
VIDEO :À Trappes, un tag « ISRAËL ASSASSIN » toujours visible quatre mois après son apparition
🔴@Valeurs | A Trappes, un tag "ISRAËL ASSASSIN" a été inscrit en mars dernier sur un mur qui jouxte la départementale D23, très fréquentée. Quatre mois après, il n'a toujours pas été effacé par la municipalité. Ce laisser-aller suscite l'incompréhension de certains riverains… pic.twitter.com/7NpblN4L3M
— Amaury Bucco (@AmauryBucco) July 20, 2025
A Trappes, un tag « ISRAËL ASSASSIN » a été inscrit en mars dernier sur un mur qui jouxte la départementale D23, très fréquentée. Quatre mois après, il n’a toujours pas été effacé par la municipalité. Ce laisser-aller suscite l’incompréhension de certains riverains venant d’Elencourt ou de Maurepas. L’un deux a même alerté l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, fin avril, qui a elle-même alerté la municipalité de Trappes (cela ne relevait pas de sa compétence géographique). La mairie de Trappes a alors fait savoir qu’il s’agissait d’un mur privé et que la ville ne pouvait rien faire sans l’accord du propriétaire des lieux. Sauf que le propriétaire des lieux, contacté par
@Valeurs
, a indiqué être tout à fait d’accord pour que la municipalité fasse son travail. Il précise que celle-ci l’a contacté seulement à la mi-juin, non pas pour lui demander l’autorisation d’effacer, mais pour l’inciter à porter plainte et à faire les démarches auprès de son assurance pour qu’elle prenne en charge le nettoyage. Mais ça n’a toutefois pas été possible, nous fait savoir le propriétaire, qui aimerait que son mur soit repeint. Quoiqu’il en soit le tag est toujours là, quatre mois après. Faut-il y voir une négligence de la municipalité dont le maire a clairement pris partie contre Israël ? Impossible de savoir. Ce dernier n’a pas répondu à nos sollicitations. Quoiqu’il en soit, le maire de Trappes, Ali Rabeh, a résolument choisi d’importer la question du conflit israélo-palestinien dans sa commune. Il a par exemple déployé un drapeau palestinien sur la façade de sa mairie l’année dernière , ou encore, plus récemment, décidé de jumeler sa ville avec une ville de Gaza. Cette stratégie politique n’est sans doute pas étrangère à la réalité démographique de la ville, défavorablement connue pour son communautarisme islamique sur fond d’immigration extra-européenne et de pauvreté (près de 80% de logements sociaux). A plusieurs reprises, des tags pro-Gaza, anti-Israël, voire carrément antisémites, ont été inscrits sur les murs de la ville. Quatre jeunes gens (Samy A., Chaid R., Yanis Z. et Kais B.) ont par exemple été interpellés en juin dernier à Trappes. Ils sont soupçonnés d’êtres les auteurs de plusieurs croix gammées et tags découverts à proximité d’une aire de jeu, comme « Extarminateur 2 juifs » ou « Nique Israël ». Une chose est sure, les juifs qui ont fui la ville de Trappes au début des années 2000 (avec l’incendie de la synagogue) ne sont pas prêt de revenir. On en parlait ce matin sur
@Cnews
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Source Valeurs Actulles