USA : FRAZIER GLENN MILLER « VOULAIT TUER DES JUIFS, PAS DES GENS »

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Frazier Glenn Miller a été déclaré coupable lundi de meurtres, tentatives de meurtres et possession d’armes. Cet homme, suprématiste blanc sans pitié, a tué trois personnes en avril 2014 sur deux sites de la communauté juive, à Kansas City, dans le Missouri.

C’est avec une choquante décontraction que Frazier Glenn Miller a écouté la juge le déclarer coupable de meurtres, tentatives de meurtres et possession d’armes. «La grosse dame a parlé», a-t-il lancé avant de dire aux membres du jury : «Vous n’allez probablement pas bien dormir cette nuit». En quittant la salle du tribunal de Kansas City, il a fait un dernier salut nazi, sourire aux lèvres, rapporte CBS. L’homme qui encourt la peine de mort était jugé pour un triple meurtre survenu en avril 2014. Il a d’abord agi au Jewish Community Center of Greater Kansas City situé à Overland Park, prenant pour cible un adolescent de 14 ans et son grand-père.
Le jeune garçon était venu au «J» afin de participer à une audition pour «KC Superstar», un concours de chant organisé par les meilleurs lycées de la ville. Il se trouvait dans sa voiture avec son grand-père lorsqu’ils ont été touchés par les tirs de balles. Le tireur s’est ensuite rendu à 1,5 km environ de là, au Village Shalom, un centre qui offre des soins à ses résidents. Là, il a abattu une femme. Contrairement à ce qu’ont annoncé les médias lundi, aucune des victimes n’était juive. Le lycéen et son grand-père étaient méthodistes et la femme catholique.
Pourtant, c’est bien la communauté juive que le tueur visait. Lui qui a déclaré pendant son procès qu’il souhaitait «mourir en martyr» a plaidé non coupable, expliquant qu’il avait comme mission «d’arrêter le génocide contre la race blanche». «Il veut être celui qui a le choix de vie ou de mort sur les gens», a déclaré le procureur. Ce dernier a ajouté que l’accusé voulait «tuer le plus de gens possible». «Pas des gens, des Juifs», a répondu Miller. En s’adressant au jury, il leur a demandé de «faire preuve de courage» en le déclarant non coupable. «Vous avez entre vos mains le pouvoir d’inspirer le monde. Vous pouvez devenir un homme ou une femme dont les parents seront fiers», a-t-il déclaré.

Frazier Glenn Miller a été déclaré coupable lundi de meurtres, tentatives de meurtres et possession d’armes. Cet homme, suprématiste blanc sans pitié, a tué trois personnes en avril 2014 sur deux sites de la communauté juive, à Kansas City, dans le Missouri.

C’est avec une choquante décontraction que Frazier Glenn Miller a écouté la juge le déclarer coupable de meurtres, tentatives de meurtres et possession d’armes. «La grosse dame a parlé», a-t-il lancé avant de dire aux membres du jury : «Vous n’allez probablement pas bien dormir cette nuit». En quittant la salle du tribunal de Kansas City, il a fait un dernier salut nazi, sourire aux lèvres, rapporte CBS. L’homme qui encourt la peine de mort était jugé pour un triple meurtre survenu en avril 2014. Il a d’abord agi au Jewish Community Center of Greater Kansas City situé à Overland Park, prenant pour cible un adolescent de 14 ans et son grand-père.
Le jeune garçon était venu au «J» afin de participer à une audition pour «KC Superstar», un concours de chant organisé par les meilleurs lycées de la ville. Il se trouvait dans sa voiture avec son grand-père lorsqu’ils ont été touchés par les tirs de balles. Le tireur s’est ensuite rendu à 1,5 km environ de là, au Village Shalom, un centre qui offre des soins à ses résidents. Là, il a abattu une femme. Contrairement à ce qu’ont annoncé les médias lundi, aucune des victimes n’était juive. Le lycéen et son grand-père étaient méthodistes et la femme catholique.
Pourtant, c’est bien la communauté juive que le tueur visait. Lui qui a déclaré pendant son procès qu’il souhaitait «mourir en martyr» a plaidé non coupable, expliquant qu’il avait comme mission «d’arrêter le génocide contre la race blanche». «Il veut être celui qui a le choix de vie ou de mort sur les gens», a déclaré le procureur. Ce dernier a ajouté que l’accusé voulait «tuer le plus de gens possible». «Pas des gens, des Juifs», a répondu Miller. En s’adressant au jury, il leur a demandé de «faire preuve de courage» en le déclarant non coupable. «Vous avez entre vos mains le pouvoir d’inspirer le monde. Vous pouvez devenir un homme ou une femme dont les parents seront fiers», a-t-il déclaré.


