Procès en Belgique : Salah Abdeslam transporté deux fois par jour en hélicoptère

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Pour assister à son procès belge, en décembre, Salah Abdeslam fera le trajet Fleury-Mérogis – Bruxelles tous les jours en hélicoptère.
Une escorte bien particulière. Pour assister à son premier procès, qui se déroulera du 18 au 22 décembre prochains à Bruxelles (Belgique), Salah Abdeslam sera transporté en hélicoptère deux fois par jour.
Le terroriste présumé, seul survivant connu des commandos qui ont fait 123 morts et plus de 400 blessés à Paris et Saint-Denis le 13 novembre 2015, sera jugé par le tribunal correctionnel de Bruxelles pour avoir tiré sur des policiers en mars 2016, avec Sofiane Ayari, depuis un appartement du quartier du Forest où il avait un temps trouvé refuge.
Le 26 septembre dernier, lors d’une audience destinée à fixer le calendrier du procès, Abdeslam avait fait connaître sa volonté d’assister au procès, sans avocat. Encore fallait-il organiser les conditions de son transfèrement, depuis sa cellule ultra-sécurisée et filmée 24 heures sur 24 de Fleury-Mérogis. La France attendait des garanties de retour.
La question juridique tranchée, il y a une dizaine de jours, la question des déplacements en hélicoptère a été trouvée dans la foulée, selon la presse belge. Le temps du procès, Salah Abdeslam devait résider dans une prison de haute sécurité. Or le seul centre pénitentiaire fonctionnant selon des normes de sécurité drastiques se trouve à Bruges, et on y a de mauvais souvenirs. C’est là, dans les premières heures suivant l’arrestation d’Abdeslam, que Mehdi Nemmouche, l’auteur de la tuerie du musée juif de Bruxelles, avait hurlé à travers les murs pour l’inciter au silence total.
En outre, il aurait fallu transporter quotidiennement Salah Abdeslam de Bruges à Bruxelles, soit un trajet de 100 kilomètres, sans compter le retour. Les procureurs fédéraux belges et le ministre français de la Justice se sont mis d’accord : le transfèrement se fera chaque matin en hélicoptère depuis la prison de Fleury-Mérogis (Essonne). Des voyages qui se feront évidemment sous très haute protection.
Source :
http://www.leparisien.fr/faits-divers/proces-en-belgique-salah-abdeslam-transporte-deux-fois-par-jour-en-helicoptere-23-10-2017-7350153.php


Les journées de Salah Abdeslam, « nerveux et maniaque », à la prison de Fleury-Mérogis
Lire le Coran, préparer les repas, regarder des émissions de téléréalité et dormir, voilà le quotidien, ces derniers jours, de Salah Abdeslam, seul membre vivant connu des commandos qui ont semé la mort à Paris et Saint-Denis le soir du 13 novembre dernier. Grâce au député des Hauts-de-Seine Thierry Solère (LR), le Journal du Dimanche (JDD) a pu approcher du détenu le plus surveillé de France, à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne).

Mercredi dernier, à la différence du député, le JDD n’a pas pu accéder à l’étage où Abdeslam est détenu, sous vidéosurveillance 24 heures sur 24, depuis son arrivée le 27 avril. Mario Guzzo, responsable de la sécurité des bâtiments centraux, confirme que l’arrivée de ce détenu hors norme a donné lieu à du chahut. Son transfert de la Belgique vers Fleury a été suivi en direct sur les chaînes d’infos en continu. « Il y a eu une grande bronca quand il a fait son entrée, un mélange d’applaudissements, surtout de la part des plus jeunes, et aussi de sifflets ». « A mon sens, poursuit le surveillant en chef, les sifflets l’emportaient sur les applaudissements ».

4e étage du bâtiment D3. A droite sont notamment consignés une douzaine de détenus radicalisés, isolés parce que soupçonnés d’avoir participé à des entreprises terroristes. « Ils ne sont jamais en contact avec Abdelsam », précise Guzzo au JDD qui affirme pourtant qu’un incident a été consigné dans les registres de la prison il y a quelques semaines : l’administration s’est rendue compte que le « détenu modèle » pouvait échanger la nuit avec d’autres, transférés depuis.

