HAUTES ALPES, GAP : Les antisémites propalestiniens qui ont agressé une handicapée ont été arrétés

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Elle affirme avoir été victime, à deux reprises, de jets de pierres en direction de son appartement et d’insultes à caractère antisémite. Bien que n’étant pas de confession juive, elle s’intéresse à cette religion. Un drapeau israélien, accroché dans son appartement, est visible depuis la rue. Des témoins confirmeront les faits : un groupe d’une dizaine de personnes, le visage dissimulé aurait lancé des projectiles et proféré des insultes antisémites. Des pierres sont retrouvées par les policiers dans l’appartement et sur le balcon de la quadragénaire.
Depuis juillet, de nombreuses investigations sont menés par la Brigade de sûreté urbaine de Gap, sous l’autorité du Parquet. Dans un communiqué de presse, le procureur de la République de Gap, Raphaël Balland, indique que les auditions des témoins, l’exploitation de photos et de vidéo, les analyses ADN et des gardes à vue ont permis d’identifier cinq suspects. Il s’agit de cinq Gapençais, « pour certains connus des services de la police et de la justice ». Deux d’entre eux sont mineurs.
Ils sont convoqués en avril devant les juges des enfants qui devrait leur signifier leur mise en examen pour des faits de violences en réunion, avec usage ou menace d’une arme et en raison de l’appartenance supposée de la victime à la religion juive, ainsi qu’à l’encontre des policiers et d’une seconde femme, voisine de la première victime. Les trois autres sont de jeunes majeurs. Deux d’entre eux se voient reprocher les mêmes faits de violence. Le troisième est poursuivi pour outrage à l’encontre d’un policier. Ils seront jugés le 28 mai par le tribunal correctionnel de Gap. La peine maximale encourue pour les violences aggravées est de 10 ans d’emprisonnement de 150 000 euros d’amende
lire l’article du DAUPHINE en cliquant sur le lien ci-après

http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2015/03/03/agression-antisemite-cinq-gapencais-interpelles


Le témoignage d'une personne handicapée… par lemedia05« >
Le témoignage d'une personne handicapée… par lemedia05

lire l’article de LEMEDIA05 en cliquant sur le lien ci-après

http://www.lemedia05.com/2015/19098/gap-cinq-suspects-identifies-par-la-police-apres-lagression-antisemite-de-juillet-dernier-video/

Les 21 et 22 juillet, Céciliane, une personne handicapée de 49 ans, et son éducatrice, étaientprises à partie par un groupe d’individus lors d’une scène ahurissante. Le premier soir, une dizaine de personnes s’étaient rassemblées devant l’immeuble de la victime, rue Bayard à Gap. Le lendemain, ils étaient entre 20 et 30, dont certains avaient le visage dissimulé, qui criaient, jetaient des pierres, des pétards et hurlaient des insultes antisémites, à l’issue d’une manifestation pro-palestinienne qui s’était déroulée dans le centre-ville. Certains étaient, semble-t-il, armés de matraques, et ils n’ont pas hésité à caillasser les policiers lors de leur intervention. Tout cela parce que l’occupante de l’appartement avait installé sur un mur, à l’intérieur, un drapeau d’Israël.
Si Céciliane n’a été atteinte par aucun projectile, elle a présenté une incapacité totale de travail de 10 jours du fait d’un choc psychologique réactionnel important. « L’éducatrice de l’ESAT (établissement et service d’aide par le travail) La Source, qui venait visiter cette personne inadaptée à son domicile, parlera d’une « ambiance de terreur ».
Ils encourent 10 ans de prison et 150.000€ d’amende
Sept mois après l’agression à caractère antisémite (même si la victime n’est pas juive, elle s’intéresse à cette religion),

le procureur de la République de Gap, Raphaël Balland, annonce ce mardi soir que cinq des auteurs présumés ont été identifiés et qu’ils seront poursuivis. Ces cinq suspects ont pu être confondus au terme de nombreuses investigations diligentées par la brigade de sûreté urbaine (BSU) du commissariat de police de Gap (auditions de plusieurs témoins, série de gardes à vue en septembre 2014, exploitation de photographies et de vidéos, recherche d’ADN), souligne M. Balland.
Les cinq suspects sont tous domiciliés à Gap. Il s’agit de deux mineurs et de deux jeunes majeurs auxquels sont reprochées des violences en réunion et avec arme (jets de pierres) à caractère antisémite, et de violences avec arme (jets de pierre) sur des policiers et sur une femme qui était apparue à sa fenêtre, à proximité de la victime. Un troisième jeune majeur sera poursuivi pour des outrages commis à l’encontre d’un policier du commissariat lors de l’intervention des forces de l’ordre, le 22 juillet. Une partie des suspects était déjà connue de la police et la justice. Certains d’entre eux ont reconnu partiellement les faits. L’un des majeurs a été confondu par son ADN, présent sur l’une des pierres retrouvées à l’intérieur du domicile de la victime.
Les deux mineurs sont convoqués devant le juge des enfants de Gap en avril prochain en vue de leur mise en examen. Les trois majeurs seront jugés par le tribunal correctionnel de Gap le 28 mai à 14 heures. Ils encourent des peines de 10 ans d’emprisonnement et 150.000 euros d’amende.
Voici le témoignage de la victime, que nous avions recueilli le 23 juillet dernier :
lire l’article de LEMEDIA05 du 23 Juillet 2014. en cliquant sur le lien ci-après

