publicité pour ses revendications « humanitaires pro-migrants », Sy a prétendu avoir simplement voulu commettre « un acte d’impact international fort destiné à faire prendre conscience du drame des morts africains en mer après avoir entendu les voix des enfants africains en train de mourir en Méditerranée ». Ces enfants africains lui auraient « demandé de faire quelque chose de spectaculaire afin que ceci ne se reproduise plus ». L’homme a ensuite déclaré vouloir « rentrer au Sénégal »… alors qu’il a lui-même reconnu qu’il avait réussi son intégration en Italie d’un point de vue personnel. Bref, son action terroriste du « troisième type » serait « humanitaire », voire même « altruiste », puisque non motivée par sa propre situation.
A l’instar du rappeur anti-Blancs Nick Conrad, qui explique que l’appel aux massacres d’Occidentaux, à « niquer la France pute » ou encore à « pendre les bébés blancs » en vantant Mohamed Merah et le jihadisme n’avait pour but que de « faire comprendre le malheur des Africains », et tout comme Mohamed Hicham Medjdoud, que tout son entourage considérait « gentil, pacifique et bien éduqué », Ousseynou Sy a bien entendu affirmé « ne pas vouloir faire de mal ». Il a même nié toute volonté meurtrière en jurant que les 10 litres d’essence jetés dans le bus rempli d’enfants et commencé à prendre feu n’avaient « pas pour but de tuer les gamins aspergés, juste de faire peur et d’attirer l’attention »… Bref une opération de « sensibilisation ». Non sans surprise, le fait d’avoir motivé sa violence barbare au nom de la « cause suprême » de l’idéologie diversitaire qu’est l’immigration sans limites (afin de détruire les Etats-nations), a été utilisé à l’envi par l’avocat du Sénégalo-italien Sy qui a évoqué un « acte certes répréhensible » mais commis toutefois pour des « intentions humanitaires », c’est-à-dire pro-migrants. Les voix médiatiques et politiques immigrationnistes n’ont donc pas manqué de rendre co-responsables de l’attentat de Sy la « politique migratoire répressive et raciste » du gouvernement La Ligue / 5 étoiles de Salvini/di Maio/Conte. De la même manière, les médias français n’ont cessé de rappeler que le terroriste algérien de Lyon aurait pu avoir agi et cédé à la tentation terroriste par « réaction de désespoir » après le refus de son visa étudiant qui l’aurait empêché de suivre ses études d’ingénieur informatique. La réalité est que sa radicalisation islamiste a bel et bien précédé cette « réaction » et que, dans la rhétorique mobilisatrice de Daech, toute forme de ressentiment, de frustration est tantôt instrumentalisée tantôt invoquée fallacieusement pour justifier a posteriori une violence et une haine anti-Mécréants qui, en réalité, précède les frustrations évoquées.
La spirale des menaces et de la violence pro-Migrants clandestins
« Vous n’avez encore rien vu, le pire est à venir pour vous, attendez-vous à avoir bien plus peur », a déclaré le 26 mars dernier dans un post sur Facebook, depuis Jesolo, près de Venise, un demandeur d’asile « indigné », pourtant accueilli, nourri et logé par la Croix Rouge locale, en référence à la tentative de Ousseynou Sy de brûler vifs les 51 enfants qu’il a pris en otage dans son bus quelques jours plus tôt à Milan. Arrêté et interrogé par la DIGOS italienne, le demandeur d’asile a par la suite ressorti la même rhétorique victimaire immigrationniste, et, comme Mohamed Hicham à Lyon, comme Ousseynou Sy, son entourage a répété la même rengaine selon laquelle « il était gentil, pacifique, sans problèmes », mais il a réagi par « indignation et révolte ». Le curé de la Croix Rouge responsable de son dossier a quant à lui confirmé les analyses compréhensives des ONG : « Il était gentil, il n’a jamais été dangereux ou problématique. » Quelques mois plus tôt, le 11 juillet 2018, lors de l’affaire du bateau Thalassa qui était en train d’être reconduit vers la Libye après avoir été intercepté par la marine italienne, un groupe de migrants ultra-violents a menacé de mort le capitaine, qui a désobéi à Rome en poursuivant sa route vers les côtes italiennes après avoir été menacé de façon explicite : « Porte-nous vers l’Italie ou nous te tuons ». On ne peut être plus clair… Cela aussi, participe du nouveau phénomène du « jihadisme pro-migrants ». D’évidence, cette menace asymétrique pour les Etats européens va s’intensifier à mesure que ceux-ci vieillissent et que la délinquance allochtone (mafias nigériane, réseaux de passeurs et de trafiquants de drogue, etc) se fait toujours plus puissante, et donc dissuasive. Face à ce phénomène de violence ethno-religieuse anti-occidentale, les Européens d’autant plus haïs qu’ils sont culpabilisés, vieillissants et pacifiques sont de plus en plus vulnérables. La stratégie de l’intimidation demeure LE modus operandi favori, la marque de fabrique la plus évidente des totalitaires, le « génie » fondateur et le moteur de l’islamisme radical : une intimidation tantôt victimaire/culpabilisante, tantôt physiquement menaçante donc terroriste, car le terrorisme, pas seulement jihadiste, consiste à régner par la peur.
Source :
https://www.valeursactuelles.com/societe/le-jihadisme-pro-migrants-nouvelle-forme-de-violence-anti-occidentale-laquelle-les-societes-europeennes-culpabilisees-vont-devoir-shabituer-107652

happywheels

5 Commentaires

  1. Jacko Levy dit :

    et ?

    on ressort quand la guillotine ?? a la 100 eme tête de con tombée dans le panier, assortie de la suppression de toutes ces allocs meurtrières ça ira mieux…

  2. In Memoriam dit :

    Un prétexte comme un autre, n’y attachons pas plus d’importance, tout en sachant que la bête immonde nouvelle manière sera cruelle et tenace !

  3. Lys dit :

    Excellent texte comme toujours d’Alexandre del Valle ( Marc d’Anna )!

    Malheureusement, il soulève plusieurs points importants qui interpellent beaucoup, notamment celui ci :  » Hichem était connu pour ses idées islamistes radicales, qu’il était en situation d’infraction, et qu’il n’a pu commettre son action terroriste que parce que LE VIOL DE LA LOI N’EST JAMAIS SANCTIONNE EN MATIÈRE D’EXPULSION DE MIGRANTS IRRÉGULIERS OU DÉLINQUANTS, que moult avocats spécialisés, JUGES LAXISTES, partis, ONG et jurisprudences dépénalisantes permettent DE PROTÉGER ET DE MAINTENIR SUR PLACE EN VIOLATION DES TEXTES DE LOIS EN VIGUEUR. »
    Rappelez moi qui a sauvagement tué Laura et Mauranne à la gare Saint Charles à Marseille ?
    Voilà pourquoi notre Nation périclite !!!!

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