Bobigny (93) : le conseil départemental Parti Socialiste donne le nom de Danièle Minne ,une terroriste du FLN à un bâtiment public

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Danièle Minne participe en 1956 à la grève des étudiants et rejoint la rébellion des nationalistes algériens sous le nom de Djamila. Membre du « réseau bombes » du FLN durant la bataille d’Alger, elle fait partie du groupe de jeunes femmes poseuses de bombes dans les lieux publics d’Alger, en particulier les cafés fréquentés par la jeunesse, causant la mort de plusieurs personnes.
Le samedi 26 janvier 1957, Danièle qui est encore mineure (17 ans) participe à un triple attentat du FLN dans trois brasseries de la rue Michelet, située dans le quartier européen. Elle accompagne la poseuse de bombe Zahia Kharfallah dans le bar Otomatic à Alger,tandis que ses complices déposent d’autres engins explosifs au Coq-Hardi et à La Cafétéria.
. Le 26 janvier 1957, des bombes explosent dans trois cafés fréquentés par des Européens : l’Otomatic, la Cafétéria et le Coq Hardi, et, le 10 février, les attentats du stade municipal d’Alger et du stade d’El Biar font 10 morts et 34 blessés.
Condamnée le 4 décembre 1957 à sept ans de prison, incarcérée à la prison de Barberousse, transférée en suite en France, elle est libérée en avril 1962 du centre pénitentiaire pour femmes de Rennes et amnistiée en application des Accords d’Évian.


La maison départementale du parc de la Bergère a été la cible ce week-end de dégradations et de tags Début juillet, elle avait pris le nom de Danièle Djamila Amrane-Minne, une combattante pour l’indépendance de l’Algérie. Le département annonce avoir porté plainte contre X.

Selon Le Parisien, le conseil départemental de Seine-Saint-Denis a rendu hommage le 5 juillet 2025 à Danièle Djamila Amrane-Minne, en donnant son nom à la maison du parc de la Bergère à Bobigny, à l’occasion du 63e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie.
Amrane-Minne devient à 16 ans une militante du FLN, puis agent de liaison et saboteuse. Elle participe notamment à l’attentat à la brasserie Otomatic lors de la bataille d’Alger, en janvier 1957. Une bombe avait été dissimulée dans la chasse d’eau des toilettes.
Condamnée à sept ans de prison, elle est libérée et amnistiée en 1962. Universitaire, elle rédige une thèse sur le rôle des femmes dans la guerre d’Algérie. Elle est morte en 2017 à Alger.
« Le nom de Danièle Djamila Amrane-Minne reflète à lui seul les liens inextricables […] entre le peuple algérien et le peuple français », a déclaré Stéphane Troussel, président socialiste du département. Il a aussi évoqué « une mémoire difficile, douloureuse, blessée par l’occultation des crimes de la colonisation ».
Source Le Parisien
A quand un gymnase ou une école avec le nom d’un tueur du Bataclan ?

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3 Commentaires

  1. Israelforever dit :

    Le ps cherche à renouer des alliances nauséabondes avec lfi. Pour sauver le ps, tous les moyens sont bons.

  2. Ben dit :

    Une saloperie de rouge collabo de la même trempe que Verges.
    Dommage qu’elle ne soit pas passée dans les mains du capitaine Paul Alain Leger, elle aurait finie atrocement torturée par ses amis fellagah du FLN
    Cette femme est une véritable honte pour la France au même titre que les collabos de 39-45

    • liguedefensejuive dit :

      Paul-Alain René Léger, alias d’Azermont, né le 29 novembre 1922 à Sidi Ali d’Azemmour (Maroc) et mort le 31 décembre 1999 à Clamart (France), est un officier parachutiste de l’armée française, combattant de la Seconde Guerre mondiale, des guerres d’Indochine et d’Algérie. Ancien des SAS (Special Air Service)[5] et du GCMA en Indochine, spécialiste de la guerre contre-insurrectionnelle dans les services du SDECE. Il est impliqué dans la bataille d’Alger, la crise de mai 1958, la Bleuite, l’affaire Si Salah, la lutte contre les trafiquants d’armes, et le putsch des généraux.

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