
L’otage du Hamas Itzik Elgert a été torturé à mort, révèle l’autopsie
L’autopsie a révélé que le corps d’Itzik était arrivé avec un traumatisme important, notamment de multiples côtes cassées, un nez fracturé et des orteils endommagés – des blessures suggérant des violences physiques brutales et soutenues.
Itzik Elgert , un otage israélien dont le corps a été restitué en février dans le cadre d’un accord de prise d’otages avec le Hamas, a été torturé à mort lors d’un interrogatoire en captivité, a révélé son frère Danny Elgert dans un message publié sur X/Twitter jeudi.
« Aujourd’hui, après l’autopsie de mon frère, les faits sont clairs : Itzik n’est pas mort d’une crise cardiaque. Il a été torturé à mort », a écrit son frère.
Selon Danny, l’autopsie a révélé que les blessures d’Elgert, notamment de multiples côtes cassées, un nez fracturé et des orteils cassés, avaient été causées par des violences physiques brutales.
« Il a été assassiné avec une cruauté extrême », a ajouté Danny.
L’autopsie a montré la gravité du traumatisme
Bien que l’institut médico-légal n’ait pas été en mesure de déclarer légalement la cause précise du décès d’Elgert, ses conclusions ont conclu que la gravité et la nature des fractures étaient compatibles avec le type de traumatisme qui cause la mort s’il est infligé à un corps vivant.
Le frère d’Elgert a critiqué la gestion de la situation des otages par le gouvernement, accusant implicitement le Premier ministre Benjamin Netanyahu : « Cause du décès – M. Négligence », a-t-il écrit.
Environ six semaines plus tôt, Danny avait décrit les circonstances de la disparition de son frère. Il avait déclaré que les interrogateurs du Hamas pensaient qu’Elgert était pilote, notamment à cause d’un tatouage d’aigle sur son bras, et l’avaient emmené pour interrogatoire. Il n’est jamais revenu.
« Mon frère était avec l’otage Edan Alexander. Les terroristes le soupçonnaient d’être pilote à cause de son tatouage. Ils l’ont ensuite emmené et il n’est jamais revenu », se souvient Danny. « Idan a demandé où il était, et ils lui ont répondu : « Il est parti. » »
« Itzik est mort, assassiné, parce qu’ils pensaient qu’il était pilote », a déclaré le frère d’Elgert.
Elgert a été enlevé lors du massacre du 7 octobre perpétré par le Hamas . Son corps a été restitué à Israël lors de la phase finale de la première étape de l’accord sur les otages, plus tôt cette année.
Il a été enterré près de chez lui, dans le kibboutz Nir Oz. Des centaines de personnes se sont rassemblées pour les funérailles afin de lui rendre un dernier hommage.
Source
Leur barbarie et leur haine sont sans fond. Dire que micron va leur faire le cadeau du siècle en septembre, en reconnaissant la palestine sans aucune contrepartie de leur part comme rendre les cadavres et les otages encore vivants. Cela ne peut que les encourager à continuer à tuer les derniers otages vivants ou à en capturer d’autres.
Fusiller 10 prisonniers qui ont du sang juif dans leurs mains contre un otage assassiné.
Bonne nouvelle :
» Le ministre israélien Ben Gvir menace le prisonnier palestinien Marwan Barghouti dans une vidéo »
Est ce un début ?
En Israël, Itamar Ben Gvir menace Marwan Barghouti dans sa cellule
Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a posté sur X une vidéo le montrant intimider l’ex-leader du Fatah Marwan Barghouti dans sa cellule. L’Autorité palestinienne a immédiatement dénoncé une « provocation sans précédent » face à celui que ses partisans surnomment « le Mandela palestinien », condamné à perpétuité en Israel.
Les images ont provoqué l’ire de l’autorité palestinienne. Marwan Barghouti, ancien cadre du Fatah condamné en 2004 à cinq peines de prison à vie par la justice israélienne, est apparu pour la première fois dans une vidéo postée sur X par le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, vendredi 15 août.
« Vous ne nous vaincrez pas. Quiconque s’en prend à Israël, nous l’anéantirons. Vous ne nous battrez pas, ceux qui assassinent nos enfants et nos femmes seront effacés », dit Itamar Ben Gvir en hébreu à Marwan Barghouti, d’une voix menaçante.
Le prisonnier de 64 ans apparaît dans sa cellule, les traits tirés, le visage émacié. Il opine de la tête et tente de parler mais le ministre d’extrême droite l’interrompt. « Non, vous devez le savoir, et ce, tout au long de l’Histoire », lance-t-il, entouré d’un agent pénitentiaire et de deux autres homes.
« Provocation sans précédent »
Dans un communiqué relayé par l’agence de presse palestinienne Wafa, le ministère des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne a dénoncé dans la foulée « une provocation sans précédent » et qualifié l’incident de « terrorisme d’État organisé ». Pour l’Autorité palestinienne, le ministre Itamar Ben Gvir a « pris d’assaut » la cellule de Marwan Barghouti.
« La menace de Ben Gvir contre le leader Marwan Barghouti dans sa cellule est le summum de la terreur psychologique, morale et physique utilisée contre les prisonniers, et une grave violation des traités et conventions internationaux et humanitaires », a écrit sur X le vice-président du comité exécutif de l’OLP, Hussein al-Sheikh.
« Il s’agit d’une détérioration sans précédent de la politique de l’occupation à l’égard des prisonniers palestiniens, nécessitant l’intervention immédiate des organisations et institutions internationales pour les protéger », a-t-il encore ajouté.
Les membres de la famille de Marwan Barghouti se sont dits « choqués par les changements dans les traits du visage de Marwan, à cause de la fatigue et de la faim dans lesquelles il se trouve », selon le quotidien israélien Haaretz.
Itamar Ben Gvir réitère ses menaces .
Dans la matinée, le ministre de la Sécurité nationale a répondu à la vive réaction de l’Autorité palestinienne en réitérant ses menaces. « Ce matin (vendredi), je lis que divers ‘hauts responsables’ de l’Autorité (palestinienne) n’ont pas tellement aimé ce que j’ai dit au terroriste en chef Marwan Barghouti, que son nom soit effacé. Alors je vais le répéter encore et encore sans m’excuser : quiconque s’en prend au peuple d’Israël, quiconque tue nos enfants, quiconque tue nos femmes, nous l’effacerons. Avec l’aide de Dieu », a ajouté Itamar Ben Gvir, en commentaire de sa publication sur X.
Selon un membre de l’entourage du ministre interrogé par l’AFP et ayant requis l’anonymat, la rencontre a eu lieu « par hasard » dans la prison de Ganot, au cours d’une visite d’inspection du ministre. Cette source n’a pas précisé à quelle date elle avait été filmée. Depuis le 7-Octobre, Marwan Barghouti a changé plusieurs fois de lieu de détention.