Quand la Croix-Rouge française fait la promotion du voile islamique dans sa communication officielle sur la canicule

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• La Croix-Rouge française pendant la seconde guerre mondiale
• La neutralité en question
• Jean-Pierre Le Crom
• Dans Vingtième Siècle. Revue d’histoire 2009/1 (n° 101), pages 149 à 162
S’appuyant sur les archives de la Croix-Rouge française, Jean-Pierre Le Crom comble par cet article une importante lacune historiographique : si les actions du Comité international de la Croix-Rouge ou de sa branche allemande pendant la seconde guerre mondiale ont attiré l’attention des historiens, la branche française est restée dans l’ombre. À la lumière des documents, les relations de la Croix-Rouge avec le régime de Vichy ou avec l’occupant nazi témoignent pour une large part de la fiction de sa neutralité affichée.

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https://www.cairn.info/revue-vingtieme-siecle-revue-d-histoire-2009-1-page-149.htm

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Les relations sulfureuses entre la Croix Rouge internationale et la dictature nazie -silence sur la Shoah, aide à la fuite de criminels de guerre et non des moindres, comme Adolf Eichmann- sont mises à jour dans un nouveau livre de l’historien autrichien Gerald Steinacher, « Croix gammée et Croix Rouge ».
Fondé sur de nouvelles recherches, y compris dans les archives de la Croix Rouge, dorénavant plus aisément accessibles, le livre de Gerald Steinacher, enseignant à l’Université américaine du Nebraska, se veut cependant « non pas un acte d’accusation, mais une tentative de compréhension », a-t-il déclaré à l’agence de presse autrichienne APA.
Il relève ainsi comme une illustration du changement de mentalité son invitation par la Croix Rouge à plusieurs conférences et séminaires.
Interrogé par l’AFP, le Comité international de la Croix Rouge (CICR), qui indique n’avoir pas encore pris connaissance du livre de l’historien, « déplore que des personnes demandent des documents de voyage sous de fausses identités et avec des papiers délivrés par d’autres autorités, abusant ainsi du but humanitaire » de la Croix Rouge.
Le CICR souligne que « l’immense majorité des documents de voyage délivrés par la Croix Rouge correspondent à ses objectifs humanitaires », notamment pour « le retour de réfugiés, de personnes déplacées ou d’apatrides dans leur pays d’origine ou de résidence, ou bien encore vers un pays de leur choix disposé à les recevoir ».
Il n’en reste pas moins que l’historien chiffre à « plusieurs dizaines de milliers » le nombre de nazis qui ont pu échapper aux Alliés à la fin de la Seconde Guerre mondiale grâce à l’entremise de la Croix Rouge.
Les exemples les plus célèbres sont ceux de Josef Mengele, « le médecin » et « ange de la mort » du camp d’extermination d’Auschwitz, et d’Adolf Eichmann, l’organisateur de la machinerie de la Shoah. Parmi les preuves de l’implication de la Croix Rouge, la plus significative est le document de voyage qui avait permis à Eichmann de se réfugier en Argentine, retrouvé à Buenos Aires en 2007: il avait été délivré par la Croix Rouge internationale.
Quant aux raisons de cette attitude de la Croix Rouge, Gerald Steinacher en voit plusieurs: d’abord, pour beaucoup de responsables de l’organisation humanitaire, « les Allemands étaient surtout des victimes de la guerre et pas les criminels qui l’avaient déclenchée ». Ensuite, la Croix Rouge a cédé aux pressions des autorités suisses, pays neutre, qui avaient certes dès 1942 identifié l’Allemagne nazie comme « un grand danger », mais qui, en conséquence, souhaitaient s’abstenir de tout geste hostile.
Dernier point, le président de la Croix Rouge, Carl Jakob Burckhardt, était un anti-communiste notoire et il s’était donc efforcé de faire échapper le plus grand nombre d’Allemands à la zone d’influence soviétique. Et, à partir de 1947, l’éclatement de la « Guerre froide » entre les anciens alliés anti-nazis allait encore accentuer cette tendance, et pas seulement chez Burckhardt, comme en témoignent le recours par les Etats-Unis à d’anciens responsables de la Gestapo comme Klaus Barbie ou par l’Allemagne de l’ouest au général nazi Reinhard Gehlen pour diriger son service d’espionnage.
Pour Gerald Steinacher, « c’est pourquoi il faut analyser le silence sur la Shoah et l’aide à la fuite de dignitaires nazis dans ce contexte ».
Et, si au sein du CICR, « une majorité, surtout les femmes, s’était prononcée pour un appel dénonçant les crimes nazis, la direction s’était finalement ralliée à la position de Carl Jakob Burckhardt ».
Par ailleurs, l’historien rend hommage au « remarquable travail » de la Croix Rouge en faveur des prisonniers de guerre et rappelle que les détenus des camps de concentration n’étaient pas des prisonniers de guerre, alors que la Convention de Genève limitait le champ d’action de l’organisation humanitaire à ces derniers.
– « Hakenkreuz und Rotes Kreuz. Eine humanitäre Organisation zwischen Holocaust und Flüchtlingsproblematik » (« Croix gammée et Croix Rouge. Une organisation humanitaire entre l’Holocauste et la problématique des réfugiés »), par Gerald Steinacher, Studienverl

