« L’Occident doit se réveiller » : Tommy Robinson se tient en première ligne d’Israël
À Sderot, surplombant Gaza, Tommy Robinson affronte la réalité du 7 octobre et dénonce l’échec de l’Occident à faire face à l’islam radical.
À un kilomètre à peine de la frontière de Gaza, au belvédère de Sdérot, la proximité du danger était impossible à ignorer. J’étais déjà passé par là, mais cette fois, la situation était différente.
Cette date marque le premier jour commémoratif officiel d’Israël pour le 7 octobre… le jour où les terroristes du Hamas ont déclenché une horreur inimaginable.
Tommy a été invité en Israël par Amichai Chikli, ministre des Affaires de la diaspora et de la Lutte contre l’antisémitisme, qui nous a accueillis personnellement sur place. « Aujourd’hui, c’est le jour du souvenir du 7 octobre », nous a dit Chikli, ajoutant que nous rencontrerions les commandants qui ont combattu ici ce matin-là.
Du haut de la colline, nous pouvions apercevoir Beit Hanoun à Gaza, autrefois bastion du Hamas. Un officier de Tsahal a pointé du doigt le lointain : « Vous voyez le grand drapeau ? C’est le kibboutz Netiv HaAsara. Cinq minutes de marche et vous êtes déjà à Gaza. » Le soldat a décrit comment 5 000 terroristes ont franchi cette ligne invisible, attaquant des civils innocents chez eux, aux arrêts de bus et sur les plages.
Tommy écoutait attentivement, visiblement bouleversé. Dans les ruines du commissariat local, où 29 combattants du Hamas avaient fait irruption avec des lance-roquettes et des bombes, un vétéran de Tsahal nous a montré où des mères et des enfants avaient été tués dans leurs voitures.
Mais ce qui a le plus choqué Tommy, ce n’était pas seulement l’horreur de ce jour-là… c’était la réaction de l’Occident. « La réaction des gouvernements et des universités occidentaux a été un véritable signal d’alarme », m’a-t-il dit. « Le lendemain, ils célébraient dans nos capitales. C’est là le choc. »
Le ministre Chikli a acquiescé, avertissant que les dirigeants britanniques « ont peur de combattre le monstre ». Il a comparé leur faiblesse à la politique d’apaisement des années 1930.
Au lendemain de la terrible fusillade dans une synagogue de Manchester, Tommy Robinson , la principale voix au Royaume-Uni contre le fondamentalisme islamique, a été officiellement invité en Israël par son ministre des Affaires de la diaspora.
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