UN COMMENTATEUR DU PARISIEN SE REJOUIT DE LA MORT DE MOISE CHEKROUN

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Est-il normal que le journal Le Parisien laisse un de ses commentateurs se réjouir de la mort d’un juif ?
« un de moins » entouré en rouge par nos soins

Le corps sans vie retrouvé dimanche dans le canal de l’Ourcq, au niveau de l’écluse d’Aubervilliers, est bien celui de Moïse Chekroun.
Ce gardien de la synagogue Darkei Haim, dans le XIXe arrondissement de la capitale, avait disparu il y a un mois. Selon une source judiciaire, l’homme âgé de 72 ans a formellement été identifié après des analyses ADN.

Moïse Chekroun n’avait plus donné signe de vie depuis le soir du 24 janvier, lorsqu’il avait quitté la synagogue où il officiait comme gardien, avait précisé il y a plusieurs jours l’avocate de sa famille, Me Muriel Ouaknine-Melki.

Une enquête ouverte le 9 février pour disparition inquiétante avait été confiée à la brigade criminelle de la PJ parisienne, sous l’égide d’un juge d’instruction. Le mystère demeure quant aux causes du décès du septuagénaire. La route qu’il empruntait à vélo jusqu’à son domicile de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) le faisait longer une portion du canal de l’Ourcq, puis du canal de Saint-Denis.

source
http://www.leparisien.fr/saint-denis-93200/paris-le-corps-retrouve-dans-le-canal-de-l-ourcq-est-celui-de-moise-chekroun-24-02-2016-5573925.php

happywheels

21 Commentaires

  1. LIPSKER Ronny dit :

    Il faudrait retrouver ce commentateur  » LAVOIX  » et le noyer tout doucement jusqu’à ce que mort s’en suive !

  2. zylbersztejn dit :

    Ça ne fait jamais qu’un con de plus

  3. Cathy dit :

    Il devrait être jugé en comparution immédiate et jugé pour antisémitisme…

  4. Steph dit :

    Ce comm n’est qu’un exemple … Ils en laissent passer des tonnes de commentaires antisemites les  » modérateurs  » du parisien ! Par contre moi qui essaie de répondre depuis des années ; ils n’ont jamais laissé passer un seul de mes comm .

  5. Bensimon dit :

    Excusez moi d’être grossiere quel con qu’il aille au diable

  6. sedaine dit :

    il faut tout simplement appeler le parisien et les attaquée ont justice car cet EUX les pourri et les complice des anti

  7. Leblanc dit :

    Signaler au parisien responsable des commentaires -il y a un modérateur
    Lavoix sera retrouvé par son IP

  8. MAAREK dit :

    C’est scndaeux si c’est vrai salir la mémoire d’un homme pourquoi qu’a t il fait pour être vilipendé ??

  9. Nat dit :

    0811 875 656 c’est le numéro du parisien appelez ils m’ont dit qu’ils allait remonter l’information. Plus ils auront d’appel. Plus ils se bougeront

  10. chrétienne dit :

    On ne salit pas la mémoire d un défunt de cette manière. C est honteux..surtout que ce pauvre vieil homme est peut-être mort dans des circonstances dramatiques.
    Paix à son âme

  11. Mau dit :

    Un imbécile, c’est tout.

  12. NE PAS OUBLIER QUE « LE PARISIEN  » ÉTAIT UN JOURNAL COLLABO ! sous le titre du « petit parisien » Honte a ce « journal » qui laisse passer de tels propos !

  13. Haziza dit :

    Il ne faut plus acheter ce torchon . C est bien pour les
    Beaufs. Il faut Qu inglorius bastard retrouvent ce fils de nazi pour lui faire fouter pour un moment la noyade et le retirer et le laisser avec ce cauchemars à vie a ce fils de pute.

  14. bensim dit :

    boycot du parisien c fini apres 30ans c fini je n’acheterai plus jamai ni ma famille ,

  15. bensim dit :

    excuser mon langage mais je ne peut pas me retenir c plus fort que moi kel fils de pute , ce journaliste du PARISIEN

  16. Gilles-Michel De Hann dit :

    * « Croire qu’ils étaient mus par une idéologie antisémite articulée serait sans doute excessif. Eux aussi, comme pas mal de monde, étaient convaincus, à tort, que tous les juifs sont riches et qu’ils pourraient en tirer gros. Les préjugés de ce genre – avarice des Auvergnats, entêtement des Bretons, etc. – sont monnaie courante. »

    Esther Benbassa, « Evitons l’emballement » 24 Février 2006.

