Nanterre : Un professeur menacé de subir le même sort que celui de Samuel Paty

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Un professeur d’histoire-géographie a été menacé de mort au sein de son propre lycée, à Nanterre. Un dépôt de plainte a été effectué à la suite de la découverte d’un tag promettant à l’enseignant un sort identique à celui de Samuel Paty.
Selon les informations recueillies par Factuel, une enquête préliminaire a été ouverte à la suite de menaces de mort proférées à l’encontre d’un professeur d’histoire-géographie du lycée Joliot-Curie de Nanterre. Ces menaces font suite à un cours donné sur les attentats islamistes le 17 octobre dernier.
Un tag a été retrouvé au sein même de l’établissement scolaire la semaine dernière : « B*** [patronyme de l’enseignant, NDLR] t’es more [sic] comme Samuel Paty fdp [fils de pute, NDLR] ». Un dépôt de plainte a été effectué le 17 décembre. Selon une source policière proche du dossier, le professeur menacé n’a pour l’heure pas été placé sous protection policière, il ne bénéficie simplement que d’une protection fonctionnelle.
Contactée par Factuel, l’académie de Versailles, dont dépend le lycée, confirme cette information, et ajoute que le recteur, Étienne Champion, nommé en juillet dernier, est en contact régulier avec l’enseignant. « L’académie de Versailles condamne les propos qui ont visé ce professeur et met en place tout l’accompagnement dont il aura besoin », nous précise-t-on.
La protection fonctionnelle des agents du service public garantit notamment une assistance juridique et peut aboutir à la mise en retrait provisoire du professeur menacé. Selon nos informations, le professeur souhaiterait toutefois retourner au lycée après les vacances de fin d’année afin de reprendre le fil de son enseignement.
La situation est actuellement suivie par le rectorat et la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale (DSDEN) des Hauts-de-Seine, en lien étroit avec les forces de police.
En octobre 2022, le lycée Joliot-Curie de Nanterre avait été le théâtre de violences (tirs de mortiers, gaz lacrymogènes) de la part de plusieurs jeunes individus cagoulés, faisant 2 blessés parmi les forces de l’ordre. Un blocus des élèves avait même contraint l’établissement à fermer ses portes durant plusieurs jours. Une dizaine de mineurs avaient été interpellés et placés en garde à vue à la suite de ces incidents. Pap Ndiaye, alors ministre de l’Éducation nationale, évoquait à l’époque un lycée « qui a des difficultés depuis de nombreuses années ».
Source
https://factuel.media/

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4 Commentaires

  1. David dit :

    Chaque prof devrait être armé et si sa vie est en danger abattre sans hésiter son agresseur .
    On verrait si ce sont des hommes .

  2. David dit :

    Quel courage….ils ne s’attaquent qu’à des innocents désarmés…comme le 7 octobre .
    Si on riposte ils vont pleurnicher comme des tapettes .

  3. joseparis dit :

    Et après on s’étonne que l’éducation nationale a des problèmes de recrutement ? Quelle personne normale voudrait enseigner dans des établissements islamisés au sein de territoires séparatistes ? Le plus dramatique dans cela, c’est que la hiérarchie et les collègues ne soutiennent pas le plus souvent l’enseignant menacé soit par crainte de représailles, ou parce que les collègues sont des islamo-gauchistes et sont d’accord avec les opinions islamistes des élèves. Le seul moyen de changer les choses, ce sont des sanctions exemplaires. Renvoi définitif de l’élève (sans possibilité d’aller ailleurs dans le public ou le privé), dépaysement de l’élève dans une autre région, condamnation à une peine de rééducation républicaine avec des militaires et après formation professionnelle obligatoire toujours sous le contrôle de la justice et de la police, et enfin privation de toutes les allocations aux parents. C’est la seule manière de faire comprendre quelque chose aux parents concernant l’éducation qu’ils donnent à leurs enfants.

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