La France est ingrate : elle aime mieux défendre Rima Hassan (qui la déteste) que Boualem Sansal

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Les harkis (et bien d’autres) en ont fait la douloureuse expérience.
Quel empressement à voler au secours de Rima Hassan !
Jean-Noël Barrot a tenu à rassurer les Français sur le sort de la députée européenne et de ses amis, ils étaient tellement inquiets ! « Nous avons demandé à pouvoir exercer la protection consulaire pour les six ressortissants français à bord du bateau intercepté par Israël. La France a été en lien avec les autorités israélienne pour prévenir tout incident. »
L’Élysée, également, a tout de suite communiqué. Emmanuel Macron a exigé « de permettre le retour de nos six ressortissants français dans les plus brefs délais ». Quel ton martial, quelle détermination !
Une sollicitude, un ton martial et une détermination qu’on ne leur a pas connus pour exiger la libération de Boualem Salem. Ils répétaient à l’envi qu’avec l’Algérie, le bras de fer n’était pas la bonne idée. On a préféré le bras de ne rien fer, en brossant le geôlier dans le sens du poil et en comptant sur sa « clairvoyance » (sic), sa « clémence » (resic) et son « humanité » (reresic). Avec le résultat que l’on sait. La France, masochiste, est ingrate avec ceux qui l’aiment et pleine de sollicitude avec ceux qui la détestent. Les harkis et les pieds-noirs qui ont vu Gérald Darmanin fleurir la tombe des « martyrs » du FLN, les familles des disparus d’Indochine qui ont regardé Emmanuel Macron rendre hommage à Hô Chi Minh peuvent en témoigner.
Tout les oppose
Tout oppose Boualem Sansal et Rima Hassan. Et, d’abord, leur statut : Rima Hassan n’est qu’une otage en chocolat, comme les petits pains que leur ont offerts, conscients des enjeux d’image, l’armée israélienne. Faut-il rappeler qu’un otage qui n’est pas retenu contre son gré n’en est plus un. Un otage, par définition, est retenu prisonnier. Or, « deux d’entre eux ont accepté de signer les papiers les expulsant du territoire israélien et leur permettant de rentrer dans notre pays, a annoncé le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot. Quatre l’ont refusé à ce jour. » Ces derniers pourraient finir par être expulsés de force. On peut être en désaccord avec les méthodes d’Israël, mais il faut, dans ce cas, trouver un autre mot. Un otage qui ne veut pas partir, c’est une antithèse. Du reste, Greta Thunberg est repartie, en avion (quel bilan carbone !). Il est vrai que la Suède n’entendait nullement s’occuper d’elle, considérant qu’elle avait été mise en garde avant de partir et que, partant, elle avait pris ses responsabilités. Mais les Français, aussi, avaient été alertés par le Quai d’Orsay !
L’autre différence – de taille – est que Boualem Sansal aime la France, quand Rima Hassan la déteste.
Comme le pied-noir (horresco referens !) Albert Camus, Boualem Sansal criait à sa façon « ma patrie, c’est la langue française ». Peu de temps avant son arrestation, il avait publié un essai : Le français, parlons-en !, (Le Cerf). Boualem Sansal y parlait, à dessein, de Notre-Langue (avec un tiret et des majuscules), comme on dit Notre-Dame, avec cette interrogation douloureuse : « Qui la sauvera, qui la guérira du mal qui la ronge, qui saura lui rendre sa beauté, sa force et son intelligence ? »
« France, qu’as-tu fait de ta langue ? », écrivait-il douloureusement, tel Jean-Paul II et son fameux « France, qu’as-tu fait de ton baptême » ?
Il mettait en garde la France, car il l’aimait profondément. On ne s’inquiète que pour pour ceux que l’on aime. C’est son grand péché, aux yeux de l’Algérie.
La France marche (plus que jamais) sur la tête
Rima Hassan, au contraire, l’exècre. Sur X, fin mai 2024, elle écrivait : « Il est temps que la France rende tout ce qu’elle doit à l’Algérie… » Le 8 mai, jour anniversaire de la victoire, elle postait déjà : « Ce que fait Israël à la Palestine n’est pas très différent de ce que la France faisait à l’Algérie. » On sait ce qu’elle pense d’Israël, on a donc son avis sur la France. Toujours sur son compte X, le 12 juillet dernier, elle relayait cette phrase de Frantz Fanon : « Pour le colonisé, la vie ne peut surgir que du cadavre en décomposition du colon ». Lors d’un entretien accordé au média algérien JOW Radio, elle a confié que « l’Algérie était un deuxième pays pour elle vu qu’elle [n’avait] pas encore la possibilité d’aller chez elle ». Son deuxième pays n’est-il pas la France, celui qui, avec sa mère divorcée et ses cinq frères, l’a accueillie, scolarisée, portée au poste prestigieux de députée européenne?
Rima Hassan, dans cette même vidéo, explique que la France connaît un « racisme structurel » lié au « cancer colonialiste », notamment dans la police française. Rajoutons qu’elle-même a refusé de signer au Parlement européen la résolution demandant la libération de Boualem Sansal. Pourtant, c’est à son chevet que Jean-Noël Barrot et Emmanuel Macron volent, apitoyés. Nos agriculteurs ont plus que jamais raison : la France marche sur la tête !
Source
Bd Voltaire

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4 Commentaires

  1. joseparis dit :

    micron a choisi son camp en laissant depuis 8 ans, 4 000 000 de gens dont l’écrasante majorité est islamisée venir sur le sol de France. Son parti a choisi de se désister pour les candidats de l’affront de gauche lors des dernières élections législatives pour permettre l’élection de députés antisémites. micron a choisi le camp de la gauche woko-nazislamo-gauchiste et de la doctrine anti-nationale socialiste prônée par ces partis anti-France et antisémites. C’est normal qu’avec barrot, ils se préoccupent en priorité de la rima qui est leur alliée, et pas du pauvre Boualem Sansal qui lui a défendu la France et les français.

  2. Hérode dit :

    La politique arabe de la France , c’est une chose, c’est de la real politik pour faire de la suce aux fournisseurs de pétrole…mais on a changé de dimension depuis Macron en faisant de la suce aux Musulmans ayant pris pied sur notre continent Européen.
    D’ailleurs qui souffle à l’oreille de celui qui nous tient lieu de chef d’état sinon des fripouilles de banlieue ?
    La question , c’est pourquoi ?

  3. Hérode dit :

    exact, cela me met en qhatarsis intégrale !

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