Les liaisons antisémites de Jean-Luc Mélenchon.

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par Michel Taube
Et si Marine Le Pen s’affichait, tout sourire, dans un podcast complice avec Alain Soral ou Dieudonné ? Et si Éric Zemmour s’enthousiasmait de sa rencontre avec un prédicateur islamiste vantant les attentats du 7 octobre ? Que n’aurait-on entendu ! Que ne lirait-on dans Libération, dans Mediapart, chez les éditorialistes de France Inter ? Il est pourtant un homme politique qui, lui, peut se permettre ce genre de dérapage avec une impunité médiatique presque intacte : Jean-Luc Mélenchon, chef de file de La France insoumise.
Comme le révélait Le Figaro, l’ancien candidat à la présidentielle s’est longuement entretenu en vidéo avec Hasan Piker, un influenceur américano-turc aussi radical que populaire. Un militant ultra-wokiste, islamo-gauchiste revendiqué, suivi par des millions d’internautes sur Twitch et X, et dont les propos antisémites ne sont plus des écarts, mais une ligne politique assumée.
Petit florilège : « Toute putain de sioniste devrait être traitée comme une putain de néonazi fanatique. » « Les Israéliens ? Des connards consanguins. » Ou encore : « Mort à Israël ! Mort à l’Amérique ! Que les Juifs soient damnés ! » – slogans qu’il relaie complaisamment dans les vidéos qu’il partage, souvent issues de la propagande du Hamas ou des Houthis.


Le 7 octobre 2023 ? Il ose dire que les accusations de viol ne changent rien à la « dynamique ». Ce sont là les mots, les actes, les engagements de celui que Mélenchon salue comme “l’Américain le plus intéressant” qu’il ait rencontré.
Ce n’est pas une erreur. Ce n’est pas un accident. C’est un choix.
Car Jean-Luc Mélenchon sait parfaitement qui est Hasan Piker. Il le sait, mais il s’en moque. Ce qui compte, pour lui, c’est d’asseoir sa stature intellectuelle à l’international, quitte à s’appuyer sur les figures les plus sulfureuses de l’extrême gauche numérique. Son livre traduit aux États-Unis rencontre un petit succès ? Il en profite pour s’adosser à cette nouvelle génération d’activistes radicaux, antisionistes obsessionnels et islamo-identitaires, quitte à piétiner la mémoire des victimes du 7 octobre. Quitte à insulter la République.

Après l’’Internationale socialiste, l’Internationale wokiste et antisémite !

C’est un alignement idéologique, et non une dérive ponctuelle. Car Mélenchon ne recule jamais devant l’amalgame. Il fait des obsèques d’un jeune de banlieue un prétexte pour dénoncer une « police coloniale ». Il évoque la République en des termes empruntés à Fanon ou à l’extrême gauche latino-américaine. Et il ne cesse de présenter le conflit israélo-palestinien comme une lutte mondiale entre dominants et dominés, où les Juifs n’auraient jamais le beau rôle.
Jean-Luc Mélenchon n’est pas antisémite au sens classique du terme. Mais il est porteur, vecteur actif, d’un antisémitisme nouveau, déguisé en antisionisme, maquillé en lutte contre l’impérialisme, et devenu aujourd’hui un carburant de radicalité et de confusion mentale pour toute une partie de la jeunesse.
Qu’on ne s’y trompe pas : à force de faire alliance avec les semeurs de haine, il n’est pas seulement en train de trahir la gauche. Il est en train de trahir la France.

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