Frazier Glenn Cross, en avril 1984
L’homme de 74 ans est connu des services de police et des groupes de défense des droits de l’homme comme étant un ancien haut responsable du Ku Klux Klan, le mouvement suprématiste blanc, et pour plusieurs propos antisémites déjà tenus publiquement. D’après le Southern Poverty Law Center (SPLC), association américaine reconnue pour ses travaux de surveillance sur l’extrême droite, Frazier Glenn Miller était inscrit sur plusieurs sites Internet antisémites, où il décrivait notamment les juifs comme «velus, aux jambes arquées, aux yeux perçants» et les comparait «à des parasites basanés.»
A la fin des années 1980, il avait passé trois ans en prison pour port d’armes et pour avoir voulu tuer le fondateur du Southern Poverty Law Center, Morris Dees. En échange d’une peine plus courte, il avait témoigné contre 14 suprématistes blancs lors d’un procès en 1988, dans l’Arkansas. «Pendant un certain temps, il a été considéré comme un traître et a fait profil bas, a commenté le SPLC. Mais il a fait son retour en 2005 en publiant le journal, « The Aryan Alternative ».»

Frazier Glenn Cross, en photo dans son autobiographie.
En 2010, Miller était passé à la radio, pour promouvoir une campagne indépendante au Sénat, «Ce sont les Juifs, les idiots». Il n’avait récolté que sept votes mais avait expliqué à l’antenne que «Hitler aurait créé un paradis sur terre, en particulier pour les blancs». Interrogé par le journaliste pour savoir s’il détestait plus les Afro-américains ou les Juifs, il avait répondu: «Les Juifs. Définitivement. Comparés au problème qu’ils représentent, les autres problèmes sont des distractions». Il a également publié son autobigraphie, «A White Man Speaks Out», («Un homme blanc s’exprime»), dont le premier chapitre s’intitule «Je rejoins mon premier groupe raciste (1974)», et le dernier «Déclaration de guerre». Dans ce texte, il veut voir le «sang des ennemis, inonder les rues, les rivières et les champs de la nation, pour une vengeance et une justice sacrée».
source :
http://www.parismatch.com/Actu/Faits-divers/Frazier-Glenn-Miller-declare-coupable-Je-voulais-tuer-des-Juifs-pas-des-gens-820869

happywheels

3 Commentaires

  1. CATHY dit :

    Ce type est le diable en personne. Il mérite la peine de mort…

  2. Très « célininien » ce FGM !

    Il n’est pas très compliqué de trouver quelques exemples de la prose de Céline et du contexte dans lequel celui-ci emploie le terme parasite.

    Dans « Bagatelles pour un massacre », par exemple, son pamphlet antisémite le plus célèbre, publié en 1937: :« Les Juifs hybrides afro-asiatiques, quart, demi-nègres et proche-orientaux, fornicateurs déchaînés, n’ont rien à faire dans ce pays. Ils doivent foutre le camp. Ce sont nos parasites inassimilables, ruineux, désastreux, à tous égards, biologiquement, moralement, socialement, suçons pourrisseurs. Les Juifs sont ici pour notre malheur. Ils ne nous apporteront que du malheur […] Nous nous débarrasserons des Juifs, ou bien nous crèverons des Juifs, par guerres, hybridations burlesques, négrifications mortelles. Le problème racial domine, efface, oblitère tous les autres. ».

    Il est vrai que le terme parasite, marqué par le racisme biologique délirant de Céline, désigne plus globalement ce dont le Juif est pour lui l’émanation la plus dangereuse, le métis: ainsi, dans un autre extrait où il développe l’idée que le cinéma est totalement contrôlé par les Juifs, on trouve ce paragraphe, encore une fois typique de son obsession biologique, qui est aussi celle des nazis:

    « Zone Sud, zone peuplée de bâtards méditerranéens, dégénérés, de nervis, félibres gâteux, parasites arabiques que la France aurait eu tout intérêt à jeter par-dessus bord. Au-dessous de la Loire, rien que pourriture, fainéantise, infects métissages négrifiés. »

  3. Pierre un gaulois dit :

    Louis Ferdinand, pourquoi t’as pris le prénom de ta mère ?
    Moi, je porte celui de mon grand-père.
    Je suis du Sud de la Loire, bâtard méditerranéen, pas complexé d’être un héritier de la civilisation Gallo-romaine, wisigothique et occitane, Louis Ferdinand, ta prose m’amuse, quand ta prose m’emmerde, je préfère Rabelais ou même San-antonio.
    ….
    A noter que le fondateur du KKK se prénommait Nathan, les pieux protestants du Mayflower n’avaient pas prévu ça.

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