Le responsable du programme d’armes chimiques russes, éliminé par le Mossad?

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Les informations ont été dévoilées par une enquête du journaliste israélien Ronen Bergman
Anatoly Kuntsevich, un ancien chef du programme russe d’armes chimiques, qui aurait supervisé le développement du Novitchok – l’agent neurotoxique mortel soupçonné d’avoir été utilisé dans l’empoisonnement récent d’un ancien espion russe au Royaume-Uni – aurait été la cible d’une enquête secrète du Mossad par le passé.
Selon un reportage de Ronen Bergman, journaliste pour le quotidien israélien Yediot Aharonot, Anatoly Kuntsevich aurait fourni ses connaissances en matière d’armes chimiques à la Syrie en échange de compensations financières, du milieu à la fin des années 90.
Peu avant les années 2000, le Premier ministre israélien de l’époque, Ehud Barak, aurait protesté au Kremlin contre les tractations entre Anatoly Kuntsevich et la Syrie, sans que la Russie – pour des raisons obscures – ne décide d’intervenir.
Selon Ronen Bergman, le Mossad aurait décidé peu après d’envoyer un agent sous-couverture se présentant comme un chercher indépendant pour rencontre des hauts responsables à Moscou, afin de démontrer que la Russie était au courant des agissements d’Anatoly Kuntsevich; une tentative qui fut toutefois infructueuse…
En 2002, l’ancien chef du programme russe d’armes chimiques est mort dans des circonstances mystérieuses lors d’un vol entre Alep et Moscou.
Selon le journaliste du Yediot Aharonot, la Syrie soupçonnerait le Mossad d’avoir été derrière sa mort.

D’après le rapport, la CIA aurait estimé que lors de son dernier voyage en Syrie, Anatoly Kuntsevich avait rapporté avec des lui des informations sur la façon de développer le puissant agent neurologique Novitchok – celui utilisé le 4 mars dernier contre l’agent double russe, Sergei Skripal, et sa fille Ioulia.
Le terme Novitchok, « nouveau-venu » en français, fait référence à un groupe de composants chimiques mortellement puissants qui auraient été développés par le gouvernement soviétique dans les années 1970 et 1980. Certains agents neurotoxiques avaient été adoptés par l’armée soviétique en 1990.
La Russie continue de nier les accusations
Début mars, Sergueï Skripal et sa fille Ioulia avaient été retrouvés inconscients sur un banc de Salisbury en Angleterre et transportés dans un hôpital local en soins intensifs.
Theresa May avait rapidement indiqué que l’agent innervant utilisé contre l’ex-espion russe et sa fille était une substance « de qualité militaire » du groupe des agents Novitchok, mis au point par la Russie, et demandant à Moscou de fournir des explications.
Cependant, jusqu’aujourd’hui, le Kremlin a fortement démenti être responsable de cet empoisonnement, qui a provoqué une crise diplomatique d’envergure entre l’Angleterre et la Russie.
Theresa May a décrété le renvoi de 23 diplomates russes et le gel des contacts bilatéraux entre les deux pays. En représailles, le Kremlin a décidé d’expulser à son tour des diplomates britanniques et de mettre un terme aux activités du British Council en Russie.
Dimanche, Vladimir Poutine s’est exprimé pour la première fois sur cette affaire ; le président russe, tout juste réélu pour un quatrième mandat, a indiqué qu’accuser Moscou d’avoir empoisonné Sergueï Skripal était « du grand n’importe quoi ».
Des experts internationaux sont attendus lundi au Royaume-Uni, pour mener des tests sur la substance utilisée pour empoisonner Skripal.
Source :
https://www.i24news.tv/fr/actu/international/170268-180319-le-responsable-du-programme-d-armes-chimiques-russes-elimine-par-le-mossad-selon-un-rapport

happywheels

2 Commentaires

  1. Nina dit :

    L’important est d’éliminer les bonnes cibles ! Bravo au Mossad mais ne pourrait-il pas utiliser un kidon pour foutre une bastos dans la tête d’Erdogan ? Ou mieux encore de Kahmenei ? Hummm…On devient gourmand des fois.

  2. Gégé dit :

    Le Mossad, notre bouclier de David !!. H’azak !!

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