A gauche, Salah Abdeslam. Quatre cellules sont réservées à ce Français de 26 ans, mis en examen pour assassinats terroristes car suspecté au moins d’avoir assuré la logistique des attentats de Paris, notamment en louant véhicules et chambres d’hôtel, d’avoir convoyé les kamikazes du Stade de France le soir du 13 novembre, et d’avoir abandonné sa ceinture d’explosifs sans oser ou vouloir la déclencher avant de trainer à la cité Vauban de Châtillon pour s’enfuir vers sa ville natale de Bruxelles. Quatre mois plus tard, le 18 mars, alors qu’il est l’homme le plus recherché d’Europe, il est arrêté alors qu’il cherche mollement à s’enfuir d’un immeuble de Molenbeek.

Abdeslam vit dans une cellule propre dont les murs ont été repeints en blanc. Une autre a été réservée, au cas où la première devrait être évacuée. Dans une troisième, un surveillant scrute 24 heures sur 24 les images transmises par « une demi-douzaine de caméras qui avec une netteté parfaite peuvent zoomer sur ce qu’il lit ou ce qu’il mange », explique Thierry Solère.

Quand en fin de matinée mercredi le député Solère accède à cette salle de vigie inédite, « pour éviter qu’il ne se suicide », Abdeslam sort des toilettes – comme la douche, les caméras filment son buste -, se lave les dents et les mains. « Puis il s’est parfumé, et a déroulé son tapis de prière rouge ». Vêtu d’un survêtement, d’un tee-shirt sombre et d’une veste nouée à la taille, « cela fait une semaine qu’il ne porte plus la djellaba ». Il en a deux, une blanche et une bordeaux, accrochées au mur. Tandis qu’Abdeslam prie, Solère note « le lit fait parfaitement », le rangement « maniaque ». « Il a tout rangé au fur et à mesure, avec des gestes saccadés, rapides. Il s’est lavé les dents à toute vitesse, j’ai eu l’impression de quelqu’un de très tendu », une « grande nervosité » se dégageant de lui.

Après la « longue prière » tourné vers l’est, « Abdeslam s’est assis sur son lit, et il s’est mis à lire le Coran ». Il y aurait beaucoup de livres, peut-être rangés sous le lit, que sa famille lui a apportés lors de parloirs. Selon les surveillants, le présumé djihadiste passe du temps à cuisiner, surtout depuis un mois pour le repas de la fin d’après-midi du Ramadan. « Il regarde assez peu l’Euro. Son truc, c’est la téléréalité, il regarde des émissions des heures et des heures ».

Ses yeux naturellement cernés évitent soigneusement les caméras, qu’il déteste, il s’en était plaint à son avocat. Il a aussi eu une vive altercation avec un surveillant, quelques jours après le déplacement de ses voisins. « Il est très pudique. Quand il a voulu s’opposer à une fouille corporelle, le ton est monté », raconte un surveillant. « A son arrivée, il était poli. Maintenant il ne parle plus », ajoute Mario Guzzo.

S’il doit faire du sport, c’est dans la quatrième cellule, où un rameur a été installé, et où un autre appareil va bientôt arriver. Au lendemain de sa visite à Fleury, Thierry Solère a écrit au ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas pour lui demander notamment « les raisons et les motivations » d’une salle de sport exclusivement réservée à Abdeslam. « Si on le laissait aller dans la cour, sa vie serait en danger. Il y a ici au moins un détenu dont la sœur a été tuée sur les terrasses », expliquait pourtant la directrice de la sécurité de l’établissement carcéral mercredi.
Source :
http://www.leparisien.fr/attentats-terroristes-paris/les-journees-de-salah-abdeslam-nerveux-et-maniaque-a-la-prison-de-fleury-merogis-03-07-2016-5936131.php

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5 Commentaires

  1. capucine dit :

    Un assassin qui a une cellule avec une salle de sport ? C’est du jamais vu..mais qu’ il aille plusieurs fois en Beligique en hélicoptère au frais de la princesse c’est du jamais vu !
    pas besoin de faire goût ce tralala pour un assassin. …..

  2. VRCNGTRX dit :

    « Pour assister à son procès Salah Abdeslam fera le trajet tous les jours en hélicoptère »
    aux siens de payer et qu’il prenne de la hauteur dans les airs pour regarder une dernière fois ce qu’il a fait sur terre avant de subir en enfer

  3. grégory dit :

    Plus il fera de voyages plus le risque de d’écrasement de son helico augmentera.

    Cest plus dangereux que de buller en taule.

  4. Delphine Mano dit :

    Mais jusqu’où la loi, le gvt, le peuple et nos intellectuels laisseront ils se développer et s’exprimer ce poison d’antisémitisme? Ou antisionisme c’est idem.

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