Sondage: 92% des français considèrent que la France Insoumise encourage l’antisémitisme. On vient d’isoler scientifiquement 8% de salauds demeurés.

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Antisémitisme : La France insoumise, le parti de la honte
L’antisémitisme de gauche dépasse le simple calcul électoral. Israël et les Juifs sont devenus le sujet n° 1 du parti de Jean-Luc Mélenchon.
ue dirait aujourd’hui Albert Cohen ? Que dirait l’écrivain de l’antisémitisme renaissant ? Enfant, quelque temps après son arrivée à Marseille, en 1900, il s’était arrêté, fasciné, devant un camelot qui vendait un détachant miracle. En voyant ce gamin aux traits levantins, le vendeur « montra soudain une canine », puis hurla : « Ton père est dans la finance internationale, hein ? […] Allez, […], va un peu voir à Jérusalem si j’y suis ! » L’auteur de Belle du Seigneur dira plus tard avoir vécu, à hauteur d’enfant, « un petit pogrom ». Et même s’être interrogé sur son attachement à la France.
Depuis le 7 octobre 2023, des « canines » sont à nu sur les bancs de la gauche radicale française. Et de nombreux citoyens juifs craignent pour leur sécurité en France. L’an dernier, 1 676 actes antisémites ont été recensés, contre 436 en 2022. « Jamais, depuis la Seconde Guerre mondiale, nous n’avions connu de tels chiffres », a admis Gérald Darmanin, lors d’une audition au Sénat. Le vieux slogan antiraciste des années 1980 « Qui touche un Arabe touche un Juif » et vice versa n’a jamais paru si illusoire. Un parti politique, La France insoumise, a pris la responsabilité historique de raviver de vieilles haines sur le sol français. Opportunisme ? Clientélisme ? Il y a de ça, mais ce serait faire preuve d’indulgence que de tout réduire à un calcul électoral.
Seule une conviction profonde peut expliquer cette permanence dans la désignation, la provocation et l’injure à l’endroit d’une partie de la population. Gaza n’est pas le sujet. Si cela n’avait pas été la tragédie que vivent les civils palestiniens, c’eût été autre chose. Derrière cette parole libérée, il faut voir l’influence d’un homme qui, il y a encore peu, se frappait le poitrail en affirmant être la République : Jean-Luc Mélenchon. Sur son blog, le 2 juin, il estimait encore que, « contrairement à ce que dit la propagande de l’officialité, l’antisémitisme reste résiduel en France ».
Néo-propalestiniens
L’homme, 72 ans, n’a plus le temps : jouer au bon républicain, comme il le fit durant trois décennies, ne l’a jamais conduit au second tour de la présidentielle. Depuis quelques années, il s’est donc décidé à montrer son véritable « fond », pour reprendre l’image de l’écrivain Georges Hyvernaud, qui comparait certains politiques d’avant guerre à « ces bassins qu’on vide et qui avouent leur boue verte et toutes ces molles saletés ». Comment oublier ses déclarations imprégnées de stéréotypes antisémites, depuis Moscovici, « qui ne pense pas français, qui pense finance internationale », jusqu’à Zemmour, qui emprunte des « scénarios culturels du judaïsme » ?

