Jugée pour terrorisme, une des « Barjols » envisageait de « brûler » des musulmans

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En 2018, une des prévenus voulait tendre un guet-apens à des fidèles musulmans et les « brûler ». Jugée avec aux côtés de 12 personnes pour association de malfaiteurs terroriste, cette membre du groupe « les Barjols » a tenté de justifier des propos inspirés par la « rage »
En 2018, elle voulait tendre un guet-apens à des fidèles musulmans et les « brûler » : à la barre lundi 30 janvier, cette dirigeante des « Barjols » a tenté de justifier des propos inspirés par la « rage » et qui n’ont pas été suivis d’actions.
Jugée aux côtés de douze coprévenus pour des projets d’actions violentes contre le chef de l’État ou des migrants, cette femme menue n’a pas beaucoup de temps à consacrer au tribunal correctionnel et veut écourter elle-même son audition pour prendre son train.
Excédé par cette « légèreté », le président du tribunal lui rappelle alors qu’elle comparaît pour association de malfaiteurs terroriste et encourt dix ans d’emprisonnement.
Nathalie, 55 ans, n’a pas l’air de s’en émouvoir et livre un récit sans filtre sur certains projets qui circulaient au sein de ce groupuscule né sur Facebook en 2017 et dont elle était une des dirigeantes dans l’Est. Lors d’une réunion des Barjols à Vigy (Moselle) en mars 2018, cette Mosellane avait indiqué avoir pensé à attirer des fidèles musulmans hors de leur mosquée en les appâtant avec une « belle fille » avant de les conduire dans un terrain où on « pourrait les brûler ».
Confrontée à ces déclarations faites en garde à vue, elle tente de se justifier en invoquant confusément les « prières de rues qui dérangeaient » et en assurant qu’il y a « une différence » entre les discours et les actes.
Aucun des projets reprochés aux prévenus dans ce procès n’a connu de début d’exécution.
Sur le fond, la prévenue ne nie toutefois pas avoir évoqué ce projet avec d’autres membres des Barjols. « J’avais une telle rage, une telle colère que j’aurais pu dire ça », assure-t-elle, tentant de justifier sa fureur par les attentats ayant frappé la France depuis 2015. « On a peut-être parlé de mosquées parce qu’il y avait un prêtre qui s’était fait décapiter dans une église », avance-t-elle.
Plus généralement, Nathalie est convaincue de l’imminence d’une « guerre civile » liée aux migrants et de la nécessité de se préparer face à cette échéance. « Les attentats pour moi ce sont des gens que je considère comme des migrants », poursuit-elle, désignant des gens de « nationalité musulmane » avant de se reprendre. « On ne va plus se laisser faire », clame-t-elle.
Elle avait ainsi adhéré au groupuscule Génération identitaire, dissous en 2021, notamment parce qu’ils « pratiquaient des cours de self-défense ». Son adhésion aux Barjols s’inscrit dans le même mouvement.
« Je me sentais comprise au sein des Barjols », affirme-t-elle. « J’étais tellement en rage, je pouvais dire des choses que je ne pouvais pas dire à mon mari » qui ne partage pas les mêmes idées politiques qu’elle.
Le président du tribunal en vient à un autre projet d’action violente évoqué dans l’acte d’accusation : des attaques contre des élus. Jusqu’à présent, tous les prévenus qui se sont succédé à la barre ont contesté ces accusations mais Nathalie est moins affirmative.
Selon son récit, le chef des Barjols Denis Collinet avait évoqué l’idée de se renseigner sur les habitudes de certains élus et d’aller se confronter à eux dans des restaurants qu’ils fréquentaient.
« L’idée, c’était qu’il les aurait suivis dans les toilettes et boum ! », lâche-t-elle, sous le regard réprobateur de ses coprévenus. Appelé à la barre, Denis Collinet met ses déclarations sur le compte de l’ivresse. « On avait tous bu mais le lendemain, c’était fini. »
Elle conteste en revanche avoir entendu parler, au sein des Barjols, d’un projet d’assassinat contre Emmanuel Macron en 2018 même si elle avait relayé un appel pour trouver des volontaires prêts à mener une action dans laquelle ils pourraient laisser leur vie. « Quand on me demande de faire quelque chose, je le fais. Je ne pose pas de questions », certifie-t-elle.
La fin des débats est prévue vendredi 3 février.
Source
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https://www.ouest-france.fr/societe/justice/jugee-pour-terrorisme-une-des-barjols-envisageait-de-bruler-des-musulmans-89e4a688-a0d2-11ed-be8f-4d2939631a03