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2006/02/24/evitons-l-emballement-par-esther-benbassa_744827_3232.html

    Il est des crimes racistes qui ont lieu dans l’indifférence, et c’est déjà grave. Lorsque c’est la gauche qui est indifférente, c’est encore plus grave.
    Lors de l’assassinat d’Ilan Halimi, en 2006, il y eut pire que l’indifférence: le déni, la négation obstinée et persistante exprimée par tout un pan de la gauche radicale. Dans les années qui suivirent, le déni ne fut pas seulement un silence, mais au contraire une parole déchaînée et rageuse qui s’attaquait à toutes celles et ceux qui entendaient dénoncer et caractériser le crime antisémite.

    Dix ans après la mort d’Ilan, se souvenir n’est pas seulement une question de vérité sur le passé : Ilan Halimi fut la première victime du retour de l’antisémitisme massif et meurtrier qui depuis a frappé à Toulouse et à Paris. Un antisémitisme devenu banal dans une France où l’humoriste le plus populaire, celui dont les salles furent le plus remplies ces dernières années, Dieudonné , commença son activité politique au sein même de cette gauche radicale. Autour de lui, son principal allié Alain Soral fut membre actif du Parti Communiste et de Ginette Skandrani à Francesco Condemi, en passant par Jean Bricmont, nombre de ses compagnons de route furent aussi longtemps ceux de cette même gauche.

    Dix ans après la mort d’Ilan Halimi, se souvenir n’est plus seulement l’affaire de la lutte spécifique contre l’antisémitisme. En réalité, bien que beaucoup s’acharnent à faire croire le contraire, c’est aussi une nécessité contre l’islamophobie et le racisme anti-arabes et anti-noirs. On assiste en effet aujourd’hui à l’expression d’une quasi-unanimité, à gauche comme à droite, pour confondre la montée du djihadisme et de l’intégrisme musulman et la montée de l’antisémitisme en France. Une quasi-unanimité pour oublier qu’en 2006, les principaux vecteurs de l’antisémitisme n’étaient pas de quelconques prêcheurs djihadistes, mais des pans entiers du champ politique français, dont une partie venue de la gauche altermondialiste et radicale, en sus de l’extrême-droite. Daech n’a pas tué Ilan Halimi, Daech ne pouvait pas soutenir Youssouf Fofana à son procès, car Daech n’existait pas en 2009. Dieudonné venu de la gauche antiraciste, lui, était bien là et l’une des avocates de Fofana, Isabelle Coutant Peyre était aussi celle du terroriste Carlos, figure d’un certain « anti-impérialisme », pas du tout inspiré de la lecture du Coran.

    En 2006, quand Ilan Halimi meurt, Dieudonné a rejoint officiellement l’extrême-droite depuis à peine deux ans. Auparavant, en 2004 , il a été partie prenante d’une liste « antisioniste » radicale, Europalestine. Lui qui avait proféré publiquement ses première sorties ouvertement et violemment antisémites dès le début des années 2000, sera défendu par cette même partie de la gauche, après son sktech antisémite (« Israheil ») en 2003, dans « On ne peut pas plaire à tout le monde ». Même lorsqu’il rejoindra officiellement Alain Soral et Jean-Marie Le Pen, beaucoup d’analyses en feront « une victime du sionisme qui a pété les plombs ». Car le milieu des années 2000 est aussi celui de la thématique antisioniste à toutes les sauces, même les plus frelatées. Celle aussi de la « liberté d’expression » à tout prix. Ce sont les années, où, dans une partie de la gauche radicale, certes l’on ne peut plus défendre les propos de Dieudonné, mais où l’attaquer serait la marque de celles et ceux qui « font le jeu du système ». Dans ces années là et jusqu’à aujourd’hui, chaque maigre initiative contre Dieudonné continuera à être dénoncée comme une atteinte à la liberté d’expression. Même en 2014, lors de l’interdiction d’un unique spectacle de Dieudonné, beaucoup d’associations antiracistes, beaucoup d’organisations de gauche éprouveront encore le besoin de marquer leur désaccord .

    Et c’est d’abord cette analyse là qui va prédominer concernant Ilan Halimi, le déni, décliné en banalisation et en dépolitisation.

    Esther Benbassa n’est pas la seule, en effet, à dire que l’antisémitisme qui a tué Ilan Halimi ne constituerait pas, au fond, la résurgence d’une idéologie politique construite, alimentée par des vecteurs militants conscients et organisés, mais un simple « séréotype », s’auto-alimentant par on ne sait quelle génération spontanée. Elle n’est pas la seule à écarter l’antisémitisme du champ du combat antiraciste; nous la citons spécifiquement parce qu’elle considérée comme une spécialliste de gauche de l’antisémitisme. Or, bien évidemment, si l’antisémitisme est, comme ellle l’écrit, équivalent aux « préjugés contre les Auvergnats », alors il n’y a pas plus de nécessité à combattre l’un qu’à combattre l’autre. Chacun sait en effet que la vie des Auvergnats, de nos jours, n’est pas plus difficile que celle des Normands.

