
VIDEOS : ISRAEL DETRUIT LES PORTES DE LA PRISON D’EVIN à Téhéran où sont retenus les otages français Cécile Kohler et Jacques Paris
Tsahal a néanmoins affirmé avoir délibérément évité de détruire les bâtiments où sont retenus les prisonniers.
Israël confirme avoir frappé le quartier général du Basij, la prison d’Evin et l’horloge
Footage is beginning to circulate that appears to show an earlier Israeli strike on the entrance to Evin Prison, known for housing political prisoners, in Iran's capital, Tehran. pic.twitter.com/D2rjxLjzgs
— 南洋辉叔 Uncle Hui (@alexcmhwee) June 23, 2025
Le ministre de la Défense Israel Katz détaille les cibles de la vague de frappes israéliennes à Téhéran.
« L’armée israélienne frappe actuellement avec une force sans précédent des cibles du régime et des organes de répression gouvernementaux au cœur de Téhéran, notamment le quartier général des Basij, la prison d’Evin où sont détenus des prisonniers politiques et des opposants au régime, l’horloge « Destruction d’Israël » sur la place de Palestine, le quartier général de la sécurité intérieure des Gardiens de la révolution, le quartier général idéologique et d’autres cibles du régime », a déclaré Katz dans un communiqué.
Aucun prisonnier n’aurait été blessé lors de cette frappe, qui visait apparemment à permettre aux détenus de s’échapper.
L’horloge, érigée au cœur de Téhéran en 2017, compte les jours jusqu’à la disparition supposée d’Israël en 2040.
The area around Evin Prison in Tehran following the IDF strike. pic.twitter.com/steG4HZiu8
— נועה מגיד | Noa magid (@NoaMagid) June 23, 2025
La prison d’Evin (en persan : زندان اوین, Zendân-e-Evin) est une prison iranienne située à Téhéran[1]. Connue internationalement pour la détention de prisonniers politiques, de journalistes, de défenseurs des droits humains et de binationaux, elle symbolise depuis la révolution islamique de 1979 la répression exercée par le régime iranien contre toute forme de dissidence[2]. La prison d’Evin a également été impliquée dans plusieurs affaires internationales concernant des ressortissants ou des résidents de pays européens, dont la France. Plusieurs citoyens français ont été arrêtés et détenus dans cette prison sous des accusations controversées d’espionnage ou d’atteinte à la sécurité nationale, dans ce que certains observateurs qualifient de « diplomatie des otages » pratiquée par le régime iranien.
Israel launches airstrike on Iran's 🇮🇷 Evin prison, resulting in prisoner escape 😀#IsraelIranWar #evinprison pic.twitter.com/VgLziWIml9
— Manoj Rabidas (@MANOJRA47609920) June 23, 2025
Bien que l’établissement soit nominalement contrôlé par l’autorité pénitentiaire iranienne, les unités spéciales d’Evin qui s’occupent des détenus politiques et liés à l’étranger sont gérées par le Corps des gardiens de la révolution islamique (IRGC), qui rend compte directement au guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei.
Le ministre des Affaires étrangères Gideon Sa’ar a confirmé plus tard la frappe de la prison, écrivant sur X (anciennement Twitter) : « Nous avons averti l’Iran à maintes reprises de cesser de cibler nos civils — mais ils ont persisté, même ce matin. » Sa’ar a également tagué le président argentin Javier Milei, publiant en espagnol : « Viva la libertad, carajo ! » (Vive la liberté, bon sang !) — un cri de ralliement de la campagne de Milei.