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4 Commentaires

  1. Salomon dit :

    La Croix rouge a un lourd passé, son représentant n’a rien vu des camps de la mort . Il y a une longue tradition d’antisemitisme dans La Croix rouge. Les ambulances de La Croix rouge cachaient les terroristes Palestiniens pendant les combats en Judee Samarie et d’autres anecdotes qui prouvent la lâcheté de La Croix rouge

    • liguedefensejuive dit :

      Depuis sa création, Magen David Adom a été longtemps refusé comme membre officiel du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge parce qu’il refusait de remplacer l’étoile de David par l’un des emblèmes décrit dans les Conventions de Genève. De ce fait il n’était pas reconnu par de nombreux pays. Mais en réalité, le Magen David Adom a, dès son origine, adopté les principes de la Croix-Rouge et a été en relation avec le mouvement international. Il a fonctionné sur un pied d’égalité avec les autres Sociétés nationales de la Croix-Rouge.

      Timbre commémoratif, 1955
      En 1949, lors de l’adoption d’une nouvelle version des Conventions de Genève, la demande israélienne d’ajouter l’étoile de David rouge aux emblèmes reconnus dans les Conventions de Genève est rejetée, à une courte majorité, par les hautes parties contractantes (pays signataires), au motif officiel d’éviter la prolifération de symboles différents – et la confusion qui s’ensuivrait. Pourtant, en 1929, la Turquie et l’Iran avaient réussi à faire inscrire, dans la précédente version des Conventions de Genève, les symboles utilisés par leurs sociétés de secours, respectivement le croissant rouge, et le Lion-et-Soleil rouge (disparu lors de la révolution iranienne au profit du croissant rouge). Cela fut acté par la conférence diplomatique de 1929, à condition de limiter la diversification des emblèmes à ces trois cas afin d’éviter les risques de mauvaises identifications des emblèmes humanitaires et les pertes humaines qui en résulteraient2. La délégation d’Israël émit donc une réserve, confirmée lors du dépôt des instruments de ratification le 6 juillet 1951 : «… que, tout en respectant l’inviolabilité des emblèmes et des signes distinctifs de la Convention, Israël se servira du Bouclier Rouge de David comme emblème et signe distinctif du service sanitaire de ses forces armées ». Cette réserve, et la situation de fait qu’elle annonce, fut à son tour dénoncée par deux états : le Liban et par les États-Unis3.

      Malgré ce manque de reconnaissance officielle, le Magen David Adom a fonctionné de facto comme une société membre de la Croix-Rouge. La coopération s’est accrue dans les faits depuis le milieu des années 1990 : 2,2 millions de dollars ont été dépensés pour renforcer la coopération entre les deux organismes, un accord de 2 ans a été signé en 2004, qui garantissait notamment un soutien accru aux activités de la banque du sang du MDA qui est devenue la plus performante du Moyen-Orient.

