“Antiracisme” islamiste à Decines

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Le 3 décembre, à Décines dans la banlieue Lyonnaise, les islamistes du CCIF se retrouveront pour « des assises contre l’islamophobie » dans des locaux diplomatiques de l’ambassade de Turquie sous l’égide de son ministère des Affaires religieuses et de son organisation officielle DITIB ( Diyanet Işleri Türk-Islam Birliği à savoir Union des Affaires Culturelles Turco-Islamiques).
Comment ose-t-il, le CCIF, se présenter comme le chantre de la liberté des femmes. Quelle funeste audace de s’accaparer l’antiracisme et le féminisme pour finalement le liquider. Où sont-ils quand les hommes et les femmes se lèvent pour faire obstacle à cette loi qui a failli légaliser le viol des fillettes.
Ils se réunissent chez des activistes islamistes qui soutiennent le régime qui a souhaité promulguer cette loi. Chez ces tortionnaires qui emprisonnent et purge à tour de bras.
Quand le CCIF pourfend l’Etat d’urgence Français, sa police et sa Justice, elle noue franchement camaraderie avec le régime de Recep Tayyip Erdogan.
L’Etat d’urgence décrété par le Président Turc suite au soulèvement d’une partie de l’armée ne dérange nullement le CCIF qui préfère s’en prendre à celui de notre pays, promulgué à la suite des attentats du 13 novembre. Pourtant, la France n’a enterrée ni les droits de l’Homme ni les droits des femmes.
La machine d’exception Turque peut donc compter sur nos islamistes pour collaborer avec les siens.
Ces « Assises contre l’islamophobie », organisées notamment par le CCIF sont soutenues par tout ce que l’AKP (parti islamiste au pouvoir en Turquie) dispose comme instruments pour contrôler et se renforcer auprès de sa diaspora. Ils ne s’en cachent d’ailleurs pas.
Par exemple MUSIAD « MUSIulman Is Adamlari Dernegi », littéralement « Association des hommes d’affaires indépendants ». Au même titre que l’AKP est à la politique l’organe islamiste d’Erdogan, MUSIAD est à l’économie au service de son projet politico-religieux.

Exhibé comme une star sur leur tract des « assises », Bayram Celik est un chef d’entreprise lyonnais engagé… « Notre but Allah, notre guide le messager de Dieu, notre Constitution le Coran », promeut-il sur sa page Facebook avec un homme lourdement armé. Le slogan de la confrérie des « Frères musulmans ». Quelle étrange organisation patronale…

Soutenu aussi par le Conseil de la Jeunesse Pluriculturel (COJEP), association d’étudiants Turcs au service de l’homme fort d’Ankara sur le territoire Européen et qui distribue bons ou mauvais points à certains « leaders d’opinions » Français.
Evidemment les bons points sont décernés par le Cojep aux soutiens de la confrérie des Frères, de Tariq Ramadan, et évidemment de l’AKP.
Entre autre, Bariza Khiari sénatrice de Paris, Marwan Muhammad, Rokhaya Diallo et bien sûr Edwy Plenel sont auréolés pour tant et tant de services rendus à la cause islamiste sous couvert de lutte contre « l’islamophobie ».
Pour le Cojep, Harlem Désir et Jean-Christophe Cambadélis, eux, sont relégués à des rôles de suppôts de l’Arménie.
L’AFD International France (Alliance for Freedom and Dignity) est aussi de la partie. Comment ne pourrait-elle pas l’être, surtout en compagnie de Ismahane Chouder. Celle-ci multiplie les casquettes pour imposer son hijab militant. Elle rêve aussi d’instaurer une République islamique au Maroc, son pays d’origine.
Pour l’AFD, l’antiracisme passe par le copinage islamiste et c’est assez crânement qu’ils s’affichent avec Tariq Ramadan. Leur boussole n’est pas les droits de l’Homme mais le droit des islamistes à contester les lois Républicaines. Comme ils l’expliquent sur leur site, quand « l’opinion internationale » fustige les lois laïques de notre pays, c’est sur les mobilisations des islamistes radicaux à travers le monde qu’ils font référence. Pas sur les arrêts de la Cour Européenne des droits de l’Homme jugeant conforme la loi interdisant les signes religieux à l’école.


Eux non plus ne pipent mot sur le régime de répression tout azimut qui se déroule en Turquie tous les jours. Non, leur cause antiraciste à eux c’est le droit des femmes qui veulent adopter l’uniforme intégriste.
Tous sont aux abonnés absents quand l’Etat Turc purge des milliers de fonctionnaires, emprisonne les élus qui s’opposent, traque la population et les journalistes récalcitrants.
Ils n’ont rien dit et le 3 décembre, ils ne diront rien à ces complices d’Erdogan concernant le sort des fillettes, qui pour cette fois, ont été épargné grâce aux mobilisations qui ont empêché l’adoption de la loi qui voulait amnistier les auteurs de viol sur elles si elles devenaient leurs épouses.
Les Arabes, les Berbères, les Turcs, les Kurdes, les musulmans laïques et progressistes savent que l’internationale islamiste n’a qu’un seul but : celui d’instrumentaliser nos libertés pour tous nous en priver. Car l’antiracisme islamiste c’est comme le féminisme salafiste, ça n’existe pas.
Mais il semblerait que la petite ville de Décines soit devenue leur petite Mecque où ils peuvent tout se permettre. En territoire diplomatique, tout comme dans les équipements publics qu’ils occupent régulièrement.

Nasser Ramdane Ferradj porte-parole et Ergün Toparslan du collectif « ils n’auront pas notre silence complice – les islamistes »
Source :
http://www.ikhwan.whoswho/blog/archives/10845

happywheels

4 Commentaires

  1. Golmon dit :

    hamdoulila , ils n’ont pas encore compris que le peuple de france ne les supportait plus.
    C’est du déni ou de la bêtise ?

  2. CHARLES dit :

    QU’ILS SE RÉUNISSENT CHEZ EUX , LÀ OU ALLAH EST GRAND, CAR ICI EN FRANCE IL EST CONSIDÉRÉ COMME TELLEMENT PETIT QU’IL EST INSIGNIFIANT !.

  3. Lys dit :

    Petit à petit en France aussi on prend  » feu  » des territoires perdus de la république en zones de non droit…Y a t il encore un pilote dans l’avion?

  4. DORNER dit :

    BEN VOYONS ! C’est le même problème que celui de l’imam Iquioussen : l’État français, qu’il ait été dirigé par la droite ou par la gauche n’avait pas pris conscience de la grave question de l’islam politique malgré les attentats. On a mis la poussière sous le tapis depuis tant de décennies qu’il est bien tard pour réagir

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