UPJF- MARDI 14 NOVEMBRE CONFERENCE de Barbara LEFEVRE A LA MAIRIE DU 5eme PARIS

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Barbara Lefebvre est une enseignante française née en 1972 à Paris.
Elle enseigne dans le secondaire l’histoire-géographie depuis 1998. Depuis 2014, elle est aussi enseignante-spécialisée (titulaire d’un master 2 ; sa recherche a porté sur les conditions de scolarisation en milieu ordinaire des élèves avec des troubles du spectre autistique).
De décembre 2008 à août 2011, elle a été chargée de mission au Haut Conseil à l’intégration et membre de la mission laïcité du Haut Conseil à l’intégration.
Dans le cadre de sa formation universitaire d’histoire à Paris 1 Panthéon-Sorbonne entre 1994 et 1996, son objet d’étude a porté sur la période précoloniale et les débuts de la colonisation au Soudan Occidental (actuel Mali). Ses recherches ont porté sur la figure de Mademba Sy, roi de Sansanding, puis sur les processus d’ethnicisation au Soudan Occidental au début de la période coloniale.
Elle est également titulaire d’une maîtrise de lettres modernes sur Gustave Flaubert (Paris Sorbonne Nouvelle, 2001).
En 2002, elle contribue à l’ouvrage collectif « Les territoires perdus de la République » sous la direction d’Emmanuel Brenner. Elle y livre un témoignage personnel sur la montée de l’antisémitisme et du sexisme dans les établissements scolaires des zones urbaines sensibles. Elle dénonce avec ses coauteurs l’inertie des autorités devant la montée de la haine antijuive et antioccidentale provenant de jeunes se revendiquant de leur identité musulmane. Elle participe activement à la médiatisation de l’ouvrage entre 2003 et 2005 (interventions télévisuelles, radiophoniques, conférences). L’ouvrage est un des premiers livres à avoir révélé l’ampleur de la désintégration culturelle des quartiers sensibles et la montée contingente de l’islamisme. En 2004, un rapport de l’Inspection générale de l’Education nationale connu sous le nom de « Rapport Obin » viendra largement confirmer le constat des ces témoignages.
En 2004, elle entre à la LICRA où elle co-préside avec Alain Seksig la Commission Education. Elle restera un membre actif du bureau exécutif jusqu’à sa démission immédiatement suite à l’élection d’Alain Jakubowicz à la tête de la LICRA en janvier 2010.
Entre 2006 et 2009 elle est membre du comité éditorial du mensuel « Le meilleur des mondes » (publié chez Denoël). Entre 2006 et 2010 elle est membre du comité éditorial de la revue « Controverses » dirigée par Shmuel Trigano.
Elle a publié de nombreuses tribunes dans la presse française sur la question scolaire et éducative, l’antisémitisme, la défense de la laïcité républicaine
Depuis juin 2017, elle est présidente de l’association « Voir et Dire ce que l’on voit » [archive] qui dénonce la judiciarisation du débat d’idées en France. Cette association est née suite au procès intenté par le CCIF contre l’historien Georges Bensoussan
Suite à son échange avec le candidat Emmanuel Macron dans « l’émission politique » de France 2 en avril 2017 portant sur la fracture culturelle française, elle est accusée en direct par le journaliste qui l’a invitée d’avoir caché son parti-pris politique. Une polémique née pendant l’émission avec la diffusion de tweet porte sur son soutien au candidat François Fillon qu’elle a nié durant l’émission. Elle reconnaît avoir participé à deux réunions d’experts de la société civile « Familles avec Fillon » portant sur le handicap à l’école, mais Barbara Lefebvre assure ne pas avoir participé à la campagne officielle du candidat Les Républicains, alors que son nom apparaît sur le site officiel du candidat comme soutien de celui-ci. Après quelques jours elle publie une tribune [archive] où elle expliquait sa démarche.
Elle a été signataire le 6 juin 2017 de L’appel de 17 intellectuels: «Que la vérité soit dite sur le meurtre de Sarah Halimi»

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