Thonon-les-Bains : un islamiste radicalisé menace de mort et diffuse la photo d’un policier de la BAC sur Facebook

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Le prévenu est certes un primo délinquant. Casier judiciaire vierge. Sauf que Mickail Sabri Miled semble avoir un fort penchant pour l’islam radical. Entre enfer et paradis, les voies divines s’éparpillent tellement sur les réseaux sociaux qu’au bout du compte, le jeune homme s’est retrouvé hier à la barre du tribunal correctionnel de Thonon.
Il comparaissait pour avoir porté atteinte à un représentant de la force publique, en l’occurrence un policier de la brigade anticriminalité (Bac), qu’il considérait comme étant celui qui avait tiré sur Nicolas Manikakis, décédé le 21 novembre à Thonon.
Du coup, les réseaux sociaux s’étaient emballés, accusant le fonctionnaire d’être un assassin, alors qu’il n’y était pour rien. Insultes, menaces de mort, diffusions de sa photo… Le policier pourtant aguerri craignait surtout pour sa famille.
“Logé” grâce au Renseignement territorial
C’est finalement grâce au Renseignement territorial (ex-RG) que le suspect, qui opérait sous un pseudo, était localisé. Le jeune homme habite Grenoble, mais a conservé, semble-t-il, ses réseaux dans les quartiers sensibles thononais.
« Vous avez jeté à la vindicte publique ce policier qui n’y était pour rien », lançait le président Poitrineau.
Le prévenu admet avec un sourire narquois : « Oui, je n’ai pas vérifié, je suis allé un peu vite pour partager sur Facebook. » Sauf que le mal était fait : « Il y a eu d’énormes répercussions sur ma vie de famille. Ma mère de 91 ans a été obligée de déménager, mon épouse angoissait, mes deux enfants ne sortaient plus et moi, je ne dormais plus », indique le fonctionnaire, dont la maison a été placée sous surveillance. L’affaire était même montée jusqu’au ministère de l’Intérieur. Sans avocat, le prévenu a nié les menaces de mort, tandis que le procureur parlait « d’appel au meurtre ».
Finalement, Mickail Sabri Miled a été condamné à deux ans de prison, dont un avec sursis avec mise à l’épreuve pendant deux ans. En outre, il devra verser 3 000 € à la victime.
Source :
http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2018/03/07/sur-facebook-il-avait-menace-de-mort-un-policier-de-la-bac

happywheels

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  1. grégory dit :

    1 an de prison et 3000€ c’est un cadeaux de la France en marche! Cela va se terminer avec un bracelet et une remise gracieuse au lieu d’un aller sans retour dans un pays islamique.

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