Un élu de Versailles , Fabien Bouglé ,porte plainte contre Anish Kapoor

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Suite à la décision de l’artiste de laisser les graffitis racistes et antisémites sur sa sculpture, Fabien Bouglé, conseiller municipal divers-droite, a décidé de porter plainte pour « incitation à la haine raciale » et « injures publiques »
La décision d’Anish Kapoor de laisser les inscriptions racistes et antisémites sur son œuvre Dirty Corner (surnommée par la presse Le vagin de la Reine) n’est pas du goût de tous.
Face à la décision de l’artiste de ne pas nettoyer son œuvre, de nombreuses personnalités ont exprimé leur incompréhension, comme l’avocat Gilles-William Goldnadelqui a avoué être «irrité» par cette affaire qui est pour lui «comme donner de la publicité à un torchon comme Minute». Un élu de la République, tout aussi choqué par ce choix de l’artiste a décidé de porter l’affaire en justice.
Fabien Bouglé, conseiller municipal divers-droite de Versailles, a décidé de poursuivre l’artiste en justice pour «incitation à la haine raciale» et «injures publiques». Il demande à ce que l’œuvre soit nettoyée, voire enlevée de l’espace public. La plainte vise aussi la présidente du château de Versailles,Catherine Pégard, qui a soutenu l’artiste dans sa décision de conserver les injures sur l’oeuvre.
De son côté le plasticien, soutenu par la ministre de la CultureFleur Pellerin, s’était montré déterminé dans une interview au Figaro indiquant que «L’œuvre vandalisée restera telle quelle».

Selon Christophe Caron, avocat spécialiste du droit de la propriété intellectuelle, l’artiste «est tout puissant sur son œuvre et peut tout à fait décider d’accepter une modification sur celle-ci même si elle porte atteinte à son intégrité.» Il ajoute que, sur le plan juridique, si l’on se réfère au droit d’auteur, «l’artiste est le seul à pouvoir en décider. Le droit d’auteur ne s’intéresse pas au message de l’œuvre, il n’est pas un instrument de censure et vise, justement, à protéger l’auteur contre une éventuelle censure».
Dans cette affaire, c’est bien de l’épineuse question de la censure de l’artiste dont il est question.

source :
http://www.lefigaro.fr/culture/2015/09/15/03004-20150915ARTFIG00193-un-elu-de-versailles-porte-plainte-contre-anish-kapoor.php

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12 Commentaires

  1. Richard C dit :

    Fait d.’être juive n est pas un blanc seing pour faire n importe quoi et ce n est pas être artiste que de mettre des homards en plastique ou des obscénités à Versailles.
    Les coupables sont et les artistes et l organisateur qui a institué le chateu en dépotoir a ceil ouvert.

    • Françoise SAADOUN dit :

      tout à fait d’accord Richard- c’est une honte de blasphémer à ce point le patrimoine français surtout celui là qui a une immense valeur historique-

  2. daniel. Danielle dit :

    Kapoor est un nul,des oeuvres artistiques ne servent pas à véhiculer des propos haineux même si il croit avoir bien fait .

  3. Pierre un gaulois dit :

    C’est la bonne solution.
    Ce prétendu artiste et ceux qui le soutiennent, devront respecter une décision de justice.

  4. capucine dit :

    vous appelez ça une œuvre ? je trouve que c’est horrible et qu’elle
    n’en embellit pas le parc du château de Versailles !!
    si le roi Louis XIV voyait ça il se prendrait une crise cardiaque !!

  5. Pierre un gaulois dit :

    La responsabilité de cette affaire incombe à la conservatrice du Château de Versailles, qui a failli à sa mission de respecter ce patrimoine national.
    Cette dame a très probablement été choisie par le pouvoir politique.

  6. Alice dit :

    cet élu devrait aussi bien attaquer en justice son agent une certaine Christine ou Christiane qui pense que la campagne de calomnies profite à son « client » !

  7. Alice dit :

    enfin que l’élu attaque ceux qui permettent que des horreurs soient exposées dans des musées pour cause de promotion ! là pas sur qu’il s’avance l’ELU

  8. Adlib dit :

    Cela fait longtemps que je m’interroge sur l’impunité dont on bénéficie lorsqu’on diffuse littéralement des propos antisémites ou racistes, sous prétexte qu’on les met entre guillemets pour dire qu’on « cite ». On cite peut-être, mais, ce faisant, on contribue à les diffuser et à les banaliser.
    En l’occurrence, ici, Anish Kapoor, en laissant ces inscriptions sur son oeuvre, les endosse et la présidente du château de Versailles, en permettant que le public accède à l’oeuvre portant ces inscriptions, endosse qu’elles soient ainsi proposées au regard des visiteurs : pour moi, c’est totalement irresponsable !

  9. Vincent dit :

    Toutes ces critiques…!!!
    Petite question… Qui parmi vous peut se défendre d’être allé sur place pour voir et juger cette oeuvre?
    Personne?… Aviez-vous même déjà entendu parler d’Anish Kapoor avant? Je ne pense pas…
    C’est tellement simple de critiquer les gens et leur travail en restant assis derrière son écran.
    Vous n’aimez pas l’art contemporain, très bien! C’est votre choix.
    Mais ne parlez pas d’horreur et respectez le travail de chacun!

    • Adam dit :

      Il est sûr que derrière l’étiquette « Art contemporain » se cachent des immondices que même un déficient mental aurait du mal à justifier tellement c’est nul et affligeant.
      Pour le reste, il parait qu’il y a une justice en France ? Laissons-la faire … même si parfois, on se demande ce qu’elle fait car elle est engorgée de dossiers qui ne mériteraient pas d’aller jusque devant les tribunaux.

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