      Entre 1950 et 1990, d’autres pays, comme l’Inde, le Sri Lanka, l’URSS, le Kazakhstan, le Siam, l’Afghanistan, l’Érythrée ou encore le Zimbabwe ont essuyé le même refus qu’Israël lorsqu’ils ont demandé de pouvoir utiliser des symboles différents ou même une combinaison des deux symboles reconnus. Outre la raison formelle de ce refus qui repose sur les accords de 1929, la Croix-Rouge craignait que ces emblèmes différents ne perdent toute efficacité en termes de protection des humanitaires et des victimes des conflits, car, d’une part, les emblèmes multiples sont moins facilement identifiables, et d’autre part, ils se trouvent étroitement associés à l’une des parties en conflit et perdent ainsi toute valeur de neutralité3. C’est pourquoi dès 1992, le président du CICR Cornelio Sommaruga propose l’adoption d’un emblème neutre entièrement nouveau, non religieux, non ethnique et sans aucune connotation politique4.

      L’argument de la prolifération inconsidérée des symboles est interprété par certains comme une prise de position anti-israëlienne, ainsi le docteur Bernadine Healy, présidente de la Croix-Rouge Américaine, écrit-elle en mars 2000 dans une lettre à l’International Herald Tribune : « Le fait que le Comité international craigne la prolifération de symboles est une idiotie utilisée depuis des dizaines d’années pour expliquer l’exclusion du Magen David Adom. » Pour la même raison, Cornelio Sommaruga est considéré comme « hostile à Israël5 ».

      L’initiative du président du CICR débouche néanmoins sur une série de propositions faites d’abord au Conseil des Délégués de la Croix-Rouge réuni à Séville en novembre 1997, puis à Genève en 1999 lors de la 27e Conférence internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Dès septembre 2000, la solution du « cristal rouge » (qui n’a pas encore de nom) est prête à être entérinée par convocation anticipée de la 28e Conférence internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, suivie par une conférence diplomatique à l’invitation du gouverment suisse3. Toutefois, ces réunions sont ajournées en raison de l’éclatement de la Seconde Intifada. C’est finalement le 8 décembre 2005 que la conférence internationale des signataires des Conventions de Genève a adopté le cristal rouge comme nouvel emblème, ouvrant la voie à la reconnaissance officielle du MDA.

      Simultanément, mandaté par le CICR et la Fédération, l’ambassadeur suisse Didier Pfirter a piloté des négociations entre le Magen David Adom et le Croissant-Rouge palestinien, débouchant sur un accord de coopération entre les deux sociétés3.

      Le 22 juin 2006, le Magen David Adom (et le Croissant-Rouge palestinien) sont officiellement admis par la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge en tant que membres de plein droit.

      L’emblème du MDA, hors du territoire israélien, est désormais l’étoile de David inscrite dans le cristal rouge, reconnu internationalement depuis 2005, par l’article 2 du IIIe protocole additionnel aux Conventions de Genève6. Il offre une protection en temps de guerre équivalente à l’emblème de la croix rouge (qui est la manifestation visible de la protection accordée par les Conventions de Genève). Il est utilisé pour les opérations du MDA à l’étranger. L’article 3 du IIIe protocole additionnel autorise, sur le territoire israélien, le MDA à utiliser son emblème historique, seul emblème non officiel à ne pas avoir disparu.

  2. Paul06 dit :

    Certaines entités chrétiennes carressent une certaine communauté dans l’espoir d’attirer ses bonnes grâces. Un calcul qui s’avérera perdant.

  3. benjamin dit :

    la croix rouge ! l unesco!l onu !l oms ! le bit ! la ligue des droits de l homme !et tant et tant d autres qui tous s en prennent a l etat d israel et au peuple juif !!tout le temps !meme l oms a ramenè sa gueule sur la politique sanitaire de l etat juif !!!ces incapables tres bien remunèrès net sans impots et notes de frais a gogo feraient mieux de faire leur job !!!en fermant leur gueule !

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