    Et de fait, en 2006 ET dans les années qui vont suivre, on ne trouve pas trace du nom d’Ilan Halimi dans la quasi-totalité des publications et des initiatives antiracistes. Nous l’avons relevé en 2015, dans les suites de la tuerie antisémite de l’Hyper-Cacher. En 2016, nombreuses sont d’ailleurs les organisations qui prétendront ne jamais avoir rien eu de commun avec quelque antisémitisme de gauche que ce soit, au motif qu’elles n’ont jamais rien dit de scandaleux sur l’assassinat d’Ilan Halimi ; nombreuses sont celles qui aujourd’hui déclarent se rallier à la lutte contre l’antisémitisme, comme si de rien n’était.

    Mais justement il n’y a rien eu, et c’est cela l’archive. Ce silence assumé pendant des années et des années sur un crime antisémite atroce, relégué au rang de fait divers, hors du politique. Sur une victime qui n’a jamais eu son portrait ou son nom dans les manifestations antiracistes, jamais été citée dans les analyses sur la montée des actes racistes, jamais fait l’objet d’aucune commémoration. En ne disant rien, avec obstination et persévérance, beaucoup ont tout dit.

    Dans le même temps pourtant, on parlait beaucoup d’autre chose. Par exemple de la fausse agression antisémite du RER D, largement commentée, et présentée pendant des années comme la preuve ultime de l’« utilisation de l’antisémitisme » par le pouvoir raciste.

    Lorsqu’Ilan Halimi est tué, cette affaire du RER sera d’ailleurs un des principaux arguments censés inciter « à la prudence », c’est à dire à ne pas se mobiliser. Seulement, ce qu’oubliaient celles et ceux qui faisaient de cette non-mobilisation une forme de radicalité contre le pouvoir, c’est que la police elle-même avait refusé d’envisager la thèse d’un rapt motivé par l’antisémitisme, pendant toute la captivité d’Ilan Halimi.

    La thèse du crime « uniquement crapuleux » constitue aussi, au départ la thèse policière, comme le dénonce la mère d’Ilan. Elle accuse les policiers de ne pas avoir tenu suffisamment compte du fait que son fils courait un danger particulier, parce que Juif. Et c’est cette thèse policière là qui sera abondamment reprise dans des milieux de gauche pour se taire et ne rien faire. Une thèse particulièrement absurde et abstraite : si les crimes racistes sont seulement les crimes motivés uniquement et exclusivement par le racisme, alors il n’y en pas beaucoup. Dans ce cas là, on peut exclure Goering des criminels de masse antisémites puisque le maréchal nazi se préoccupait tout autant de récupérer une fortune en œuvres d’art que de mettre en œuvre le génocide.

    Bien sûr, les assassins d’Ilan Halimi voulaient aussi gagner de l’argent. Mais seuls eux savent, après avoir humilié et torturé à mort un homme sans que le motif financier ait nécessité ce degré de barbarie pour être satisfait, ce qui était déterminant pour eux, dans leur logique meurtrière : l’antisémitisme ou l’argent ?

    Pour la lutte contre l’antisémitisme, cela n’importait pas. La suite l’a démontré: dans les années qui ont suivi, la contamination de la haine a crée des tueurs et des agresseurs qui n’avaient plus d’autre motif annexe. Seulement la haine du Juif.

  17. Samuel dit :

    Il ne faut pas laisser passer ce genre de commentaire qui tombe sous le coup de la loi. Au moins cela oblige les médias a supprimer les commentaires les plus anti semites

    • Gilles-Michel De Hann dit :

      D’autant plus que les dits – médias savent très bien ne pas publier des commentaires qui ne vont pas dans le sens de leur orientation.

      Je peux te dire que je me suis fait rabattre une multitude de fois avec des posts « dignement » rédigés et argumentés.

      Courrier International,l’Obs,Le Figaro, le Point … et les quotidiens régionaux ne sont pas en reste. Et tu es radié à vie ?

      Si bien que, même quand tu veux intervenir sur des sujets non islamo-israëlo-sensibles, le chien qui se fait écraser ou la petite vieille qui crame dans sa maison, tu ne peux même pas exprimer ta peiné citoyenne .

      C’est fâcheux …

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