Polémique Obono – Valeurs Actuelles : « Parce que ce ne sont pas des négriers noirs qui ont vendu leurs « frères » noirs aux négriers blancs ? » s’insurge l’historien Bernard Lugan

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Quelle insolite et même « surréaliste » polémique pour un simple pastiche ! A travers la personne de Danielle Obono, porte-parole de la France Insoumise, l’hebdomadaire « Valeurs Actuelles » a en effet mis en évidence sous une forme se voulant humoristique, le rôle de certains peuples Africains dans la vente des esclaves noirs aux négriers européens. Présentée comme une victime de cette traite, Madame Obono a, parait-il, été ulcérée de ce qui pourrait s’apparenter à une « réponse du berger à la bergère ». Au mois de juin 2020, devant le Parlement européen, n’est-ce pas le groupe LFI qui a en effet déposé un amendement visant à ne reconnaître comme « crime contre l’humanité » que la Traite européenne, la seule traite européenne, et non « la traite des esclaves » en général, comme cela était prévu dans le texte initial ?

Cette polémique illustre en réalité le niveau d’abêtissement et, plus grave encore, de dhimitude intellectuelle du monde politique français. Trémolos dans la voix, la main sur le cœur, Rassemblement national compris, tous les partis politiques ont en effet réagi par réflexe pavlovien et dans l’ignorance » bétonnée de la question. Au pays de Descartes, l’émotionnel semble donc avoir définitivement pris le pas sur la Raison…

Or, par-delà les stupides invectives, les consensuelles indignations et les lâches prises de position de responsables politiques devenus les « baise-cul » du fait accompli, la vérité historique existe. Elle fait consensus chez les universitaires spécialistes de la question : une partie de l’Afrique s’est enrichie en vendant l’autre partie. Les captifs n’apparaissaient en effet pas par enchantement sur les sites de traite car ils étaient capturés, transportés, parqués et vendus par des négriers noirs aux négriers européens. Comme ces derniers attendaient sur le littoral que leurs partenaires africains leur y livrassent les captifs, il dépendait donc in fine des négriers africains d’accepter ou de refuser de leur vendre leurs « frères » noirs.

Cette coresponsabilité dans l’ignoble commerce négrier a d’ailleurs été clairement mise en évidence par les évêques africains :

« Commençons donc par avouer notre part de responsabilité dans la vente et l’achat de l’homme noir… Nos pères ont pris part à l’histoire d’ignominie qu’a été celle de la traite et de l’esclavage noir. Ils ont été vendeurs dans l’ignoble traite atlantique et transsaharienne » (Déclaration des évêques africains réunis à Gorée au mois d’octobre 2003).

Or, à travers l’artificielle polémique Obono-Valeurs Actuelles, la vérité historique est une fois de plus effacée au profit d’une fausse histoire peu à peu imposée par des méthodes terroristes et lâchement acceptée par tous les partis politiques français.

Ceux qui ne voudront pas être emportés par la tempête médiatique trouveront dans mon livre Esclavage l’histoire à l’endroit, l’argumentaire détaillé leur permettant de réfuter cette histoire devenant insidieusement officielle et dont la finalité est de faire de l’homme blanc un coupable éternel[1].

Bernard Lugan

[1] Le numéro du mois d’octobre de l’Afrique Réelle que les abonnés recevront en fin de semaine prochaine sera un numéro spécial en totalité consacré à la question des traites esclavagistes.
Source :
https://bernardlugan.blogspot.com/2020/08/polemique-obono-valeurs-actuelles-parce.html

happywheels

6 Commentaires

  1. C’est un fait historique, les « esclaves noirs » ont été vendu par leure propre frère, rivalité et guerres tribales.
    Tout les racistes des lives blacks matters et les obono, croient que eux seul ont été esclaves, demandé aussi au peuple juif, esclave des babylonines, des egyptiens… Et les peules d’europe qui ont été esclave de rome et autre empire.
    Aujourd’hui l’esclavage existe encore, allez voir les pays du golfe et les commercants libanais en afrique, amis chut sujet tabou

  2. limone dit :

    j’aime bien les boucles d’oreille
    j’ai kiffé

  3. Berranger Catherine dit :

    La polémique est dû au fait de l’image de Mme Obono enchaînée comme une esclave : je n’imagine pas que la rédaction de VA puisse s’étonner de la réaction. La députée Obono fraye avec les indigėnistes de tout poil, je n’ai aucun respect pour elle ! Je crains juste que cette provocation (et pourquoi pas) ne fasse que faire de cette députée une victime alors qu’elle défend des idées inadmissibles.

  4. jlmsika dit :

    La traite esclavagiste vers le monde arabo-islamique est volontairement oubliée, gommée par le groupe islamo-gauchiste LFI.
    Or cette traite était la pire, un vrai génocide puisque des millions de jeunes garçons ont été castrés, mutilés, émasculés pour en faire des eunuques gardiens de harems, avec une mortalité dévastatrice consécutive à cette blessure cruelle et majeure.

  5. benjamin dit :

    cette affaire c est pain beni pour melenchon !!!du coup il va ENCORE !!!!y aller !!l on va encore supporter ses conneries debitèès avec son ton professoral !!devant des militants ébahis par tant d intelligence !!!les malheureux !!

  6. Pres de 40ans en Afrique très grand amateur d’amitié et plus avec la femme noire jai toujours eu d’excellents rapports avec mes africains. Jai jamais entendu de tel propos sur les blancs et l’esclavage comme maintenant ! Sur la colonisation oui , mais souvent il y a plus d’autocritique et de colère sur leurs chefs leurs présidents surtout les jeunes trentenaires ! Mais maintenant oui le langage a changé, n’oubliez pas que les antennes satellites sont dirigées sur la France et cette saloperies d’internet détruit plus qu’il construit. Vous savez que lorsque je discute avec des ami.e.s trentenaires sur ces sujets , on me dit  » mais toi tu es un negre blanc » et jai suite a mes problèmes de santé bcp plus de signe d’amitié des africain ne.s que des autres.C’est en France que les africains perdent leur humanité, et ceux qui reviennent vivre en Afrique reconnaissent que c’est les associations de gauche les ONG qui les travaillent dans ce sens. Moi j’espère bientôt avoir mon passeport africain !

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