
Le haut commandement du renseignement du CGRI aurait été éliminé lors d’une frappe à Téhéran
La dernière frappe israélienne à Téhéran tue les principaux chefs du renseignement du CGRI, qui étaient coincés dans les décombres ; le chef de Tsahal salue l’opération comme « ouvrant la voie à Téhéran » ; Trump aurait opposé son veto au projet d’assassinat de Khamenei
La haute direction du service de renseignement du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) iranien a été éliminée lors d’une importante frappe aérienne israélienne dans le centre de Téhéran, a confirmé dimanche le Premier ministre Benjamin Netanyahu dans une interview accordée à Fox News.
Selon Netanyahou, la frappe a tué Mohammad Kazemi, chef de la direction du renseignement du CGRI, ainsi que son adjoint, Hassan Mohaghegh. Cette attaque, qui s’inscrit dans le cadre d’une vague plus large de frappes aériennes israéliennes sur des dizaines de cibles à Téhéran, constitue l’un des coups les plus importants portés à l’appareil de sécurité intérieure iranien depuis le début de l’opération préventive israélienne « Lion Montant ».
Les cibles frappées dans la capitale comprenaient des systèmes de défense aérienne, des sites militaires liés au CGRI – dont l’un aurait abrité des responsables du renseignement – et des sites de missiles balistiques, selon l’armée israélienne.
Avant la confirmation de Netanyahou, Iran International, un média d’opposition basé à Londres, avait rapporté que Kazemi et Mohaghegh étaient coincés sous les décombres après l’attaque contre le bâtiment des services de renseignement à Téhéran. Leur état était initialement indiqué comme inconnu.
Reuters a rapporté séparément que le président Donald Trump avait opposé son veto à un projet israélien visant à assassiner le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei.
Alors que les frappes se déroulaient, le porte-parole de Tsahal, le général de brigade Effie Defrin, a déclaré que le chef d’état-major, le lieutenant général Eyal Zamir, avait procédé à une évaluation de la situation avec de hauts responsables de l’armée de l’air au centre de commandement souterrain, visitant les salles de contrôle défensives et offensives. Zamir a salué la mise en œuvre de l’opération, affirmant que la campagne aérienne israélienne « changeait la réalité stratégique ».
« Ces actions offensives en Iran éliminent les menaces existentielles et posent les bases de la sécurité d’Israël », a déclaré Zamir, notant que les frappes visaient précisément les infrastructures et les actifs nucléaires du régime.
Il a également souligné l’importance de la résilience du front intérieur israélien : « Un front intérieur fort nous donne la force d’accomplir notre mission. Nous continuerons d’agir avec détermination, avec force, responsabilité et pleine coopération de nos services de sécurité, jusqu’à ce que tous les objectifs soient atteints. »
Source Ynetnews