VALENCIENNES :Prison ferme pour apologie du terrorisme et menaces de mort

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Vincent Demain est fiché S. Repéré comme pouvant causer un trouble à l’ordre public, il avait déjà eu maille à partir avec la justice suite à une affaire similaire remontant à juillet 2016. Cette fois-ci, les juges ont aussi retenu l’apologie du terrorisme.
Devant le tribunal, Vincent Demain, un Parisien de 43 ans, affirme qu’il n’a « jamais parlé de terrorisme à jeun ». Mais lorsqu’il est particulièrement imbibé, comme dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27 août, c’est autre chose ! Après avoir bu une bouteille et demie (!) de pastis, il s’est mis à hurler dans la rue près du foyer de la Croix-Rouge où il est hébergé, des propos faisant l’apologie du terrorisme. Se félicitant des attentats en France, il a lancé plusieurs « Allahu akbar » avant d’affirmer qu’il faisait « partie des barbus ». Un déversement de menaces pendant lequel les témoins ont entendu parler de Daech, de la Syrie, des infidèles, de tuerie, etc.
Une fois dans le centre, il s’en est pris à l’agent de sécurité : « Je vais t’égorger, t’es mort ! » Il a semé la panique dans l’établissement où il avait déjà menacé de trucider deux jeunes femmes quelques jours plus tôt. Elles l’avaient signalé à la police le 25 août.
À force de dire « n ous, « on » à la place de « Je », ou encore de parler de son « f rère » Younes, alors qu’il est fils unique, Vincent Demain a décrédibilisé ses propos rassurants : « C’est juste des paroles, il ne s’est rien passé. »
« C’est juste des paroles, il ne s’est rien passé. »
Avec 11 condamnations au casier, sans compter les belges (il a interdiction d’entrer dans le pays voisin), il est sous le coup de la récidive : il a été condamné par le tribunal de Compiègne à 18 mois de prison dont 4 avec sursis et mise à l’épreuve pour menaces de mort, l’apologie du terrorisme n’ayant pas été retenue cette fois-là. Il en est sorti le 26 juin dernier.
Pour le procureur Vincentini, le prévenu est « une bombe à retardement » dont il fallait bien « juger les propos et non les actes ; » Me Honnart a insisté sur « la problématique alcoolique » de son client. « Ce n’est pas un fou furieux, » a-t-elle ajouté précisant qu’il avait entamé des démarches pour rentrer dans le droit chemin. Il a été condamné à 2 ans de prison dont six mois avec sursis mise à l’épreuve pendant 3 ans, assortis des obligations de formation ou de travail, de soins, et plusieurs interdictions dont celle de porter une arme.
Source :
http://www.lavoixdunord.fr/210105/article/2017-08-29/prison-ferme-pour-apologie-du-terrorisme-et-menaces-de-mort


Compiègne : un couteau à la main, il avait menacé les passants au nom de Daech
Un homme de 42 ans vient d’être condamné à 14 mois de prison ferme pour avoir ainsi déambulé en plein délire dans le quartier de la Victoire.
Il était sorti en plein cœur de son quartier avec un couteau de cuisine à longue lame, en djellaba noire tout en criant « Vous allez voir ce que c’est Daech ! ». Ce comportement a valu à Vincent Demain, une lourde peine mardi au tribunal de Grande Instance de Compiègne. L’homme de 42 ans, qui vient d’effectuer 11 mois de détention provisoire, le temps de l’enquête, a été condamné à 18 mois de prison dont 14 mois ferme. La peine est assortie d’une obligation de soins et de travail.
Les faits remontent au 27 juillet 2016. Le quadragénaire sort à peine de quatre ans et demi de prison et vient d’intégrer un appartement thérapeutique dans le quartier de la Victoire à Compiègne. Ce jour, là vers 16 heures, il déambule dans les rues près du centre commercial, un couteau dans la main, proférant des menaces à l’encontre des habitants qu’il croise. Un voisin s’avancera même pour le frapper, craignant qu’il s’en prenne à sa fille de 9 ans. Prévenue, la police le trouve au pied de son immeuble, les bras dans le dos, Vincent Demain refuse de se soumettre. Les agents pensent alors qu’il cache son arme et se voient dans l’obligation de l’immobiliser en utilisant un taser.
Converti à l’Islam depuis ses 18 ans, le prévenu a expliqué avoir connu des périodes de fortes addictologies et vouloir s’en sortir seul. Lors de son épisode délirant, il venait d’arrêter son traitement de substitution. « Ce n’est pas un terroriste, rien n’a été retrouvé lors des perquisitions, plaide son avocate. Il s’était fait agresser quelques jours avant et il cherchait à reprendre contact avec ses enfants, mais toutes les portes se fermaient devant lui. Il a craqué. »
Source :
http://www.leparisien.fr/compiegne-60200/compiegne-un-couteau-a-la-main-il-avait-menace-les-passants-au-nom-de-daech-15-06-2017-7053711.php

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1 Comment

  1. VRCNGTRX dit :

    « UNE bombe à retardement »
    mais demain, vingt, cent ?..

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