« Certains ont osé s’en prendre à Arnaud Beltrame » : le préfet du Finistère dépose plainte après la découverte de messages diffamants dans un squat à Brest

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Le préfet du Finistère annonce avoir déposé plainte après la découverte de nombreux messages diffamatoires à l’égard des forces de l’ordre dans le squat évacué, mardi, rue Robespierre à Brest.
À la suite de l’évacuation, le mardi 14 octobre 2025, de l’annexe du « Théâtre de l’Instant », à Brest — un squat illégalement occupé par des individus se réclamant de la mouvance d’ultra-gauche —, les forces de sécurité intérieure ont découvert sur les murs et le sol de nombreux messages inscrits à la bombe, comportant des propos outrageants et diffamatoires à l’égard des policiers et des gendarmes.
Dans un communiqué, le préfet du Finistère condamne « avec la plus grande fermeté ces inscriptions infamantes qui visent celles et ceux qui, chaque jour, s’engagent au service de la sécurité des Français, au péril parfois de leur vie ».
« Parmi ces messages, certains ont osé s’en prendre à la mémoire du colonel Arnaud Beltrame, héros de la Nation, tombé en 2018 sous les coups d’un terroriste après s’être substitué à un otage. S’en prendre à sa mémoire est une insulte à la République et à l’honneur de nos forces armées et de sécurité », déplore Louis Le Franc.
Le préfet salue « l’action exemplaire des policiers et des gendarmes mobilisés au quotidien pour garantir le respect de la loi, l’ordre républicain et le vivre-ensemble, dans un cadre strictement légal et proportionné ». Il rappelle que la liberté d’expression ne saurait « en aucun cas justifier la haine, l’outrage ou la diffamation à l’égard de celles et ceux qui assurent la protection de nos concitoyens et enjoint chacun à faire preuve de responsabilité et de respect envers celles et ceux qui servent la République ».
Une plainte a été déposée et une enquête est en cours afin d’identifier les auteurs de ces actes.
Source
https://www.letelegramme.fr

Arnaud Beltrame est un officier supérieur de gendarmerie français né le 18 avril 1973 à Étampes (Essonne) et mort égorgé le 24 mars 2018 à Carcassonne (Aude), après s’être volontairement substitué à un otage au cours de l’attaque terroriste islamiste du 23 mars à Trèbes.
Son action a eu un grand retentissement en France comme à l’étranger et lui a valu un hommage national.

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