« Sale juive de merde » : l’effroyable mécanique d’un viol antisémite entre ados de Courbevoie

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INFO LE PARISIEN. Un an après le viol en réunion d’une collégienne de 12 ans à Courbevoie, accusée par ses tortionnaires d’avoir caché sa religion juive et prétendu être musulmane, trois garçons de 13 et 14 ans seront jugés la semaine prochaine. Récit d’un calvaire de 54 minutes.

Un mineur du même âge est soupçonné d’avoir entraîné la victime dans un local désaffecté où deux complices l’auraient violée. La fillette aurait été traitée de «sale juive» et ses agresseurs lui auraient reproché d’être «contre la Palestine».
Trois mineurs aujourd’hui âgés de 13 et 14 ans sont renvoyés devant le tribunal pour enfants de Nanterre pour «viols, agressions sexuelles, injures et violences, le tout aggravé en raison de l’appartenance de la victime à la religion», après l’agression d’une fillette de confession juive à Courbevoie (Hauts-de-Seine) le 15 juin 2024, a appris Le Figaro de sources concordantes. Ils seront jugés à huis clos du 11 au 13 juin.

Cette affaire sordide avait eu un retentissement national en pleine campagne pour les élections législatives. Selon les premiers éléments de l’enquête, la victime, alors âgée de 12 ans, avait eu une «amourette» avec un mineur du même âge. Après avoir appris que la jeune fille était de confession juive, il serait entré dans une colère noire. Elle lui avait en effet initialement fait croire qu’elle était musulmane pour «se protéger» et «éviter toute agression».
Ce mineur, âgé de 12 ans à l’époque, est soupçonné d’avoir entraîné la victime dans un local désaffecté à Courbevoie, où deux complices de 13 ans l’auraient violée en filmant les faits. «Il n’a pas supporté l’idée qu’elle soit juive. Quand il l’a appris, toute sa haine s’est déversée sur elle : les injures – elle a été traitée de “sale juive” -, les coups, il lui a aussi reproché d’être contre la Palestine et de soutenir Israël», expliquait au Figaro Me Muriel Ouaknine-Melki, avocate de la famille de la victime, après les faits.
«Elle a eu la présence d’esprit de lui dire qu’elle était pour la paix et malgré tout, la violence s’est déchaînée et les viols sont arrivés. Le thème de la Palestine a été prééminent du début à la fin de son calvaire. Ce thème a été repris par les autres mis en examen», complétait l’avocate.
Sur TikTok, le «petit ami» suspecté d’être l’instigateur de l’agression arborait une photo de profil où s’affichait le slogan «Stop génocide» aux couleurs du drapeau palestinien, en référence au conflit entre Israël et le Hamas. Parmi ses contacts sur ce réseau social, certains utilisaient cette même bannière. «BZ (baise, NDLR) Israël», affichait même un de ses amis proches en photo de profil.
Après les faits, des rassemblements contre l’antisémitisme avaient été organisés à Paris, à Courbevoie et dans d’autres villes de France. Toute la classe politique avait condamné l’agression. En 2024, 1 570 actes antisémites ont été recensés en France, selon le ministère de l’Intérieur.
Source
Le Figaro

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2 Commentaires

  1. joseparis dit :

    Je souhaite beaucoup de courage à cette jeune fille et à ses parents. Elle a subie ce que beaucoup d’otages du 07/10 ont subi à gaza par leurs geôliers. Affronter au tribunal les barbares qui l’ont agressé sexuellement va être une épreuve. En plus quand on sait que ces deux jeunes nazislamistes ne risquent pas grand chose avec l’injustice française.

  2. AmIsraelHai dit :

    La justice sera d’ une sévérité extrême… Qu’ attendre du royaume de France et de sa justice inequitable legendaire? Elle protège les coupables, et accable les victimes.

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