Le guet-apens qu’elle voulait tendre à des personnes musulmanes en 2018 était motivé par la « rage », dit-elle. À la barre lundi, Nathalie C., dirigeante des Barjols, a tenté de justifier ses propos, qui n’ont pas été suivis d’actions.
Jugée aux côtés de douze coprévenus pour des projets d’actions violentes contre le chef de l’Etat ou des migrants, cette femme menue n’a pas beaucoup de temps à consacrer au tribunal correctionnel et veut écourter elle-même son audition pour prendre son train.
Excédé par cette « légèreté », le président du tribunal lui rappelle alors qu’elle comparaît pour association de malfaiteurs terroriste et encourt dix ans d’emprisonnement. Nathalie C., 55 ans, n’a pas l’air de s’en émouvoir et livre un récit sans filtre sur certains projets qui circulaient au sein de ce groupuscule né sur Facebook en 2017 et dont elle était une des dirigeantes dans l’Est.
Dérangée par des prières de rue
Lors d’une réunion des Barjols à Vigy (Moselle) en mars 2018, cette Mosellane avait indiqué avoir pensé à attirer des fidèles musulmans hors de leur mosquée en les appâtant avec une « belle fille » avant de les conduire dans un terrain où on « pourrait les brûler ».
Confrontée à ces déclarations faites en garde à vue, Nathalie C. tente de se justifier en invoquant confusément les « prières de rues qui dérangeaient » et en assurant qu’il y a « une différence » entre les discours et les actes.
Aucun des projets reprochés aux prévenus dans ce procès n’a connu de début d’exécution. Sur le fond, la prévenue ne nie toutefois pas avoir évoqué ce projet avec d’autres membres des Barjols. « J’avais une telle rage, une telle colère que j’aurais pu dire ça », assure-t-elle, tentant de justifier sa fureur par les attentats ayant frappé la France depuis 2015. « On a peut-être parlé de mosquées parce qu’il y avait un prêtre qui s’était fait décapiter dans une église », avance-t-elle.
Plus généralement, Nathalie C. est convaincue de l’imminence d’une « guerre civile » liée aux migrants et de la nécessité de se préparer face à cette échéance. « Les attentats pour moi ce sont des gens que je considère comme des migrants », poursuit-elle, désignant des gens de « nationalité musulmane » avant de se reprendre. « On ne va plus se laisser faire », clame-t-elle.
« Je me sentais comprise »
Elle avait ainsi adhéré au groupuscule Génération identitaire, dissous en 2021, notamment parce qu’ils « pratiquaient des cours de self-défense ». Son adhésion aux Barjols s’inscrit dans le même mouvement. « Je me sentais comprise au sein des Barjols », affirme-t-elle. « J’étais tellement en rage, je pouvais dire des choses que je ne pouvais pas dire à mon mari » qui ne partage pas les mêmes idées politiques qu’elle.
Le président du tribunal en vient à un autre projet d’action violente évoqué dans l’acte d’accusation : des attaques contre des élus. Jusqu’à présent, tous les prévenus qui se sont succédé à la barre ont contesté ces accusations, mais Nathalie C. est moins affirmative.
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À lire aussiProcès des Barjols : un leader du groupuscule d’extrême droite nie avoir voulu s’en prendre à Macron
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Selon son récit, le chef des Barjols Denis Collinet avait évoqué l’idée de se renseigner sur les habitudes de certains élus et d’aller se confronter à eux dans des restaurants qu’ils fréquentaient. « L’idée, c’était qu’il les aurait suivis dans les toilettes et boum ! », lâche-t-elle, sous le regard réprobateur de ses coprévenus.
Appelé à la barre, Denis Collinet met ses déclarations sur le compte de l’ivresse. « On avait tous bu mais le lendemain, c’était fini ». Nathalie C. conteste en revanche avoir entendu parler, au sein des Barjols, d’un projet d’assassinat contre Emmanuel Macron en 2018 même si elle avait relayé un appel pour trouver des volontaires prêts à mener une action dans laquelle ils pourraient laisser leur vie. « Quand on me demande de faire quelque chose, je le fais. Je pose pas de questions », certifie-t-elle. La fin des débats pour ce procès est prévue vendredi.
Source
https://www.leparisien.fr/faits-divers/proces-des-barjols-la-dirigeante-du-groupe-dit-avoir-voulu-bruler-des-musulmans-par-rage-30-01-2023-YJUKY7OVPVC6LIFIG5TQYXHFBE.php

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13 Commentaires

  1. joseparis dit :

    Une belle brochette de cons ignares et alcooliques, c’est certain. Mais les faire pour des terroristes d’extrême droite prêts à passer à l’action, il y a quand même un gouffre.