En 2001, dans un numéro de l’émission télévisée Ripostes ayant pour thème : « Juifs et musulmans de France : comment ça va ? », le même Mélenchon, chattemite, avait eu ces mots : « Il faut aimer la France, il faut aimer la République. Il ne faut pas régler sur les bords de la Seine, du Rhône ou de la Garonne les problèmes du bord du Jourdain. À eux de s’en débrouiller ! » Or, aujourd’hui, de l’océan Atlantique aux rives du Rhin, ses fidèles enflamment les esprits. De fait, avant d’être des élus, les mélenchonistes sont d’abord des élèves. Le fondateur de La France insoumise les a éduqués dans l’idée que la politique est un art qui se pratique dans le chaos, le conflit et l’agressivité. Et que rien n’est possible sans la désignation d’un ennemi. Rima Hassan (32 ans), Louis Boyard (23 ans), David Guiraud (31 ans), Thomas Portes (38 ans), Sébastien Delogu (36 ans), Ersilia Soudais (36 ans) et quelques autres l’ont compris. Pour une génération venue à la politique par le militantisme identitaire, le « décolonialisme » et le conflit israélo-palestinien – contrairement à la génération lutte des classes de François Ruffin et d’Alexis Corbière –, il était évident que l’État hébreu serait l’objet de leur fixation.
La critique n’est plus seulement géopolitique. L’appartenance religieuse (les musulmans seraient des pauvres) et la couleur de peau (les Juifs sont des Blancs) sont devenues, pour cette gauche néo-propalestinienne, des éléments signifiants. Les mêmes militants, étudiants et intellectuels ont tôt fait le constat que les banlieues françaises enclavées avaient des allures de petites Palestine avec leurs populations arabes victimes du racisme et des violences policières. « Dans les années 90, nos luttes dans les quartiers populaires ont résonné avec la révolte des pierres. […] Qui sème la hagra [mépris, en arabe] récolte l’intifada ! » écrivent une centaine de militants des quartiers dans une tribune publiée en décembre sur le site de la revue Regards. Ils ajoutent : « Nous avons créé les premiers comités Palestine en soutien à la résistance palestinienne naissante. C’était aussi le temps des ratonnades en France. Mais nous n’étions pas que des victimes et nous étions alors la génération fedayin. » Et pourtant, il en aurait fallu, des « fedayins », pour faire entendre la détresse des habitants musulmans de Sarajevo, de Grozny ou d’Alep morts sous des bombardements…
« Sifflet pour chien »
L’antisémite de gauche n’en veut pas aux « Sémites », il en veut aux seuls Juifs. Ce qui fait de cet antisémite d’abord un antijuif – terme plus approprié. Cette appartenance au judaïsme lie ontologiquement l’individu à un dieu, à un culte et, chose unique s’agissant des trois monothéismes, à un gouvernement. Si bien qu’un Juif des « bords de Seine », fût-il de gauche, pour la paix et anti-Netanyahou, devra répondre – parfois de son sang – d’une décision prise dans un bureau ministériel de Tel-Aviv. Le refus de l’amalgame, justifié, ne vaudrait donc que lorsqu’un terroriste islamiste passe à l’acte en Occident ?« Sifflet pour chien ». En 2002, en pleine seconde Intifada, une synagogue fut brûlée à Marseille. D’une même voix, communistes, écologistes et socialistes dénoncèrent l’acte odieux. C’était la position officielle de la gauche.

C’était la République d’avant l’existence de La France insoumise. Le socialiste, ancien président de SOS Racisme, Malek Boutih – qui manque tant aux débats actuels – qualifia alors de « clown » et de « caricature » une fille intégralement voilée qui témoignait face caméra « s’en foutre des synagogues qui brûlent ». Quelle réaction susciterait aujourd’hui cette islamiste auprès des élus radicaux de la LFI ? On le devine. Et par une convergence dont l’histoire a le secret, Rivarol, journal d’un antisémitisme old school, d’applaudir récemment « le courage » de Jean-Luc Mélenchon ! Jérôme Bourbon, son directeur, s’est indigné du fait qu’il est « hautement risqué en ce moment dans un pays devenu une colonie israélienne de ne pas être un pro-sioniste hystérique et absolu ». Sur l’autre face de la médaille, l’indigéniste Houria Bouteldja peine à cacher son amour pour ces Insoumis enfin fidèles, selon elle, à leur appellation : « Dans la séquence, les députés LFI jouent pleinement leur rôle, voire même le subliment, à tel point que l’émotion nous submerge. »
Cri pour la guerre
Mais Mélenchon et ses amis ne sont ni Rivarol ni Les Indigènes de la République. Ils sont eux-mêmes des députés essentiellement élus dans des circonscriptions à forte présence immigrée. Ils en déduisent donc que, pour s’attirer les bonnes grâces d’un électeur d’origine maghrébine et l’inviter à participer à la vie de la cité, il faut non pas combattre les injustices et promouvoir l’émancipation, mais porter un keffieh. Les demi-habiles ont compris que la justice française condamne l’antisémitisme.
Alors quoi ? Certains usent de la stratégie du dog whistle (« sifflet pour chien »), qui se pratique aussi à l’extrême droite. L’ambiguïté assure l’immunité. Il s’agit de dire sans dire. D’insinuer. De faire reposer l’essentiel de la pensée dans un mot évocateur, polysémique, dont le grelot rameute les initiés, la mousse aux lèvres et la menace de mort facile. « De la mer au Jourdain » n’est pas un cri pour la paix, mais un cri pour la guerre, une guerre totale. L’antisémitisme, quoi qu’en dise Mélenchon, n’est pas « un rayon paralysant », mais le révélateur du « fond » boueux d’une société §
Source
Le Point

