« L’Église ne reconnaît pas le retour du peuple juif sur sa terre », affirme Haïm Berkovits

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Selon lui, les tensions autour de sites emblématiques ne relèvent pas seulement de l’archéologie ou du patrimoine, mais d’un affrontement théologique et politique profond.
L’historien Haïm Berkovits a rappelé mardi soir sur i24NEWS qu’aucune ville au monde ne cristallise autant de tensions symboliques, diplomatiques et théologiques que Jérusalem. Bien qu’elle soit la capitale de l’État d’Israël, nombre de pays – dont la France et le Vatican – refusent toujours de reconnaître sa souveraineté. Un paradoxe qui, selon lui, nourrit un flou politique dont certaines Églises profitent pour maintenir un statu quo avantageux.
Berkovits souligne que la question des lieux saints n’est pas uniquement religieuse : elle touche directement à la souveraineté israélienne. « Lorsque l’État ne réagit pas à certaines pratiques, il renonce à affirmer son autorité », déplore-t-il, évoquant notamment la gestion du Saint-Sépulcre ou du Tombeau des Rois. Il rappelle aussi que plusieurs institutions chrétiennes possèdent hôtels, commerces et biens immobiliers à Jérusalem sans payer la taxe municipale, la arnona.
L’historien estime qu’une dimension théologique complique également le dossier : pour certains courants du christianisme, le retour du peuple juif sur sa terre ancestrale contredit une doctrine selon laquelle Israël aurait été « rejeté ». « Le fait qu’Israël soit souverain depuis 1948, et surtout depuis 1967, met mal à l’aise une partie de l’Église », affirme-t-il.
À cela s’ajoute un autre nœud : de nombreux lieux saints chrétiens ont été édifiés sur des sites anciennement sacrés pour le judaïsme, comme au mont des Oliviers. « On a transformé des lieux juifs en lieux saints chrétiens, ce qui rend tout accord extrêmement complexe », explique-t-il.
Face à ces enjeux explosifs, Israël évite souvent d’intervenir pour ne pas provoquer de crises supplémentaires. Mais Berkovits prévient : chaque silence entretient un déséquilibre ancien. « À Jérusalem, la souveraineté se joue aussi dans les pierres. »
Source I24News

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4 Commentaires

  1. joseparis dit :

    Alors que l’église ne reconnaisse pas Jérusalem comme capitale d’Israël, on s’en fiche complètement même si cela fait tourner les kippas des pontes de l’église. Par contre, il faut que le gouvernement israélien oblige toutes les institutions toutes obédiences confondues à payer ce qu’elles doivent comme impôts. Les israéliens sont chez eux donc c’est eux qui font la loi.

  2. benjamin dit :

    israel est tres prudent concernant ces tres nombreux lieux chretiens a jerusalem !qui marquent la vie et la mort de jesus !sites juifs squattès !et les evangiles qui systematiquement ont remplacè le mot romains par le mot juifs concernant tout le recit et surtout l arrestation et la passion de jesus ! !ce qui a engendrè la terrible haine contre le peuple juif !jusqu a aujourd hui !!

  3. David92 dit :

    ISRAËL s’en fout , il est Maître chez lui .
    L’ÉGLISE devrait au contraire se rapprocher d’ISRAEL, le seul pays de la région qui protège les CHRÉTIENS.
    L’époque des croisades et de l’EXODUS est révolue .
    ISRAËL is back .

  4. Hérode dit :

    Je ne connais pas un Chretien libanais antisémite ou anti Israélien.
    BullShit et fake news de ceux qui prétendent le contraire afin d’instrumentaliser les chrétiens d’orient pour la cause des envahisseurs arabes mahométans nommés indûment Palestiniens.

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