Les Juifs de cour sont retournés se prosterner à l’Élysée

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Offrant, serviles, l’opportunité au Président de dire: « J’ai reçu les représentants de la communauté juive avant la reconnaissance de l’État de Palestine »
Les Juifs de cour sont allés se prosterner à l’Élysée.

Offrant, serviles, l’opportunité au Président de dire: « J’ai reçu les représentants de la communauté juive avant la reconnaissance de l’État de Palestine »

Ils se sont rendus hier 16 septembre, en toute discrétion, au Palais. Yonathan Arfi. Haïm Korsia. Le sommet sur la solution à deux États organisé par la France et l’Arabie saoudite le 22 septembre valait bien cela.

Le Président, qui n’a pas osé convoquer l’ambassadeur bis d’Algérie en France, le recteur de la grande mosquée de Paris, celui qui pleure en ce moment-même et a l’indécence de dénoncer la musulmanophobie qui règnerait en France. Le Président aurait pu choisir de tancer celui-là à propos de Boualem Sansal. Mais il a dû se dire : Qu’on m’amène les Juifs. Avec les Juifs, pas de problème.

Et eux y sont allés, échine courbée, lui offrant ce gage qui lui permettra de dire mardi depuis la tribune du siège des Nations unies à New-York : « J’ai travaillé avec les Institutionnels juifs ». Le président leur a servi son discours sur son engagement contre l’antisémitisme. Leur a redit sans rire « la pleine mobilisation de l’État pour lutter contre l’antisémitisme ». Il a même détaillé « son plan pour une paix durable au Proche-Orient ». Vous savez? Celui qu’il présentera le 22 septembre à l’ONU aux côtés de Mohammed Ben Salmane. Le Plan que porte la France pour ramener la paix au Proche-Orient, et dont la reconnaissance d’un État de Palestine fait partie.

Ils y sont allés, alors qu’ils savent que notre président est déclaré persona non grata en Israël et que plusieurs organisations juives américaines influentes ont refusé, elles, de le rencontrer en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York. Souvenez-vous: L’AIPAC (American Israel Public Affairs Committee). L’ADL (Anti-Defamation League). L’AJC (American Jewish Committee)… Souvenez-vous encore de cette coalition de sept organisations qui avaient elles aussi refusé une rencontre avec Jean-Noël Barrot en juillet 2025.

Ils y sont allés , se pensant importants lorsqu’ils sont l’objet du mépris le plus ostensible.

Ils y sont allés, sans panache aucun, au lieu que de missionner chacun un obscur sous-fifre, comme le fit récemment l’ambassadeur américain – imitant l’aristocratie vénitienne qui envoya sa domesticité à la « Fenice » lors de la réception pour le couple impérial.

Mais comment avoir du panache quand on n’a pas d’honneur ?

La honte, ils ne savent pas ce que c’est. L’honneur et la droiture : non plus.

Quoi? Ces élites juives parisiennes sont donc à ce point comparables à celles de la fin du XIXe siècle et que décrivit si bien l’historien Cyril Grange, lorsqu’il évoquait une véritable micro-société où primaient le poids des secteurs financiers et celui du négoce…

Quoi ? La couardise peut-elle le disputer à la vanité sociale et ces deux-là aller de pair et aller jusque-là ???

Quoi? Sont-ils si semblables aux Juifs de l’âge de Dreyfus à propos desquels, dans ses « Souvenirs sur l’Affaire », Léon Blum écrivait qu’ils s’exaspéraient à l’idée qu’un préjugé hostile vînt borner leurs carrières irréprochables.

Car enfin: Comment diantre un Juif se disant représentant des Juifs de France peut-il aller « discuter » et donc se compromettre avec ce président dont l’hostilité à l’encontre d’Israël atteindra mardi, à 21h30 très précisément, son apogée.

© Sarah Cattan © Collectif des Vigilants

happywheels

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  1. joseparis dit :

    Une honte tout simplement. Pourquoi ils y sont allés, c’est simple toute cette camarilla institutionnelle tient à ses privilèges à savoir une protection policière avec voiture et chauffeur. S’ils avaient refusé, ils risquaient de les perdre et de se retrouver comme leurs coreligionnaires, c’est à dire exposés à des agressions palestinistes.

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