Que faire de l’encombrante maison d’Hitler ?

By  |  6 Comments

Depuis des années, l’Etat autrichien fait tout pour éviter que la maison natale d’Adolf Hitler, à Braunau, ne devienne pas un lieu de recueillement pour néo-nazis nostalgiques du IIIe Reich.

Une situation bien embarrassante pour la ville et pour l’Autriche. Gerlinde Pommer, propriétaire de la maison dans laquelle est né le Fuhrër, le 20 avril 1889, pèse de tout son poids pour contrecarrer les pouvoirs publics. Cette sexagénaire qui refuse tout contact avec la presse se contente depuis des années déjà d’encaisser un chèque de 4 800 euros par mois aux frais du contribuable, pour « une maison que l’Etat ne peut occuper ou mettre en valeur », selon L’Express.
Héritière d’une famille qui a fait fructifier le bien depuis les années 1930, lors de l’ascension d’Hitler, Gerlinde Pommer a vu se succéder nombre de locataires dans la maison : des salles de classes, une bibliothèque, une banque, et en 2011, le dernier locataire en date, une association caritative. Or celle-ci a été contrainte de déménager, car la propriétaire refusait de faire poser une rampe d’accès pour les handicapés, rapporte le site de l’hebdomadaire.

Et depuis, la propriétaire, décidée à user jusqu’au bout de son droit de propriété, bloque les projets d’occupation des lieux. Ce qui est pourtant le souhait le plus cher des pouvoirs publics, car habités, les lieux ne risquent pas de se transformer en mémorial pour skinheads et autres aficionados du régime nazi.

Mais la tâche promet d’être ardue : « même une expropriation, brandie maintenant comme une menace par le gouvernement, ne serait pas facile à mettre en oeuvre: tant que la propriétaire ne mettra pas des drapeaux nazis sous ses fenêtres, il sera impossible d’établir le fameux « trouble à l’ordre public », seul à même de justifier qu’elle soit privée de son bien», rapporte L’Express. Bref, le « scandale de la maison du Führer », comme l’appelle la presse internationale, n’a pas fini de faire couler de l’encre.

lire l’article de LAVIEIMMO en cliquant sur le lien ci-après
http://www.lavieimmo.com/immobilier-international/que-faire-de-l-encombrante-maison-d-hitler-30704.html

happywheels

6 Commentaires

  1. SAADOUN Françoise dit :

    elle aurait du disparaitre depuis longtemps- justement, c’est surement, un lieu de recueillement pour les nazis-

  2. Gilles-Michel DEHARBE dit :

    * La Vienne d’Hitler – Les années d’apprentissage d’un dictateur – Brigitte Hamann

    Présentation de l’éditeur :

    L’historienne Brigitte Hamann brosse le tableau de l’existence minable d’Hitler, un marginal déboussolé par la grande ville, vivant de petits boulots : tantôt porteur dans les gares, tantôt balayant la neige dans les rues de Vienne, chômeur enfin, dormant sur des bancs publics, avant de trouver refuge dans un foyer d’accueil où il vivote pendant quatre ans.

    Sa période viennoise est faite d’échecs successifs, sa vie est celle d’un raté. Il échoue à l’examen d’entrée à l’Académie des beaux-arts, se fait renvoyer de ses emplois de fortune pour « insuffisance physique ». Et si rien, en 1913, ne laisse présager son destin, il quitte la capitale de l’empire austro-hongrois qu’il déteste, avec les éléments épars de sa future Weltanschauung. C’est ce que montre Brigitte Hamann, confirmant ce que le dictateur a écrit dans Mein Kampf: « J’y reçus les fondements de ma conception générale de la vie et, en particulier, une méthode d’analyse politique; je les ai plus tard complétés sous quelques rapports, mais je ne les ai jamais abandonnés. »

    Mais Brigitte Hamann ne se contente pas d’identifier les sources viennoises du Führer; elle écrit aussi l’histoire culturelle et sociale de Vienne durant les années qui ont précédé la Première Guerre mondiale, vue par les yeux d’un jeune travailleur occasionnel, vivant seul et originaire de la province.

    « La Vienne d’Hitler » n’est pas celle de la modernité intellectuelle et artistique des Zweig, Kokoschka, Freud ou Schiele. C’est celle des «petites gens», pleins d’incompréhension face à la modernité, des immigrants, des laissés-pour-compte, proies faciles pour d’obscures théories, en particulier celles qui leur donnaient le sentiment d’être malgré tout « quelque chose ».

    À Vienne, Hitler trouvera également ses modèles politiques: Georg Schönerer, le chef des pangermanistes, antisémite, ou Franz Stein, leader du mouvement pangermaniste ouvrier – Hitler retiendra qu’il faut disputer l’électorat ouvrier aux sociaux-démocrates; Karl Lueger, maire de Vienne de 1897 à 1910, un chrétien-social attaché à l’Autriche-Hongrie, qu’Hitler juge réactionnaire, mais qui le fascine par sa capacité à manier les auditoires de masse. Le jeune Hitler était-il antisémite ? Il le serait devenu à Vienne, si l’on en croit Mein Kampf.

    Pour Brigitte Hamann, ce n’est donc pas la période durant laquelle Hitler vécut à Linz et à Vienne qui permet de répondre à la question de savoir quand l’antisémitisme est devenu, pour lui, le problème clef, le pivot de son action. Cette évolution se fera postérieurement, probablement au moment où il se résolut à faire une carrière politique.

  3. Delphine 27340 dit :

    Il faudrait que l’état Autrichien parvienne à acquérir cette maison de la honte, et, la démolisse. Il faut se souvenir des victimes du nazisme, pas de son auteur.

  4. Laurence dit :

    Il faut détruire cette maison

  5. Pierre un Gaulois dit :

    Expropriation, puis création d’un musée de l’Histoire du Nazisme, de la prise de pouvoir, à la chute de Berlin avec l’inventaire des crimes de guerre et des crime contre l’Humanité.
    La destruction, c’était en 1945, 1946, trop tard maintenant.

  6. Cathy dit :

    Il faut la cramer coûte que coûte…

Publier un commentaire

Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.