happywheels

8 Commentaires

  1. herode dit :

    J’adore ce titre et surtout « 8% de salauds demeurés »

  2. herode dit :

    il est trés trés fort ce william
    Les gauchos de france inter sont sa tete de turc !
    Les pourritures de La France ignomigneuse
    C’est un vrai sioniste, courageux
    Le duo avec Pascal Praud est un Must à ne jamais manquer où tous les woke antisémites sont réduits à l’état de crapules qu’ils sont.
    Et ils n’en manquent jamais une pour tirer sur l’ambulance Jupiter, le Top gun qui n’a jamais fait son armée mais prétend entrer en guerre contre Vladimir Vladimirovitch Poutine avec le feu nucléaire si besoin, le satrape de kanakie occupée….

  3. David dit :

    Depuis Vichy jamais les Juifs n’ont été victimes autant de l’antisémitisme .
    MELANCHON est l’égal des Laval,Doriot etc …
    Il le paiera un jour . Se

  4. benjamin dit :

    effectivement le cri :du jourdain a la mer scandè par ces pourritures de deputès LFI est un cri de guerre!comment en effet penser une seconde que l etat d israel va se laisser faire a disparaitre sans combats !!et meme apocalypse nuclèaire !qui laissera l ensemble tres large de la region en cendres fumantes !en toute logique !la lfi pousse au desastre et non pas a la paix !mais hier chez moi recevant deux artisans bien français j ai eu le plaisir de les entendre parler de melenchon qu ils ont traitè de tarlouze !et aussi et surtout de boyard traitè lui de petit trou du cul !!tout n est pas perdu en france !!!

  5. herode dit :

    MAIS MACRON JUPITER TROUVE INEXPLICABLE LA MONTEE DE L’ANTISEMITISME.
    Dire ça, c’est comprendre que ce président fantoche est loin d’avoir compris qu’il commence par balayer devant sa porte….

  6. Franccomtois dit :

    Jean Marc Morandini
    Le chanteur Pierre Perret supprime son tweet contre Rima Hassan après sa violente charge contre elle: « Rima Hassan, En tes veines dépourvues de sang, Circule un jus nauséabond, C’est parce qu’il n’est que du poison… »
    -Pierre perret
    Mes fidèles loulous attention

    Oyez en grande précaution

    Les folles élucubrations

    D’une pasionaria en carton

    Sais-tu pourquoi RIMA Hassan

    En tes veines dépourvues de sang

    Circule un jus nauséabond

    C’est parce qu’il n’est que du poison

    « Le chant des partisans », « Lily »

    Tous ces poèmes ont fait le lit

    De ceux qui combattent la haine

    Qui met ce sang noir en tes veines

    Tu crois faire de la résistance

    Tu n’résistes qu’à l’intelligence

    Celle du cœur dont tu ignores le lien

    Et ton combat ne rime à rien

    🤬Finalement cette lutte pour un pseudo peuple « palestinien » commence á montrer son vrai visage,celui de l´antisémitisme et la volonté de massacrer le peuple israélien!!!Les gens commencent par en avoir plein le derche 💩 de la cause dite « palestinienne » et c´est tant mieux!Que de la haine,rien que de la haine,rien d´autre!
    🙏✡✝👍💪

  7. David dit :

    Melanchon on te laisse une dernière chance ……’ mets toi une balle dans la tête  »
    La France sera moins polluée.
    Hitler ton Maître l’a fait…aurais tu moins de courage que lui ?

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