  2. Franccomtois dit :

    Des barjots,des minables!!!

  3. vrcngtrx dit :

    Je ne sais pas de qui on parle exactement (peut-être juste des fous furieux et désaxés mentalement) mais fut un temps où vouloir s’en prendre à l’occupant et aux traitres à la tête du pays qui leur faisaient allégeance était considéré comme légitime, voire héroïque … je dis ça je dis rien.

  4. Franccomtois dit :

    Vouloir brûler des gens,faut pas être net.Maintenant nous sommes envahis d´un bon nombre racailles venant d´Afrique et d´Asie(Afghanistan,Irak,Syrie)et surtout n´oublions pas les casses couilles d´Europe-Central et Est qui en Allemagne ne manquent pas.Oui il faut résiter mais sans se transformer en tueur en série.
    Sinon je persite et signe en disant que les étrangers ne me posent aucuns problêmes mais ceux qui en causes doivent dégager manu-militari!Vu les merdes que nous subissons quotidiennement de la part des poliTIQUES il leur est bon de diviser pour régner et avec cela ils y arrivent avec l´aide des neuneus mais non moins dangereux de gauche.
    Mon alternative face á la décadence ici en Germanie c´est l´AFD (avec sa branche Christen für Deutschland)et pour la France dans l´immédiat je pense á Reconquête.
    Un peu de zizique pour rendre le quotidien un peu plus souriant:
    -Caleb Klauder Country Band – C’est Le Moment (Live on KEXP @Pickathon)
    https://youtu.be/r3xiuUNB_YM

  5. David Vincent dit :

    OK !.. mais c’est bizarre autant qu’étrange et voir même suspect
    que des groupuscules soi-disant d’extrême-droite ou/et de l’ultra-droite
    soient tous arrêtés avant même de pouvoir passer à l’acte
    alors que dans le même temps si chère à Macron-Darmanin-Dupond-Moretti
    des islamo-terroristes fichés S, mis-sur-écoute, géo-localisés, tracés, pistés
    puissent passer à l’acte sans jamais être arrêtés pour ceux-là !
    et le tout sous le nez et la barbe de la DGSI, des services de renseignements
    et de surveillance de la Police et de la Gendarmerie ???
    il n’y aurait pas comme un deux poids, deux mesures dans ce pays
    qu’est censée être la France et ou les Français sont censés être chez-eux !

    • liguedefensejuive dit :

      La DGSI fait son travail avec professionnalisme.
      La couverture des médias des différentes formes de terrorisme est une autre affaire.

  6. David Vincent dit :

    Ah bon ??? et les tueries de masse du Bataclan à Paris pendant un concert
    et le massacre à ciel ouvert de la promenade des Anglais de Nice
    pendant le feu d’artifice du 14 Juillet ! ! ! …etc…
    effectivement la DGSI excelle dans sa spécialité !
    des fichés S qui repassent à l’acte en France et ceci sous leur nez !..

  7. Jean-Jean dit :

    et c’est sans compter avec tous les OQTF qui passent, repassent et re-repassent
    à l’acte sous l’oeil maçonnique qui voit tout de Darmanin le cyclope
    alors que ces mêmes OQTF devraient être depuis belle lurette dans leur pays d’origine !.. et ça monsieur le premier flic de France ne peut l’ignorer
    puisqu’il sait tout et même que certains de ces OQTF censés être expulsés
    du territoire Français sont devenus des indicateurs et des agents de renseignement travaillant pour le ministre de l’intérieur en personne !

  8. Jean-Jean dit :

    mais bien évidemment ! et même que des membres de sa famille du coté maternel
    qui en sont des indics et des balances et surtout des cousins de la Police
    et que sont en réalité les Ouakid pour ne pas les nommer et ni les citer !
    des cousins-proches de Darmanin le 1er flic de France pratiquant sa Taqîya
    au coeur même du système étatique du Narco-Etat terroriste France-à-Fric !

  9. Jean-Jean dit :

    tapez :

    Tourcoing je suis un cousin de Darmanin

    et vous verrez un article du concerné le concernant
    à savoir que Gérald-Moussa Darmanin a été maire LR de Tourcoing
    et que l’individu arrêté en question est vraiment un cousin de Darmanin

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