L’antijuif Moussa Coulibaly jugé pour avoir attaqué des militaires à Nice en février 2015

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Cette agression au couteau devant un immeuble abritant un centre communautaire juif était survenue trois semaines après les attentats de Charlie Hebdo, de Montrouge et de l’Hyper Cacher.
Par Aude Bariéty
En 2015, la France a été frappée à plusieurs reprises par des attaques terroristes. Les attentats meurtriers sont restés gravés dans les mémoires: Charlie Hebdo, Montrouge, l’Hyper Cacher, Villejuif, le 13-Novembre. En revanche, l’attaque de Nice – un an et demi avant celle de la Promenade des Anglais – est plus souvent laissée de côté.
Tout juste se souvient-on parfois que l’homme qui est accusé d’avoir attaqué au couteau trois policiers, et qui est jugé cette semaine par la cour d’assises spéciale de Paris, porte le même nom de famille que le terroriste de Charlie Hebdo. Moussa Coulibaly et le tristement célèbre Amedy Coulibaly n’ont pourtant aucun lien de parenté.
Né en novembre 1984 à Mantes-la-Jolie (Yvelines), Moussa Coulibaly grandit dans la cité du Val-Fourré, avant de vivre quelques années à Mulhouse. Dans sa vingtaine, il collectionne les condamnations pour des faits de droit commun: vol, violences, usage de stupéfiants, outrage à personne dépositaire de la force publique…
C’est en décembre 2014 que le jeune homme, alors âgé de trente ans, est repéré pour sa radicalisation, notamment en raison de son prosélytisme dans la salle de sport des Yvelines qu’il fréquente. Il disparaît des radars, puis réapparaît peu de temps après en Corse, où il tente d’acheter un aller simple pour la Turquie.
Alertée, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), craignant un départ pour la Syrie, demande à la Turquie de refouler Moussa Coulibaly. Ce qui est fait à l’aéroport Atatürk d’Istanbul, le 29 janvier 2015. De retour en France, le jeune homme est interpellé et entendu à Nice avant d’être relâché, faute d’éléments probants.
Le 3 février, après quelques jours d’errance à Nice, Moussa Coulibaly descend du tram non loin de la place Masséna. Il remonte l’avenue Jean-Médecin et passe à plusieurs reprises devant trois militaires du 54e régiment d’artillerie qui protègent, dans le cadre du plan Vigipirate, un immeuble abritant un centre communautaire juif.

Peu après 14 heures, lors d’un nouveau passage devant les militaires, le jeune homme aurait laissé tomber un sachet à terre, puis attaqué un premier soldat venu lui prêter assistance au moyen d’un long couteau de cuisine. Un deuxième soldat est blessé aux membres supérieurs avant que le troisième militaire ne maîtrise l’assaillant.
Interpellé et placé en garde à vue, Moussa Coulibaly ne rompt le silence que pour évoquer sa haine à l’encontre de la France, des juifs et des forces de l’ordre. Le 7 février, il est mis en examen pour «tentative d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste», puis placé en détention provisoire.
Le 26 octobre 2018, le parquet de Paris réclame un procès aux assises pour «association de malfaiteurs terroriste» et «tentatives d’assassinats terroristes sur personnes dépositaires de l’autorité publique». Le 4 janvier 2019, les juges d’instruction du pôle antiterroriste de Paris accèdent à la demande du ministère public et ordonnent le renvoi aux assises de Moussa Coulibaly.
Un peu moins de cinq ans après les faits, le trentenaire, qui encourt la réclusion criminelle à perpétuité, sera donc jugé de ce lundi 9 décembre au jeudi 12 décembre devant la cour d’assises spéciale de Paris, constituée uniquement de magistrats professionnels. L’accusation sera représentée par le parquet national antiterroriste, officiellement entré en fonction le 1er juillet dernier.

Les trois militaires, dont deux seront absents à l’audience car «retenus par leurs fonctions», ont quant à eux confié leurs intérêts à Me Nicolas Gemsa. «Le 3 février 2015, ces militaires ont agi en héros. C’est leur professionnalisme qui a permis d’éviter un drame de plus grande ampleur», insiste l’avocat niçois, qui appelle la justice à «ne pas céder à la facilité de minimiser la dangerosité de l’accusé au motif qu’il n’y a pas eu de décès ni de victimes civiles».
Source :
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/moussa-coulibaly-juge-pour-avoir-attaque-des-militaires-a-nice-en-fevrier-2015-20191209

happywheels

6 Commentaires

  1. Encore un malien, quand je pense que des soldats francais se font tuer pour « defendre le mali » ( surtout les interets d’AREVA).
    Une bonne trempe a ce sale con antisémite

    • Berger dit :

      Non..un français né en France et ayant fréquenté les écoles de la République.

    • Robert dit :

      Vous avez tout à fait raison, vous êtes tres bien informé par les malversations faites par un certain François Mitterrand et ses successeurs dans le domaine du nucléaire. C’est scandaleux d’assister et de voir comment cette gauche puante a su se foutre de la gueule du peuple et dex voir ce pinguin homosexuel s’en prendre avec violence à la misère qui touche le mouvement des Gilets Jaunes martyrisé par le pouvoir en place et malhereusement cela finira très mal.

      • liguedefensejuive dit :

        https://www.lesinrocks.com/2017/02/news/macron-reaffirme-javais-ete-homosexuel-dirais/
        Emmanuel Macron réaffirme : “Si j’avais été homosexuel, je le dirais”

        Le candidat d’En marche !, qui continue à grimper dans les sondages, est revenu une nouvelle fois sur son homosexualité présumée et la rumeur qui lui prêtait une relation avec Mathieu Gallet, le président de Radio France.

        Il avait déjà évoqué ces rumeurs persistantesavec humour lors de sa campagne : “Pour mettre les pieds dans le plat, si dans les dîners en ville, si dans les boucles de mails, on vous dit que j’ai une double vie avec Mathieu Gallet ou qui que ce soit d’autre, c’est mon hologramme qui soudain m’a échappé mais ça ne peut pas être moi !”.

  2. duchene dit :

    Gardez-le en taule le plus longtemps possible. Vous rendrez service

    bien du monde qui ne sait plus quoi faire de lui-meme. Merci pour votre aide……….

    • vrcngtrx dit :

      avez-vous bien lu ce que dit l’avocat des militaires dans le dernier paragraphe ? si vous voulez continuer à entretenir ‘Ad vitam æternam’ de telles ordures qui n’ont rien à faire sur notre sol et qui ne cherchent qu’à commettre des assassinats, moi pas !

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