http://www.lemedia05.com/2014/10122/gap-une-jeune-handicapee-agressee-a-cause-dun-drapeau-israelien/

Gap : une handicapée agressée à cause d’un drapeau israélien

Bernard Fauvel, le directeur général de l’établissement de service et d’aide par le travail (ESAT) La Source, à Gap, est choqué, indigné. Mardi soir, à 19h45, en marge de la manifestation pour l’arrêt des frappes d’Israël à Gaza qui avait réuni entre 200 et 300 personnes, dont beaucoup de jeunes, l’une de ses ouvrières a été agressée dans son appartement, rue Bayard. Son éducatrice spécialisée, présente à ses côtés à ce moment-là, a assisté à la scène. Les deux femmes n’ont été touchées par aucun projectile.
« De nombreuses investigations sont actuellement diligentées par la brigade de sûreté urbaine du commissariat de Gap pour déterminer avec précision les faits qui ont été commis et en identifier les auteurs », indique le procureur de la République de Gap, Raphaël Balland, ce mercredi après-midi. Il en profite pour rappeler que, « pour des faits d’injures publiques à caractère antisémite, la loi prévoit notamment des peines de 6 mois d’emprisonnement et de 22.500 euros d’amende. Pour des faits de violences n’ayant entraîné aucune blessure, commises à raison de l’appartenance vraie ou supposée de la victime à une race ou une religion, la loi prévoit notamment les peines de 3 ans d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende. Ces peines peuvent aller jusqu’à 10 ans d’emprisonnement en fonction de la gravité des blessures et des autres circonstance aggravantes (avec arme, en réunion ou sur personne vulnérable par exemple). »
Après avoir pénétré dans le sas de l’immeuble, avoir tenté de défoncer la porte encodée à coups de pied, en vain, de nombreux jeunes, dont certains étaient encagoulés, ont caillassé l’appartement de cette handicapée, ont lancé des pétards, proféré des insultes et des menaces de mort à son endroit. Il y avait déjà eu un précédent lundi soir, des insultes, des jets de pierres, mais la bande n’était composée que d’une dizaine de jeunes.
Pourquoi s’en sont-ils pris à elle ? Selon Bernard Fauvel, ce qui pourrait être à l’origine de cette agression est le fait que la victime ait affiché à son mur un drapeau israélien à côté d’un Christ, « car elle trouvait ça joli ». Cette étoile de David était visible de l’extérieur. « Mon employée n’est ni juive, ni Palestinienne, elle n’a rien à voir avec ce conflit », s’insurge Bernard Fauvel qui précise que cette femme de 50 ans est catholique. « Quand bien même elle aurait affiché sa judaïté, il est intolérable qu’il se passe des choses comme ça », estime le directeur du CAT.
Cette terrible scène, qui a duré environ un quart d’heure, a pris fin lorsque la police est intervenue. Bernard Fauvel s’est lui aussi rendu sur place avec des collègues. « Il n’y avait plus personne, c’était calme. » Mais il a surtout trouvé deux jeunes femmes terrorisées. « On les a hébergées et on maintiendra cette situation tant que nécessaire », prévient Bernard Fauvel. La victime, son éducatrice et quelques voisins devraient aller porter plainte ce matin et le directeur du CAT devrait rencontrer le préfet cet après-midi.

happywheels

4 Commentaires

  1. Gozou dit :

    Kom dab c’est des jeunes paumé de la diversité..peut etre du sursi..avec teub..ira..heu tobira ils risque rien..la france trop faible..3 ans de travaux d’intéré c ckil leur faut a c crapules

  2. daniel .danielle dit :

    Ce qui me révolte , c que ça se passe en France et au 21 ème siècle , et surtout que ces c…. n aient pas la moindre peur , ce qui n est pas étonnant vu notre Justice « injuste » et laxiste …… et ça ne va aller e n s améliorant . La France est devenue un pays islamiste !!!!! PAUVRE FRANCE …………

  3. Lassaigne dit :

    Encore la sous kultur journalistique. Le vieux fond antisémite pense s’en sortir en restreignant le judaïsme à une religion. C’est une condition transmise par la mère. Il y a des juifs athées, des juifs catholiques, protestants, qui restent juifs.

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