SWORLDOFSALOMON . ROISSY-MISE A PIED DE L’AGENT PORTUAIRE ANTIISRAELIEN

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3 Commentaires

  1. joseparis dit :

    La mise à pied ne sert à rien, il faut la virer la harpie antisémite. La mise à pied est une victoire puisqu’elle sera réintégrée à son poste et pourra recommencer. adp ne veut pas de soucis, tout ce qui compte pour adp c’est le pognon des taxes d’atterissages et du duty free. Donc adp fait du « en même temps » en faisant semblant d’agir pour la galerie, puis en réintégrant d’ici quelques jours cette grosse merde pour satisfaire les congénères nazislamistes qui bossent avec elle.

  2. benjamin dit :

    qu ils la foutent dans un avion pour l algèrie !celle la n aurait aucun problème pour y entrer !mais combien combien de saloperies pareilles ou pires encore se trouvent dans ce malheureux pays de france !GRAND REMPLACEMENT EN MARCHE FORCEE !de gaulle doit se retourner dans sa tombe et se mordre les doigts de sa strategie pro arabe !

    • liguedefensejuive dit :

      « Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. » C’est le 5 mars 1959, dans son bureau de l’Élysée, que le général de Gaulle tient ces propos définitifs à l’adresse d’Alain Peyrefitte, jeune député gaulliste de Seine-et-Marne.
      Des propos iconoclastes qui, à l’époque, n’auraient pas choqué s’ils avaient été révélés mais qui, aujourd’hui, conduiraient à ranger le Général dans la droite identitaire, sinon à l’extrême droite, alors qu’une grande partie des « élites » européennes prétend sérieusement que la civilisation du Vieux Continent n’est en rien d’essence judéo-chrétienne.
      Nous sommes en pleine guerre d’Algérie et de Gaulle est alors, comme souvent, très en avance sur son temps. En privé, pas en public. Après avoir menti effrontément aux pieds-noirs en s’écriant : « Vive l’Algérie française ! » à Mostaganem, l’année précédente, il n’a pas encore baissé le masque en annonçant ses intentions aux Français qui ne seraient pas prêts à les entendre. Même son parti, l’Union pour la nouvelle République (UNR), est ainsi largement acquis à l’Algérie française et à l’idée d’intégration de la communauté musulmane, ce qui est, selon le Général, une « fichaise », une « élucubration abracadabrante des colons d’Algérie et de quelques colonels acquis à leur cause ».

      « Les musulmans, vous êtes allé les voir ? demande de Gaulle à Peyrefitte. Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français. » Et le Général de servir sa célèbre parabole : « Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. » On est en droit de voir dans ce discours des similitudes avec celui que propage aujourd’hui la droite populiste, qui, à ce moment-là, était furieusement… pour l’Algérie française.
      Quand il est revenu au pouvoir en 1958, de Gaulle avait plusieurs priorités. Au premier chef, donner rapidement l’indépendance aux derniers vestiges de l’empire colonial français : les pays de l’Afrique francophone et, même s’il disait alors le contraire, les départements algériens. Contrairement à la légende, son décolonialisme n’était pas une conviction récente : dès les années trente, il faisait partie de l’école des militaires qui pensaient que la France n’avait rien à faire au bout du monde et que l’armée était là pour garder les frontières. À l’est, notamment.
      « De Gaulle est-il un partisan avant l’heure de la théorie du grand remplacement à laquelle adhèrent maintenant, selon les sondages, beaucoup de Français et qui, depuis longtemps, fait florès à l’extrême droite ? »
      Depuis 1944, de Gaulle considère – et il le dit à plusieurs de ses interlocuteurs – que l’Algérie est un boulet qu’il faut détacher le plus vite possible de la métropole. Il est obsédé par le « coût » de la colonisation et, surtout, par la démographie galopante des musulmans. Si on laisse ces derniers s’installer sans limite en métropole, ce qui serait la conséquence logique de l’Algérie française, « mon village, dit-il, ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises mais Colombey-les-Deux-Mosquées ».
      La phrase a horrifié les historiographes de gauche, qui n’ont pas hésité à insinuer que Peyrefitte l’aurait inventée. Impossible. Pour avoir travaillé longtemps avec le mémorialiste du Général au Figaro, je peux certifier qu’il n’aurait jamais osé : précis et rigoureux, il vénérait trop le grand homme qui, pendant cette période, n’a au demeurant cessé de dire des choses du même genre. À Raymond Dronne, député de la Sarthe, héros de la Résistance et Compagnon de la Libération, partisan de l’Algérie française, il a demandé, provoquant : « Voulez-vous être bougnoulisé ? »
      Quand on contextualise les déclarations du Général, elles entrent dans le cadre de la campagne qu’il mène sans cesse, depuis son retour aux affaires, contre « l’intégration », le dada qu’ont enfourché les militaires tenants de l’Algérie française, qui tentent de mettre en œuvre, non sans un certain succès parfois, ce qu’ils appellent la « fraternisation » entre les musulmans et les Européens d’Algérie face au Front de libération nationale (FLN) indépendantiste, marxiste et islamiste.

      L’intégration est, dit de Gaulle, « une entourloupe pour permettre que les musulmans, qui sont majoritaires en Algérie à dix contre un, se retrouvent minoritaires dans la République française à un contre cinq […]. Avez-vous songé que les musulmans se multiplieront par deux, puis par cinq, pendant que la population française restera presque stationnaire ? C’est un tour de passe-passe puéril ! […] Vous voyez un président arabe à l’Élysée ? »
      De Gaulle est-il un partisan avant l’heure de la théorie du grand remplacement à laquelle adhèrent maintenant, selon les sondages, beaucoup de Français et qui, depuis longtemps, fait florès à l’extrême droite ? Au temps où il fait ses confidences à Peyrefitte, cette famille politique milite comme un seul homme, à l’instar de Jean-Marie Le Pen, pour l’Algérie française qui l’horrifie, car elle risquerait de mettre à mal « une certaine idée de la France ». Le Général croit, au contraire, à la France éternelle « de religion chrétienne » et refuse que ses colonies la colonisent à leur tour. Mais, contrairement aux partisans de ce concept, il n’est pas hostile à toute immigration. […]
      Publié dans la
      Revue des Deux Mondes
      février 2022

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