Négationnisme de Manon Aubry (LFI)

By  |  2 Comments

Pour l’eurodéputée, le meurtre du père Hamel serait le seul acte christianophobe depuis… les guerres de Vendée !
L’assassinat du père Hamel est le seul acte antichrétien depuis la guerre de Vendée. Voilà la pensée d’une eurodéputée LFI qui nie toute christianophobie dans notre société.
Dimanche 11 mai, Manon Aubry racontait, sur CNews, « la peur » dans laquelle vivent les musulmans face à la « multiplication des actes islamophobes dans notre pays ». Le journaliste lui rétorque alors qu’il existe aussi des « actes christianophobes » contre lesquels « on n’a pas beaucoup entendu LFI », citant l’exemple du meurtre du père Hamel, ce prêtre catholique assassiné par deux terroristes islamistes en 2016. Manon Aubry prend alors des airs très sérieux, acquiesce et répond avec conviction et fermeté : « Vous avez raison, le père Hamel […] c’est le seul acte à l’encontre d’un croyant catholique depuis les guerres de Vendée. »


Une amnésie sidérante
À ce degré d’amnésie, cette référence arriverait presque à étonner. La surprise n’aurait pas été de taille si l’eurodéputée avait été jusqu’à nier les colonnes infernales de Turreau, la mort des carmélites de Compiègne pour leur foi et la guillotine de Robespierre.
Pourtant, nous en sommes bien là. Disparues, les exactions des communards et la vingtaine de religieux assassinés à Paris, en 1871, dont l’archevêque de la capitale.
Oubliés, les violences et outrages que subirent les catholiques, et notamment les congrégations religieuses, dans les années 1905, lorsque la séparation de l’Église et de l’État se faisait dans l’anticléricalisme le plus absolu.
Quant à la christianophobie latente dans laquelle baigne notre société, pour La France insoumise, il s’agit d’une chimère. En 2023, le ministère de l’Intérieur recensait pourtant 1.000 actes antichrétiens, en France. On ne compte plus les incendies d’églises, qui sont des actes criminels, ou les vandalismes dans les cimetières, qui sont des profanations non seulement de la mémoire des morts, mais de la croix qui couronne les pierres tombales. En 2023, ce sont « 84 atteintes à la personne » en raison de la religion chrétienne qui sont dénombrées.
Une christianophobie permanente
Les actes antichrétiens sont permanents, en France. Quelques exemples récents suffisent à le démontrer. Le Rwandais Emmanuel Abayisenga est soupçonné d’avoir assassiné le père Olivier Maire, le 9 août 2021 à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée). Le 17 mars, un prêtre de 96 ans est séquestré et tabassé par deux cambrioleurs à Cambrai, dans le Nord. Le 10 mai, à Avignon, un curé s’est fait insulter par une dizaine d’adolescents dans son église. « Certains se revendiquaient musulmans et disaient qu’ils voulaient juste visiter », explique la victime, dans La Provence. Des jeunes qui, une fois dans l’édifice religieux, s’en sont pris au prêtre au travers d’insultes telles que « Jésus, on t’enc*** », affirmant vouloir « revenir brûler [s]on église » tout en criant « Allah akbar ».
Lors du week-end pascal, deux prêtres ont été agressés en Normandie et dans les Bouches-du-Rhône. Le 25 mars, deux hommes écopaient de dix mois de prison ferme pour l’agression d’un prêtre auxerrois, un mois plus tôt (BV ne sait pas s’ils ont fait appel de cette condamnation). Dans la nuit du 4 au 5 mai, l’église de Saint-Aygulf, à Fréjus dans le Var, a été forcée et le tabernacle profané.
Au milieu de toutes ces violences, des vies disparaissent. En 2020, l’attentat terroriste qui se déroule dans la basilique Notre-Dame de l’Assomption, à Nice, fait trois morts. Sur le site de l’Observatoire de la christianophobie, les actes antichrétiens sont minutieusement recensés et permettent de constater concrètement l’importance du climat christianophobe actuel. Le nier relève soit de la malhonnêteté intellectuelle soit de la volonté idéologique d’invisibiliser un phénomène de société.
Source
https://www.bvoltaire.fr/

Le 26 juillet 2016, à 9 h 43, au cours de la célébration de la messe du matin, deux terroristes islamistes munis d’armes blanches font irruption dans l’église Saint-Étienne. Dans un premier temps, ils s’en prennent au père Jacques Hamel qui officie devant cinq fidèles, trois religieuses et le couple de retraités Guy et Jeannine Copponet[].
Selon un témoin, ils ont crié : « Vous les chrétiens vous nous supprimez ! » et ont contraint le prêtre à se mettre à genoux, puis l’ont agressé violemment[14]. La police ayant été prévenue, la Brigade de recherche et d’intervention de Rouen cerne les lieux, puis abat les deux terroristes djihadistes alors que ces derniers sortent de l’édifice en se protégeant de deux sœurs otages. Le père Hamel est retrouvé mort, égorgé par dix-huit coups de couteau[19], tandis qu’un fidèle est grièvement blessé à la gorge. « Va-t’en Satan » ont été les derniers mots du prêtre, adressés à son assassin selon le survivant à l’attaque Guy Copponet, également poignardé et laissé pour mort a côté du père Hamel agonisant[.
L’historien Jean-François Colosimo souligne que c’est la première fois qu’un prêtre est tué en France au cours d’une messe depuis la guerre de Vendée. Il s’agit également du premier meurtre perpétré par l’État islamique dans une église européenne. L’agence vaticane Fides précise que le père Hamel est l’unique prêtre catholique assassiné en Europe en 2016, sur un total de 28 missionnaires catholiques assassinés cette année-là dans le monde.
Selon un article publié le 4 janvier 2018, la direction du Renseignement de la préfecture de police de Paris (DRPP) a eu à l’avance connaissance d’un message d’un des terroristes qui annonçait un attentat dans une église et mentionnait Saint-Étienne-du-Rouvray ; après l’assassinat, la DRPP a postdaté des documents, qui révélaient son manque de réactivité.

happywheels

2 Commentaires

  1. josué bencanaan dit :

    Cette pauvre Manon Aubry, mentalité d’une gamine de 10 ans ! aussi abject et répugnante que son gourou !

  2. David92 dit :

    Ah celle là !
    Des qu’elle ouvre sa gueule j’ai une éruption de boutons…..dès que je vois sa tronche je zappe.

Publier un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *