Terrorisme: La boite de nuit belge Le Cap’tain visée par un projet d’attentat

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Très fréquentée par la jeunesse nordiste, la discothèque Le Cap’tain – à la frontière entre Mouchin et Rumes (B) – a fait l’objet d’un projet d’attaque terroriste. C’est du moins ce qu’a affirmé lors de son procès il y a quelques jours un Belge radicalisé arrêté en juin 2016.
Le tribunal correctionnel de Charleroi a entamé ce mercredi le procès d’un Verviétois et d’un Cellois poursuivis pour participation à une organisation terroriste. Arrêtés en juin 2016, ils sont soupçonnés d’avoir voulu acheter des armes et commettre des attentats en France. Ils étaient également en contact avec des terroristes qui sont déjà passés à l’acte.
En juin 2016, Arnaud C. (Colbrant) était interpellé par les forces spéciales au domicile de ses parents à Celles. Agé de 35 ans, l’individu s’était converti à l’Islam huit ans plus tôt lors de son mariage avec une Marocaine.
Depuis environ deux ans, il s’était clairement radicalisé et entretenait des discussions sur le réseau social Telegram sur des groupes liés à la commission d’attentats. Il était notamment en contact avec Enis S. (Sulejmani), un habitant d’Ensival (Verviers) âgé de 19 ans également placé sous mandat d’arrêt dans ce dossier.
Mercredi, les deux prévenus étaient convoqués devant le tribunal correctionnel de Charleroi puisque le juge d’instruction qui a instruit ce dossier fait partie de cette juridiction. Enis S. a refusé d’être extrait de la prison de Tournai « parce qu’il était représenté par ses avocats ». Le tribunal a donc procédé à l’interrogatoire du seul Arnaud C.

Ce dernier a reconnu s’être rendu à Paris à plusieurs reprises pour rencontrer les membres d’une cellule terroriste afin d’acheter des armes et de déterminer des cibles potentielles. Il réfute en revanche avoir voulu se rendre en Syrie.
Actif sur le réseau Telegram, il a reçu un tutoriel sur la fabrication de ceintures explosives. « Je ne me suis toutefois pas senti capable techniquement d’en fabriquer », a-t-il précisé avant d’admettre avoir fait des recherches sur le darknet pour acheter des armes en bitcoin.
Enfin, Arnaud C. est en aveux d’avoir discuté avec l’auteur de l’attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray (France) juste avant qu’il égorge un prêtre. Il détenait en outre la vidéo de la mise à mort des deux policiers français de Magnanville (Hérault).
Lors de ses nombreuses conversations, le prévenu a exprimé son admiration pour les auteurs des attentats de Bruxelles. Il affirme aujourd’hui avoir « changé d’optique » et ne plus « vouloir tuer des innocents ». Sur la définition du terme « innocent », il n’a toutefois pas désiré s’expliquer, estimant qu’il s’agit de « politique ».
Le parquet fédéral et les avocats de la défense prendront la parole le 28 mai.
Source :
https://www.rtbf.be/info/regions/luxembourg/detail_un-vervietois-et-un-cellois-devant-la-justice-soupconnes-d-avoir-voulu-commettre-des-attentats?id=9895552

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2 Commentaires

  1. roni dit :

    ce n est pas termine il y a en cour plusieurs projets d attentats en europe.
    en france au mois de mars il y avait un attentat qui en a declanche un deuxieme en deux semaines d intervale le premier a fait des degats materiels et le deuxiemes a eu plusieurs victimes.

  2. roni dit :

    je parle des enseignes.

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