Washington appelle à annuler les sanctions prises contre Ben Gvir et Smotrich

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Gideon Saar salue la « voix morale claire » du haut diplomate américain ; le Premier ministre australien qualifie la réponse des États-Unis et d’Israël de « prévisible »
Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a dénoncé mardi la décision de cinq gouvernements occidentaux de sanctionner les ministres israéliens Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich.
Cette déclaration reprenait en grande partie celle faite précédemment par la porte-parole du département d’État américain, Tammy Bruce, mais incluait également un appel lancé par Rubio au Royaume-Uni, au Canada, à la Norvège, à la Nouvelle-Zélande et à l’Australie pour qu’ils reviennent sur leur décision.
« Ces sanctions ne font pas avancer les efforts qui sont livrés par les États-Unis pour parvenir à un cessez-le-feu, ramener tous les otages chez eux et mettre un terme à la guerre », a dit Rubio. Une déclaration qui portait principalement sur Gaza – mais l’initiative menée par le Royaume-Uni vise surtout la politique israélienne en Judée Samarie
Des attaques de résidents d’implantations ont lieu quasi quotidiennement dans cette région sans que les forces de l’ordre n’interviennent, et le chef de la police de Cisjordanie fait actuellement l’objet d’une enquête pour avoir fermé les yeux afin de s’attirer les faveurs du ministre de la Sécurité nationale Ben Gvir, qui est en charge de la police.
« Nous rejetons toute notion d’équivalence : le Hamas est une organisation terroriste qui a commis des atrocités indescriptibles, qui continue de retenir en otage des civils innocents et qui empêche la population de Gaza de vivre en paix. Nous rappelons à nos partenaires de ne pas oublier qui est le véritable ennemi. Les États-Unis demandent instamment la levée des sanctions et se tiennent aux côtés d’Israël », a continué le secrétaire d’État.
Le ministre des Affaires étrangères Gideon Saar a remercié Rubio dans la nuit pour avoir « fait entendre une voix morale claire, celle d’un véritable ami », dans un message publié sur le réseau social X.
« Vos paroles devraient servir de boussole à la communauté internationale, à tous ceux qui prônent Israël en ignorant les réalités », a écrit Saar.
L’ambassadeur d’Israël en Australie, Amir Maïmon, a écrit mercredi sur X que ces sanctions étaient « profondément préoccupantes et totalement inacceptables ».
Ben Gvir et Smotrich ont vivement critiqué les sanctions prises à leur encontre, tout comme Saar et le député Benny Gantz, chef du parti d’opposition HaMahane HaMamlahti. En représailles, Smotrich, le ministre des Finances, a ordonné à son ministère de renoncer à l’indemnité accordée aux banques israéliennes pour leurs relations avec les banques palestiniennes, une mesure cruciale pour soutenir l’économie palestinienne.
Le Premier ministre australien Anthony Albanese a vivement réagi à la réponse d’Israël et des États-Unis aux sanctions, la qualifiant de « prévisible ».
« Le gouvernement israélien doit respecter ses obligations en vertu du droit international, et certaines des déclarations expansionnistes que nous avons entendues sont clairement en contradiction avec cela, notamment celles des membres de l’aile droite radicale du gouvernement Netanyahu », a déclaré Albanese mercredi lors d’une interview à ABC Radio Sydney.
Les propos tenus par ces deux hommes « ont contribué à entraver sérieusement la solution à deux États », a-t-il ajouté.
« Nous, ainsi que ces autres pays et la communauté internationale dans son ensemble, pensons que la paix au Moyen-Orient ne sera possible que lorsque nous aurons trait à deux États et que les Israéliens et les Palestiniens pourront vivre en paix et en sécurité », a déclaré la ministre australienne des Affaires étrangères, Penny Wong, dans une autre interview télévisée accordée à Seven.
Source
https://fr.timesofisrael.com/

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